Depuis quelques jours des images regrettables de violence et de brutalité contre les journalistes ont fait l’objet de débats. Face à cela, la Coordination des associations de la presse (Cap) élève la voix pour dénoncer des actes de brutalité policière à l’encontre des journalistes notamment Absa Hann et Mor Amar. Ainsi, le Sg adjoint du Syndicat Professionnels de l'information et de la Communication du Sénégal (Synpics) Maguette Ndong plaide pour la protection des professionnels de la presse. Cependant, il invite ses confrères à porter leurs gilets de presse et à se munir de leur carte de presse dans certaines manifestations.
Dakaractu : Aujourd’hui la presse est brutalisée, violentée par les FDS alors qu’ils sont dans l’exercice de leur métier. Quelle est votre appréciation face à cette situation ?
Maguette Ndong : Actuellement, nous avons l'habitude de voir au Sénégal des journalistes qui sont sur le terrain et qui sont parfois victimes de violences et d'exactions de la part des forces de défense et de sécurité. La preuve, il y a deux jours de cela, nos confrères Mor Amar et Absa Hann ont été violentés par des agents de la police sénégalaise lors d'une manifestation politique. Cet acte est vraiment regrettable pour la presse sénégalaise. Parce que nous avons une presse dynamique, professionnelle et surtout composée de jeunes qui veulent vraiment travailler. Mais malheureusement, ils sont confrontés à ses exactions. Et nous au Synpics et à la Cap, nous avons toujours dénoncé ses exactions à l’encontre des journalistes. Les policiers et les gendarmes doivent pouvoir faire la part des choses. Le journaliste n’est pas un citoyen lamda qui est en train de se promener lors des manifestations, mais il est là pour donner des informations à l’opinion. Il est là pour les sénégalais. Quand un journaliste n’est pas sur le terrain, il ne peut pas donner une bonne information aux sénégalais. C’est la raison pour laquelle nous appelons à ce que leur intégrité physique soit protégée. Et, que les forces de défenses et de sécurité puissent faire la part des choses. On en a marre de voir à chaque fois des journalistes brutaliser.
Qu’est-ce que vous comptez faire pour mener ce combat pour la liberté d’exercice de la presse ?
Ce combat ne date pas d’aujourd’hui. Nous avons eu des caméramans et des techniciens qui ont été victimes de ses violences. Lors des assises des médias que nous avons organisées récemment, on a eu à faire des recommandations pour appeler les responsables des FDS à parler avec leurs hommes pour qu’ils puissent préserver l’intégrité physique des journalistes. Mais depuis la cause n’est pas entendue ce qui est regrettable Mais, nous allons continuer le combat. Et aujourd’hui, nous organisons une veillée nocturne à la maison de la presse avec tous les techniciens et professionnels des médias afin de dénoncer ces cas de violences. En plus de cela, une plainte contre X a été émise par les membres de la CAP afin que les responsabilités soient situées. Nous avons pu identifier le policier qui a agressé notre consœur Absa Hann. Et on a pu regrouper tous les éléments contre cette personne qui a été à l’origine de cet acte. Dans un pays démocratique comme le Sénégal, les journalistes doivent pouvoir faire correctement leur travail sans être inquiétés. Malheureusement on n’est pas dans cette situation. Les journalistes sont souvent, violentés, brutalisés, harcelés et parfois même emprisonnés. Par exemple, ces deux dernières années, beaucoup de journalistes ont été interpellés au Sénégal. Pour cela, notre combat principal est de permettre à la presse sénégalaise de pouvoir retrouver sa liberté et son indépendance.
Il faut également le dire, certains journalistes vont à des manifestations sans porter leurs gilets ou se munir de leur carte de presse nationale. Quelle serait la méthode pour sensibiliser ces journalistes ?
Notre mission est d’aller chercher et collecter l’information pour la donner à l’opinion. Maintenant, s’il y a un danger qui est en face, le journaliste doit savoir ou mettre les pieds. Et, ce n’est pas recommandé que les journalistes se mettent au milieu des échauffourées. Ensuite, concernant la carte de presse, ce n’est pas pour rien qu’on a mis en place une commission nationale qui s’occupe de la carte de presse. Durant cette période préélectorale, nous avons effectué beaucoup de formations à Dakar et dans les régions notamment avec la convention des jeunes reporters pour vraiment appeler les reporters à faire preuve de responsabilité sur le terrain. Maintenant, nous avons comme l’impression que parfois on sensibilise mais les gens ne suivent pas. Aujourd’hui tous les journalistes ont des gilets de presse. Maintenant, pourquoi quand il y a des manifestations, les journalistes ne portent pas de gilets de presse. Il faut porter les gilets et se munir de sa carte de presse. Ce sont ces deux éléments qui peuvent nous identifier des autres sur le terrain. Pour cela, nous appelons encore une fois tous les techniciens et les professionnels des médias à faire attention sur le terrain mais également les forces de l’ordre doivent épargner les journalistes qui présentent tous ses éléments.
