Une question de volonté
L’autonomisation est une question de volonté, c’est du moins l'avis du ministre des affaires étrangères, de la Francophonie et des centrafricains de l'étranger RCA, Mme Sylvie Baipo Temon. Pour la chef de la diplomatie centrafricaine, loin des discours politiques et du tintamarre médiatique, l’autonomisation du continent noir provient de la volonté de son peuple et de ses dirigeants. Mais loin des tapages médiatiques et des coups de force anticonstitutionnels, Mme Sylvie Baipo Temon reste et demeure convaincue que l’Afrique peut arriver à son autonomie si toutefois les africains acceptent de travailler ensemble pour trouver des solutions efficaces, équilibrées face aux défis de l'heure. « Je pense qu’il nous faut avoir une approche en terme de réformes structurelles mais qui est une approche africaine en terme de formation, de recrutement, de modérateur, en terme de spécialisations mais également faire montre de plus de solidarité et d’échanges pas seulement dans l’information, mais aussi en terme de renseignement. Nous voyons d’autres grands ensembles où le partenariat est beaucoup plus solidaire et nous devons tirer leçon de cela et travailler davantage sur nos propres conflits. Parce que s’il y a guerre dans tel ou tel autre État en Afrique c’est tout le continent qui est concerné. Donc nous devons faire front ensemble.
Nous avons également besoin de partager nos expériences de compétences au sein de l’Afrique. La problématique d’autonomisation n’est pas une problématique dans le sens de recherche de financements. Parce que nous en avons les moyens. Notre Afrique est annoncée comme étant l’avenir, en terme de population et de développement économique. Et nous avons les richesses qu’il nous faut. Donc, il nous faut de la volonté. Je pense que 54-55 pays peuvent largement se retrouver sur une table pour une cause commune, qui est celle des conflits des groupes armés et travailler ensemble pour trouver des solutions qui soient efficaces, équilibrées pour tous. Parce que nous avons participé à la seconde guerre mondiale. Donc c’est prouvé au combat que l’africain est efficace. Nous avons une génétique pour pouvoir faire face au combat, au conflit. Donc, il faudrait que l’Afrique soit marquée davantage par une solidarité ou une unité africaine voulue. Car l’autonomisation est une question de volonté. Et dans le cadre des partenariats que nous menons avec les différents partenaires techniques et financiers, je pense qu’il nous faut faire la revue de cette coopération. Pour assurer une coopération plus équitable, plus équilibrée. Pour rendre hommage à nos pères fondateurs de l’indépendance, l’Afrique devrait davantage tirer des leçons de cette solidarité dont ont fait montre les autres grands ensembles. Parce que seuls les grands ensembles pourraient résister aux situations du moment », renseigne la cheffe de la diplomatie centrafricaine.
Une vision commune
Pour autant, Mme Sylvie Baipo Temon, demeure convaincue que cette autonomisation tant chantée pour l’Afrique relève d’une vision. Une vision née de la prise de conscience des enjeux et de défis stratégiques sécuritaires et économiques de la planète et du continent noir en particulier. Une situation qui nécessite plus de solidarité entre les peuples d’Afrique. « Pour pouvoir assurer les défis sécuritaires, il faudrait que nous comprenions les enjeux de l’Afrique. Comprendre les enjeux de l’Afrique c’est comprendre quelles sont les causes de nos conflits. Le monde va mal, il y a beaucoup de conflits dans le monde, il y en a aussi beaucoup en Afrique en particulier. En ce qui nous concerne en Afrique, il nous faut entre nous africains, cesser de nous faire la guerre par procuration. Il est important, parce qu’on voit le plus souvent des africains tuer des africains. Donc c’est malheureux. Parce qu’il y a cette histoire que nous avons connue.
