La question de la succession du secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (Afp) anime les discussions de couloir, même si certains responsables cherchent à dégonfler la polémique. Recadrant le débat sur l’avenir de leur parti, le président de la Commission communication des cadres du parti dirigé par Moustapha Niasse et conseiller technique numéro 2 du ministre du Commerce, Bathie Ciss, pense que la question ne devrait même pas se poser. A ceux qui parlent encore de l’état de santé de leur leader, il explique : «C’est un parti jeune, et le Secrétaire général Moustapha Niasse est bien portant. Il a présidé le vote de la loi sur la baisse du loyer et a tenu 5 heures de débats.» À l’en croire, ce débat est alimenté par des gens «pressés». «Le parti n’a pas un problème d’avenir. A l’Afp, il y a des gens qui sont pressés et qui veulent que les choses se déterminent. Personne n’est éternel, il arrivera un jour où le secrétaire général ne pourra plus diriger le parti. Quand cela arrivera, le parti lui trouvera un successeur. Ce qui n’est pas acceptable, c’est que des gens se croient investis de mission et que les militants doivent les suivre», ajoute M. Ciss.
Selon l’ancien secrétaire chargé de la communication du mouvement national des jeunes progressistes, «toutes les structures du parti fonctionnent, excepté le mouvement des jeunes qui est inactif. Ce, souligne Bathie Ciss, même si le bureau politique ne s’est pas réuni depuis un certain temps, et cela se comprend parce qu’un bureau politique composé de 199 membres ne peut pas se réunir régulièrement». Évincé récemment au profit de Malick Guèye, il fulmine : «Cette décision de me décharger des fonctions de porte-parole des jeunes était mal à propos. Il y a un problème de management dans cette structure qui ne fonctionne pas du tout.»
Le Quotidien
Selon l’ancien secrétaire chargé de la communication du mouvement national des jeunes progressistes, «toutes les structures du parti fonctionnent, excepté le mouvement des jeunes qui est inactif. Ce, souligne Bathie Ciss, même si le bureau politique ne s’est pas réuni depuis un certain temps, et cela se comprend parce qu’un bureau politique composé de 199 membres ne peut pas se réunir régulièrement». Évincé récemment au profit de Malick Guèye, il fulmine : «Cette décision de me décharger des fonctions de porte-parole des jeunes était mal à propos. Il y a un problème de management dans cette structure qui ne fonctionne pas du tout.»
Le Quotidien