Banque mondiale : ‘’Si les performances des indicateurs clés dans la santé et l’éducation ne progressent pas …’’


 
Guidé par les priorités définies dans le Plan Sénégal émergent (Pse) du gouvernement et son second Plan d’action prioritaire (2019-23) ainsi que par les conclusions du dernier diagnostic-pays systématique, le Groupe de la Banque mondiale a défini ses trois axes prioritaires d’intervention. Des axes favorables aux populations Sénégalaises sur lesquels ladite institution mondiale a mis le doigt pour mieux orienter nos autorités étatiques dans la gestion des biens publics. 
 
Il s’agit, selon le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale, en premier lieu ‘’de renforcer le capital humain pour améliorer la productivité si les performances des indicateurs clés dans la santé et l’éducation ne progressent pas, un enfant qui naît aujourd’hui au Sénégal n’atteindra que 42% de son potentiel productif à l’âge adulte. Dans la continuité des avancées obtenues par ses projets dans les domaines de la protection sociale, de la santé et de l’éducation, la Banque mondiale entend passer à la vitesse supérieure, en renforçant les compétences de lecture et de calcul des élèves du primaire et du premier cycle secondaire ; en améliorant l’employabilité des jeunes ; et en donnant aux adolescentes et aux femmes un contrôle accru sur leur fécondité et leur productivité’’.


Le second point recommandé par la Banque mondiale relève de la nécessité pour le Sénégal de ‘’Stimuler la compétitivité et la création d’emplois : grâce à un meilleur accès aux informations sur le crédit et à la rationalisation de l’administration fiscale pour les petites et moyennes entreprises avec la plateforme eTax, le Sénégal est parvenu à améliorer le climat de l’investissement et a gagné 35 places dans l’indice Doing Business entre 2015 et 2020, passant du 161e au 123e rang. L’accent va désormais être mis sur l’amélioration de la connectivité numérique et physique à l’échelle nationale et régionale ; l’abaissement du coût de l’énergie et la réduction de l’empreinte carbone parallèlement à l’optimisation du mix énergétique ; la promotion du secteur tertiaire, y compris à travers les services financiers ; et la stimulation de la productivité et de la compétitivité de l’agriculture et des chaînes de valeur associées’’.
 
Les bonds positifs du Sénégal entre 2015 et 2020


‘’Bâtir des institutions et des communautés résilientes : face à l’urbanisation rapide du Sénégal et aux inégalités géographiques en matière d’accès à l’eau et à l’assainissement, la Banque mondiale s’emploiera à développer et protéger les écosystèmes et les infrastructures exposés au changement climatique ; garantir l’accès à l’eau et à l’assainissement dans les zones rurales et périurbaines marginalisées ; et accroître l’efficacité et la transparence de la gouvernance institutionnelle et des systèmes de protection sociale’’, est en effet le dernier point des trois axes prioritaires d’intervention défini par le Groupe de la Banque mondiale, ce jeudi 5 mars 2020, à Washington (Usa).


La stratégie évoquée, dans le communiqué parcouru par Dakaractu fait état de la volonté de ladite institution ‘’de généraliser, également, les technologies numériques, notamment dans l’éducation, l’agriculture, la protection sociale et la finance pour aider le Sénégal à entrer de plain-pied dans l’économie moderne. Elle accorde aussi une place centrale aux aspects liés au genre, en s’attachant spécifiquement à favoriser l’autonomisation des filles et des femmes, et promeut la résilience au changement climatique à travers ses différents domaines de priorité’’.

Il est dans ce sens, de rappeler l’importance du portefeuille de l’Ida (Association internationale de développement) au Sénégal. un portefeuille qui ‘’comprend actuellement 18 projets, pour un financement total de 1,8 milliard de dollars, et neuf projets régionaux correspondant à une enveloppe de 346,5 millions de dollars. Le portefeuille d’Ifc s’élève à environ 140 millions de dollars, avec des investissements importants dans le secteur de l’énergie et de la finance mais aussi en faveur des entreprises agro-industrielles locales. Les engagements de la Miga au Sénégal ressortent à 306,2 millions de dollars, son sixième plus gros encours en Afrique’’, a indiqué le document parcouru.
 
Vendredi 6 Mars 2020




Dans la même rubrique :