Il faut aussi en tant qu'africains affirmer davantage notre vision, la vision africaine. Nous avons deux cas, comme la guerre en Ukraine il nous faut être beaucoup plus solidaire et affirmer notre position face aux perceptions des choses. Aujourd’hui si le terrorisme fait des ravages en Afrique, c’est aussi surtout à cause de la déstabilisation de la Lybie. Certains de nos chefs d’État avaient pris la voix pour donner leur avis. Mais celle-ci n’avait pas été entendue à cette époque, d’où l’importance de marquer davantage de solidarité africaine et chercher à peser sur le poids de certaines décisions du monde. Surtout ces décisions qui nous mettent mal aujourd’hui. Nous avons en tant que peuple africain, le devoir de mémoire et nous avons aussi l’obligation vis-à-vis de nos populations. Parce que aussi évidemment pour citer le président Macky Sall, nous avons notre propre problème, notre propre conflit qui date en arrière », propose en guise de conclusion Mme Sylvie Baipo Temon.
L’appropriation, l’autre élément de riposte
Si la cheffe de la diplomatie centrafricaine table sur la volonté et une vision commune pour l’autonomisation stratégique sécuritaire et économique du continent africain, le président de la commission de la CEDEAO, quant à lui, insiste sur l’appropriation des solutions.
Pour Oumar Alieu Tournay, pour aspirer à une autonomisation, l’Afrique s’approprie impérativement des solutions à ses problèmes. Ce qui passe impérativement par le renforcement des capacités des États pour assurer leur souveraineté. « Si nous sommes d’accord sur la définition des sources d’insécurité dans notre continent, nous devons passer aux réponses qui doivent être les nôtres. Au niveau de la CEDEAO, nous avons compté quelques vingt réponses ou plus qui ont été proposées par ci, par là. Mais malheureusement ce sont des réactions fragmentées. Et cela n’a pas marché parce que les pays qui vont tirer avantage de ces réponses n’ont pas la capacité de participer à toutes ces réponses qui sont fragmentées. L’élément de cette riposte doit être l’appropriation.
Il faut que l’Afrique s’approprie les solutions à ses problèmes. Et comment pouvons-nous nous approprier ces solutions, ces solutions doivent être nos propres solutions. Nos partenaires doivent être dans la même dynamique. En plus des solutions locales, les partenariats devraient être autour de solutions endogènes. Les solutions locales doivent comporter un certain nombre d’éléments. D’abord nous devons pouvoir aider les pays qui sont affectés par des menaces à faire face au plan militaire. Ensuite, nous devons renforcer les capacités de ces États pour qu’ils puissent sentir leur présence dans les régions qui sont contrôlées par la rébellion armée ou groupes terroristes. Il ne sert à rien de libérer un territoire si vous ne pouvez pas faire sentir votre présence dans ce territoire. Il faut par conséquent renforcer les capacités des États pour qu’ils puissent être présents sur tout leur territoire, surtout dans les parties qui ont été occupées. Parmi les solutions locales, nous devons inclure les ripostes humanitaires. Si l’on prend les derniers évènements qui ont eu lieu au Burkina Faso, c'est que la plupart des régions connaissent des crises humanitaires très graves. Dans la plupart de ces parties, il n’y avait pas de nourriture. Donc si des groupes terroristes arrivent dans ces parties et parviennent à fournir d’une certaine nourriture, les gens vont se rallier à eux le plus rapidement possible. Donc la réaction humanitaire doit faire partie des ripostes que nous offrons. Comme l’a dit si bien le président Macky Sall, si nous avons des fonds, nous avons les financements nécessaires, nous pouvons offrir des solutions locales », renseigne le président de la commission de la CEDEAO.
Le renforcement du dialogue, un pilier impératif
Loin de prendre le contre-pied des différents interlocuteurs de Dakaractu sur cette thématique de l’autonomisation stratégique, sécuritaire et économique du continent africain, le représentant Spécial du secrétaire général des Nations Unies, Chef de UNOCA, au Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité ouvert ce lundi 24 Octobre 2022 à Dakar, M. Abdou Abarry est d’avis que toutes les initiatives qui tendent à l’autonomisation nécessitent un dialogue fécond et permanent entre les différentes parties concernées. Et pour le cas de figure, l’Afrique a besoin du renforcement du dialogue entre les différents États. Il y a également la mutualisation des efforts et des forces pour faire face aux défis de l’heure. « Quand on parle de question de paix et de sécurité en Afrique, on ne peut pas déléguer ou sous-traiter sa sécurité. L’Afrique est une terre d’opportunité. On a la richesse et le dynamisme de notre jeunesse et de nos femmes. On a des ressources naturelles immenses y compris les terres riches qui devraient nous obliger à ne pas demander aux autres de nous ravitailler par une aide alimentaire, mais plutôt d’assurer notre propre aide alimentaire.
