Voilà un an jour pour jour que l'ancien secrétaire général du mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) a été assassiné dans son village natal, Mlomp du Blouf, dans le département de Bignona. Il a été assassiné par une bande armée. Abdou Élinkine Diatta a été tué lors d'une cérémonie d'intronisation d'un de ses neveux, le dimanche 27 octobre 2019.
Le Major de l'armée à la retraite, Alpha Dia témoin de l'assassinat, parle pour la première fois de la tuerie qui a coûté la vie à trois personnes.
"Nous avions été à une intronisation d'un de ses neveux sur invitation d'Abdou Élinkine Diatta. Le dimanche matin, il y avait tous les chefs traditionnels du Blouf. J'ai pris beaucoup de photos. Quand nous sommes sortis de la maison, ils nous ont demandé de passer par la voie des rois. Sur place, j'ai vu que c'est une case où il faut faire une circumambulation. À l'instant même où ils étaient à une vingtaine de mètres de moi, j'ai entendu des crépitements. Étant militaire, j'ai su que c'est des armes de guerre. J'ai regardé le tireur, il m'a ordonné de quitter les lieux avec son doigt, j'ai refusé et j'ai continué à filmer. Il a tiré à nouveau, avant de mettre son fusil dans un sac qu'il avait sur son dos et de partir. C'est un jeune de teint clair. Il doit avoir la trentaine. Son frère m'a dit qu'Abdou est mort. Je ne l'avais pas cru parce qu'il gémissait encore", a raconté l'ancien militaire...
Le Major de l'armée à la retraite, Alpha Dia témoin de l'assassinat, parle pour la première fois de la tuerie qui a coûté la vie à trois personnes.
"Nous avions été à une intronisation d'un de ses neveux sur invitation d'Abdou Élinkine Diatta. Le dimanche matin, il y avait tous les chefs traditionnels du Blouf. J'ai pris beaucoup de photos. Quand nous sommes sortis de la maison, ils nous ont demandé de passer par la voie des rois. Sur place, j'ai vu que c'est une case où il faut faire une circumambulation. À l'instant même où ils étaient à une vingtaine de mètres de moi, j'ai entendu des crépitements. Étant militaire, j'ai su que c'est des armes de guerre. J'ai regardé le tireur, il m'a ordonné de quitter les lieux avec son doigt, j'ai refusé et j'ai continué à filmer. Il a tiré à nouveau, avant de mettre son fusil dans un sac qu'il avait sur son dos et de partir. C'est un jeune de teint clair. Il doit avoir la trentaine. Son frère m'a dit qu'Abdou est mort. Je ne l'avais pas cru parce qu'il gémissait encore", a raconté l'ancien militaire...
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