Le président de la Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embalo a officialisé lundi le report des législatives anticipées initialement prévues le 24 novembre, ont indiqué ses services.
M. Embalo a annulé le décret de juillet 2024 qui fixait les élections à cette date, a dit son conseiller politique Fernando Delfim Da Silva devant les journalistes au palais présidentiel à Bissau.
Selon l'avis du gouvernement, "les conditions ne sont pas réunies pour la tenue des élections à la date initialement fixée", dit le décret d'annulation.
Un nouveau décret devrait arrêter une nouvelle date, selon la présidence.
L'ajournement du scrutin était acquis depuis la fin de la semaine passée. M. Embalo avait confirmé samedi qu'il formaliserait le report cette semaine.
Le ministre de l'Administration territoriale Aristides Ocante da Silva avait déclaré que le temps était trop court pour résoudre des difficultés logistiques et financières.
M. Embalo a dissous le Parlement en décembre 2023 trois jours après des affrontements armés qu'il a présentés comme une tentative de coup d'Etat, énième illustration de l'instabilité chronique qui caractérise ce petit pays lusophone d'Afrique de l'ouest.
Une coalition constituée autour de l'historique Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), vieil adversaire du président Embalo, détenait la majorité absolue au Parlement depuis les législatives de juin 2023, forçant le président à une cohabitation tendue.
La Guinée-Bissau, l'un des pays les plus pauvres au monde et considéré comme l'un des plus gangrénés par la corruption, va depuis son indépendance vis-à-vis du Portugal de putschs en coups de force armés ou politiques.
Depuis la présidentielle de 2014, le pays s'est engagé sur la voie d'un retour à l'ordre constitutionnel, ce qui ne l'a pas préservé des turbulences. Elles ont persisté après l'élection de M. Embalo à la présidence en décembre 2019 pour un mandat de cinq ans.
Le terme de son mandat et la date de la prochaine présidentielle sont sujets à controverse.
M. Embalo a annulé le décret de juillet 2024 qui fixait les élections à cette date, a dit son conseiller politique Fernando Delfim Da Silva devant les journalistes au palais présidentiel à Bissau.
Selon l'avis du gouvernement, "les conditions ne sont pas réunies pour la tenue des élections à la date initialement fixée", dit le décret d'annulation.
Un nouveau décret devrait arrêter une nouvelle date, selon la présidence.
L'ajournement du scrutin était acquis depuis la fin de la semaine passée. M. Embalo avait confirmé samedi qu'il formaliserait le report cette semaine.
Le ministre de l'Administration territoriale Aristides Ocante da Silva avait déclaré que le temps était trop court pour résoudre des difficultés logistiques et financières.
M. Embalo a dissous le Parlement en décembre 2023 trois jours après des affrontements armés qu'il a présentés comme une tentative de coup d'Etat, énième illustration de l'instabilité chronique qui caractérise ce petit pays lusophone d'Afrique de l'ouest.
Une coalition constituée autour de l'historique Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), vieil adversaire du président Embalo, détenait la majorité absolue au Parlement depuis les législatives de juin 2023, forçant le président à une cohabitation tendue.
La Guinée-Bissau, l'un des pays les plus pauvres au monde et considéré comme l'un des plus gangrénés par la corruption, va depuis son indépendance vis-à-vis du Portugal de putschs en coups de force armés ou politiques.
Depuis la présidentielle de 2014, le pays s'est engagé sur la voie d'un retour à l'ordre constitutionnel, ce qui ne l'a pas préservé des turbulences. Elles ont persisté après l'élection de M. Embalo à la présidence en décembre 2019 pour un mandat de cinq ans.
Le terme de son mandat et la date de la prochaine présidentielle sont sujets à controverse.
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