Maintenant les ressources alimentaires nous les avons. Quand vous prenez un pays comme la RDC, le pays sera dans les 20-25 prochaines années à l’industrie automobile, ce que la Russie est aujourd’hui à cette industrie. Ce n’est pas quelque chose qu’il faut négliger. Mais il faut que ça soit bien géré et tirer davantage de ce potentiel positif que nous avons. On n’ignore pas qu’il y a des défis de paix de gouvernance de conflits intercommunautaires, des divisions souvent entre les États, la question de la gouvernance au niveau du continent avec les coups d’État. L’impact climatique est là. Mais devant tout cela qu’est-ce qu’il faut faire en terme de solution pour l’Afrique. Je pense qu’au niveau du continent Africain, on a tendance à attendre que les autres fassent quelque chose au lieu que nous même nous le fassions. Avec 54 pays, si nous devons nous retrouver sur une même table, les ressources pour la paix ne seraient pas aussi négligeables par rapport au niveau où elles sont aujourd’hui. Il faudrait apprendre à mutualiser nos efforts. La question de l’opérationnalisation de cette force en attente, de même le renforcement de nos capacités financières africaines se posent comme une manière de pouvoir sortir de cette situation », toujours selon Abdou Abarry. Suffisant pour dire que l’autonomisation de l’Afrique ne saurait jamais être un combat partiel, engagé par une tierce personne ou des chefs d’État. Mais cela demande plutôt une conjugaison d’efforts, de facteurs et d’idéologies pour construire une Afrique autonome et stable…
L’autonomisation est une question de volonté, c’est du moins l'avis du ministre des affaires étrangères, de la Francophonie et des centrafricains de l'étranger RCA, Mme Sylvie Baipo Temon. Pour la chef de la diplomatie centrafricaine, loin des discours politiques et du tintamarre médiatique, l’autonomisation du continent noir provient de la volonté de son peuple et de ses dirigeants. Mais loin des tapages médiatiques et des coups de force anticonstitutionnels, Mme Sylvie Baipo Temon reste et demeure convaincue que l’Afrique peut arriver à son autonomie si toutefois les africains acceptent de travailler ensemble pour trouver des solutions efficaces, équilibrées face aux défis de l'heure. « Je pense qu’il nous faut avoir une approche en terme de réformes structurelles mais qui est une approche africaine en terme de formation, de recrutement, de modérateur, en terme de spécialisations mais également faire montre de plus de solidarité et d’échanges pas seulement dans l’information, mais aussi en terme de renseignement. Nous voyons d’autres grands ensembles où le partenariat est beaucoup plus solidaire et nous devons tirer leçon de cela et travailler davantage sur nos propres conflits. Parce que s’il y a guerre dans tel ou tel autre État en Afrique c’est tout le continent qui est concerné. Donc nous devons faire front ensemble.
