DAKARACTU.COM Les tractations d’après- présidentielle, qui ont conduit à la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, semblaient augurer d’un accord de gouvernement pour le long terme entre les leaders de tous les partis qui avaient mené le combat pour bouter Abdoulaye Wade hors du pouvoir. Or, il apparaît que pour nombre de leaders de partis, ce n’est que duperie et attente d’opportunités nouvelles et futures. Sous une alliance de bon aloi, se cachent des dissensions fortes pour des objectifs extrêmement divers. Nul n’ignore les tensions qui existent entre Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse, ne serait-ce que pour l’appétence des deux pour le perchoir de l’Assemblée nationale. Personne ne peut réellement tenir pour vérité absolue les propos d’absolution des griefs qui existaient entre Macky Sall et Idrissa Seck.
La coalition de la présidentielle obéissait à un objectif précis. A présent, les agendas ne sont plus les mêmes pour la plupart des acteurs. Chaque leader réfute la place qui lui est réservée dans l’attelage gouvernemental et les places de DG ou de chef d’agences sont très disputées par les partis politiques. Ils tirent tous à hue et à dia, chacun veut sa part, et personne n’est réellement content. Mais, pour le moment, motus et bouche cousue. On fait comme si, le sourire au coin de lèvres pincées, comme si l’union était la règle. En dessous, on aiguise les couteaux qui sortiront des fourreaux dès après les législatives. Rien n’exclut d’ailleurs qu’un gouvernement de Macky Sall puisse être renversé par une motion de censure, tant les intérêts seront divergents. On sait que quand tous s’allient contre quelqu’un pour le renverser, c’est toujours pour mieux s’entredéchirer ensuite. Comme en 2000. Décidément.
La coalition de la présidentielle obéissait à un objectif précis. A présent, les agendas ne sont plus les mêmes pour la plupart des acteurs. Chaque leader réfute la place qui lui est réservée dans l’attelage gouvernemental et les places de DG ou de chef d’agences sont très disputées par les partis politiques. Ils tirent tous à hue et à dia, chacun veut sa part, et personne n’est réellement content. Mais, pour le moment, motus et bouche cousue. On fait comme si, le sourire au coin de lèvres pincées, comme si l’union était la règle. En dessous, on aiguise les couteaux qui sortiront des fourreaux dès après les législatives. Rien n’exclut d’ailleurs qu’un gouvernement de Macky Sall puisse être renversé par une motion de censure, tant les intérêts seront divergents. On sait que quand tous s’allient contre quelqu’un pour le renverser, c’est toujours pour mieux s’entredéchirer ensuite. Comme en 2000. Décidément.
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