Dakaractu : Aujourd’hui la presse est brutalisée, violentée par les FDS alors qu’ils sont dans l’exercice de leur métier. Quelle est votre appréciation face à cette situation ?
Maguette Ndong : Actuellement, nous avons l'habitude de voir au Sénégal des journalistes qui sont sur le terrain et qui sont parfois victimes de violences et d'exactions de la part des forces de défense et de sécurité. La preuve, il y a deux jours de cela, nos confrères Mor Amar et Absa Hann ont été violentés par des agents de la police sénégalaise lors d'une manifestation politique. Cet acte est vraiment regrettable pour la presse sénégalaise. Parce que nous avons une presse dynamique, professionnelle et surtout composée de jeunes qui veulent vraiment travailler. Mais malheureusement, ils sont confrontés à ses exactions. Et nous au Synpics et à la Cap, nous avons toujours dénoncé ses exactions à l’encontre des journalistes. Les policiers et les gendarmes doivent pouvoir faire la part des choses. Le journaliste n’est pas un citoyen lamda qui est en train de se promener lors des manifestations, mais il est là pour donner des informations à l’opinion. Il est là pour les sénégalais. Quand un journaliste n’est pas sur le terrain, il ne peut pas donner une bonne information aux sénégalais. C’est la raison pour laquelle nous appelons à ce que leur intégrité physique soit protégée. Et, que les forces de défenses et de sécurité puissent faire la part des choses. On en a marre de voir à chaque fois des journalistes brutaliser.
Qu’est-ce que vous comptez faire pour mener ce combat pour la liberté d’exercice de la presse ?
Ce combat ne date pas d’aujourd’hui. Nous avons eu des caméramans et des techniciens qui ont été victimes de ses violences. Lors des assises des médias que nous avons organisées récemment, on a eu à faire des recommandations pour appeler les responsables des FDS à parler avec leurs hommes pour qu’ils puissent préserver l’intégrité physique des journalistes. Mais depuis la cause n’est pas entendue ce qui est regrettable Mais, nous allons continuer le combat. Et aujourd’hui, nous organisons une veillée nocturne à la maison de la presse avec tous les techniciens et professionnels des médias afin de dénoncer ces cas de violences. En plus de cela, une plainte contre X a été émise par les membres de la CAP afin que les responsabilités soient situées. Nous avons pu identifier le policier qui a agressé notre consœur Absa Hann. Et on a pu regrouper tous les éléments contre cette personne qui a été à l’origine de cet acte. Dans un pays démocratique comme le Sénégal, les journalistes doivent pouvoir faire correctement leur travail sans être inquiétés. Malheureusement on n’est pas dans cette situation. Les journalistes sont souvent, violentés, brutalisés, harcelés et parfois même emprisonnés. Par exemple, ces deux dernières années, beaucoup de journalistes ont été interpellés au Sénégal. Pour cela, notre combat principal est de permettre à la presse sénégalaise de pouvoir retrouver sa liberté et son indépendance.
Il faut également le dire, certains journalistes vont à des manifestations sans porter leurs gilets ou se munir de leur carte de presse nationale. Quelle serait la méthode pour sensibiliser ces journalistes ?
Notre mission est d’aller chercher et collecter l’information pour la donner à l’opinion. Maintenant, s’il y a un danger qui est en face, le journaliste doit savoir ou mettre les pieds. Et, ce n’est pas recommandé que les journalistes se mettent au milieu des échauffourées. Ensuite, concernant la carte de presse, ce n’est pas pour rien qu’on a mis en place une commission nationale qui s’occupe de la carte de presse. Durant cette période préélectorale, nous avons effectué beaucoup de formations à Dakar et dans les régions notamment avec la convention des jeunes reporters pour vraiment appeler les reporters à faire preuve de responsabilité sur le terrain. Maintenant, nous avons comme l’impression que parfois on sensibilise mais les gens ne suivent pas. Aujourd’hui tous les journalistes ont des gilets de presse. Maintenant, pourquoi quand il y a des manifestations, les journalistes ne portent pas de gilets de presse. Il faut porter les gilets et se munir de sa carte de presse. Ce sont ces deux éléments qui peuvent nous identifier des autres sur le terrain. Pour cela, nous appelons encore une fois tous les techniciens et les professionnels des médias à faire attention sur le terrain mais également les forces de l’ordre doivent épargner les journalistes qui présentent tous ses éléments.
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