Nous avons également besoin de partager nos expériences de compétences au sein de l’Afrique. La problématique d’autonomisation n’est pas une problématique dans le sens de recherche de financements. Parce que nous en avons les moyens. Notre Afrique est annoncée comme étant l’avenir, en terme de population et de développement économique. Et nous avons les richesses qu’il nous faut. Donc, il nous faut de la volonté. Je pense que 54-55 pays peuvent largement se retrouver sur une table pour une cause commune, qui est celle des conflits des groupes armés et travailler ensemble pour trouver des solutions qui soient efficaces, équilibrées pour tous. Parce que nous avons participé à la seconde guerre mondiale. Donc c’est prouvé au combat que l’africain est efficace. Nous avons une génétique pour pouvoir faire face au combat, au conflit. Donc, il faudrait que l’Afrique soit marquée davantage par une solidarité ou une unité africaine voulue. Car l’autonomisation est une question de volonté. Et dans le cadre des partenariats que nous menons avec les différents partenaires techniques et financiers, je pense qu’il nous faut faire la revue de cette coopération. Pour assurer une coopération plus équitable, plus équilibrée. Pour rendre hommage à nos pères fondateurs de l’indépendance, l’Afrique devrait davantage tirer des leçons de cette solidarité dont ont fait montre les autres grands ensembles. Parce que seuls les grands ensembles pourraient résister aux situations du moment », renseigne la cheffe de la diplomatie centrafricaine.
Une vision commune
Pour autant, Mme Sylvie Baipo Temon, demeure convaincue que cette autonomisation tant chantée pour l’Afrique relève d’une vision. Une vision née de la prise de conscience des enjeux et de défis stratégiques sécuritaires et économiques de la planète et du continent noir en particulier. Une situation qui nécessite plus de solidarité entre les peuples d’Afrique. « Pour pouvoir assurer les défis sécuritaires, il faudrait que nous comprenions les enjeux de l’Afrique. Comprendre les enjeux de l’Afrique c’est comprendre quelles sont les causes de nos conflits. Le monde va mal, il y a beaucoup de conflits dans le monde, il y en a aussi beaucoup en Afrique en particulier. En ce qui nous concerne en Afrique, il nous faut entre nous africains, cesser de nous faire la guerre par procuration. Il est important, parce qu’on voit le plus souvent des africains tuer des africains. Donc c’est malheureux. Parce qu’il y a cette histoire que nous avons connue.
Il faut aussi en tant qu'africains affirmer davantage notre vision, la vision africaine. Nous avons deux cas, comme la guerre en Ukraine il nous faut être beaucoup plus solidaire et affirmer notre position face aux perceptions des choses. Aujourd’hui si le terrorisme fait des ravages en Afrique, c’est aussi surtout à cause de la déstabilisation de la Lybie. Certains de nos chefs d’État avaient pris la voix pour donner leur avis. Mais celle-ci n’avait pas été entendue à cette époque, d’où l’importance de marquer davantage de solidarité africaine et chercher à peser sur le poids de certaines décisions du monde. Surtout ces décisions qui nous mettent mal aujourd’hui. Nous avons en tant que peuple africain, le devoir de mémoire et nous avons aussi l’obligation vis-à-vis de nos populations. Parce que aussi évidemment pour citer le président Macky Sall, nous avons notre propre problème, notre propre conflit qui date en arrière », propose en guise de conclusion Mme Sylvie Baipo Temon.
L’appropriation, l’autre élément de riposte
Si la cheffe de la diplomatie centrafricaine table sur la volonté et une vision commune pour l’autonomisation stratégique sécuritaire et économique du continent africain, le président de la commission de la CEDEAO, quant à lui, insiste sur l’appropriation des solutions.
Pour Oumar Alieu Tournay, pour aspirer à une autonomisation, l’Afrique s’approprie impérativement des solutions à ses problèmes. Ce qui passe impérativement par le renforcement des capacités des États pour assurer leur souveraineté. « Si nous sommes d’accord sur la définition des sources d’insécurité dans notre continent, nous devons passer aux réponses qui doivent être les nôtres. Au niveau de la CEDEAO, nous avons compté quelques vingt réponses ou plus qui ont été proposées par ci, par là. Mais malheureusement ce sont des réactions fragmentées. Et cela n’a pas marché parce que les pays qui vont tirer avantage de ces réponses n’ont pas la capacité de participer à toutes ces réponses qui sont fragmentées. L’élément de cette riposte doit être l’appropriation.
