Assassinat du Général Qassem Soleimani : Ballet diplomatique à l'ambassade de la République Islamique d'Iran au Sénégal.


Photos de l'Ayatollah Khomeni, de l'actuel Guide suprême, Ali Khamenei accrochés au mur. Une table basse sur laquelle est posé un grand registre entouré des photos du guide suprême de la Révolution islamique et du Général Qassem Soleimani. Une assiette de dattes complète le tableau. C'est le décor de la grande salle d'accueil de l'ambassade à l'occasion de l'ouverture du registre de condoléances suite à l'assassinat de Qassem Soleimani en Irak par les États-Unis.
Les chargés d'affaires des représentations syrienne, sud-africaine et irakienne au Sénégal ainsi que les ambassadeurs du sultanat d'Oman et du Zimbabwé s'y sont relayés pour présenter leurs condoléances à la Républiquue islamique d'Iran à travers quelques lignes couchées sur le grand cahier ouvert à l'ambassade à compter de ce jour.
La communauté chiite sénégalaise n'a pas été en reste. Elle a été représentée par Cheikh Chérif Mballo. Des citoyens sénégalais, à l'image de cet homme, scandalisés par la frappe américaine qui a visé le vendredi 3 janvier le chef de la Force Quds des Gardiens de la Révolution, ont aussi fait le déplacement pour partager la peine des Iraniens.
Quant aux autorités sénégalaises, leur réaction se fait désirer.
À la place du nouvel ambassadeur empêché pour des raisons liées au protocole, c'est son assistant qui s'est adressé à la presse. Il a dressé un bref portrait du défunt.

Sa position dans l’échiquier étatique iranien et le choisi par les américains pour éliminer le Général Soleimani font dire à Oumar Diallo que c'est un acte de guerre qui ne restera pas impuni. 
Mardi 7 Janvier 2020




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