Depuis le 1er octobre, le village de Golmy, dans la commune de Balou, est englouti sous les eaux. Les habitants, sinistrés et désemparés, vivent dans une situation dramatique : maisons effondrées, routes coupées, électricité et eau potable inexistantes. L’école primaire, transformée en abri de fortune, est elle-même menacée d’inondation alors que la rentrée est prévue pour demain. « Nous ne savons plus où aller, nous avons faim, nous ne dormons plus », témoigne un villageois, la voix brisée. Le fleuve a débordé, les mares se sont déversées, et Golmy se retrouve aujourd’hui littéralement encerclé par les eaux, dans un silence assourdissant des autorités.
Face à ce désastre humain, la colère monte. Les habitants dénoncent l’indifférence totale de l’État, absent depuis le début des inondations. « Depuis le 1er jusqu’au 5, on n’a vu personne. » s’indigne un représentant local. Aucun secours, aucune tente, aucun pompier, aucune aide humanitaire. Pire encore, les sinistrés redoutent que l’histoire se répète : « L’année dernière, c’était la même chose, rien n’a été fait. » Alors que les pluies persistent, Golmy lance un cri du cœur à l’État, aux ONG et à la communauté internationale : sans aide immédiate, le village risque de disparaître, emporté par l’eau et l’oubli.
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