Il faut que l’Afrique s’approprie les solutions à ses problèmes. Et comment pouvons-nous nous approprier ces solutions, ces solutions doivent être nos propres solutions. Nos partenaires doivent être dans la même dynamique. En plus des solutions locales, les partenariats devraient être autour de solutions endogènes. Les solutions locales doivent comporter un certain nombre d’éléments. D’abord nous devons pouvoir aider les pays qui sont affectés par des menaces à faire face au plan militaire. Ensuite, nous devons renforcer les capacités de ces États pour qu’ils puissent sentir leur présence dans les régions qui sont contrôlées par la rébellion armée ou groupes terroristes. Il ne sert à rien de libérer un territoire si vous ne pouvez pas faire sentir votre présence dans ce territoire. Il faut par conséquent renforcer les capacités des États pour qu’ils puissent être présents sur tout leur territoire, surtout dans les parties qui ont été occupées. Parmi les solutions locales, nous devons inclure les ripostes humanitaires. Si l’on prend les derniers évènements qui ont eu lieu au Burkina Faso, c'est que la plupart des régions connaissent des crises humanitaires très graves. Dans la plupart de ces parties, il n’y avait pas de nourriture. Donc si des groupes terroristes arrivent dans ces parties et parviennent à fournir d’une certaine nourriture, les gens vont se rallier à eux le plus rapidement possible. Donc la réaction humanitaire doit faire partie des ripostes que nous offrons. Comme l’a dit si bien le président Macky Sall, si nous avons des fonds, nous avons les financements nécessaires, nous pouvons offrir des solutions locales », renseigne le président de la commission de la CEDEAO.
Le renforcement du dialogue, un pilier impératif
Loin de prendre le contre-pied des différents interlocuteurs de Dakaractu sur cette thématique de l’autonomisation stratégique, sécuritaire et économique du continent africain, le représentant Spécial du secrétaire général des Nations Unies, Chef de UNOCA, au Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité ouvert ce lundi 24 Octobre 2022 à Dakar, M. Abdou Abarry est d’avis que toutes les initiatives qui tendent à l’autonomisation nécessitent un dialogue fécond et permanent entre les différentes parties concernées. Et pour le cas de figure, l’Afrique a besoin du renforcement du dialogue entre les différents États. Il y a également la mutualisation des efforts et des forces pour faire face aux défis de l’heure. « Quand on parle de question de paix et de sécurité en Afrique, on ne peut pas déléguer ou sous-traiter sa sécurité. L’Afrique est une terre d’opportunité. On a la richesse et le dynamisme de notre jeunesse et de nos femmes. On a des ressources naturelles immenses y compris les terres riches qui devraient nous obliger à ne pas demander aux autres de nous ravitailler par une aide alimentaire, mais plutôt d’assurer notre propre aide alimentaire.
Maintenant les ressources alimentaires nous les avons. Quand vous prenez un pays comme la RDC, le pays sera dans les 20-25 prochaines années à l’industrie automobile, ce que la Russie est aujourd’hui à cette industrie. Ce n’est pas quelque chose qu’il faut négliger. Mais il faut que ça soit bien géré et tirer davantage de ce potentiel positif que nous avons. On n’ignore pas qu’il y a des défis de paix de gouvernance de conflits intercommunautaires, des divisions souvent entre les États, la question de la gouvernance au niveau du continent avec les coups d’État. L’impact climatique est là. Mais devant tout cela qu’est-ce qu’il faut faire en terme de solution pour l’Afrique. Je pense qu’au niveau du continent Africain, on a tendance à attendre que les autres fassent quelque chose au lieu que nous même nous le fassions. Avec 54 pays, si nous devons nous retrouver sur une même table, les ressources pour la paix ne seraient pas aussi négligeables par rapport au niveau où elles sont aujourd’hui. Il faudrait apprendre à mutualiser nos efforts. La question de l’opérationnalisation de cette force en attente, de même le renforcement de nos capacités financières africaines se posent comme une manière de pouvoir sortir de cette situation », toujours selon Abdou Abarry. Suffisant pour dire que l’autonomisation de l’Afrique ne saurait jamais être un combat partiel, engagé par une tierce personne ou des chefs d’État. Mais cela demande plutôt une conjugaison d’efforts, de facteurs et d’idéologies pour construire une Afrique autonome et stable…
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