Arrêté à Conakry par les services spéciaux : Sale temps pour l’homme d’affaires libano-sénégalais Zoheir Didy.


Arrêté à Conakry par les services spéciaux : Sale temps pour l’homme d’affaires libano-sénégalais Zoheir Didy.
Sale temps pour l’industriel libano-sénégalais Zoheir Didy. Selon les informations de libération, ce dernier a été interpellé en Guinée par les redoutables enquêteurs du Secrétariat général des services spéciaux, de la lutte contre la drogue et le crime organisé et l'Office de répression des délits économiques et financiers. Propriétaire de Sofal-Guinée, ce dernier est accusé d'exploitation clandestine d'une usine, aux normes scandaleuses, qui fabrique des produits alimentaires, cosmétiques et des détergents ».
Et le moins que l’on puisse est que le colonel Moussa Tiègboro, Secrétaire général à la Présidence, chargé des services spéciaux, de la lutte contre la drogue et le crime organisé, ne va pas lâcher prise : « Sofal-Guinée reste fermée toute la journée pendant que les gens travaillent à l’intérieur. C’est même un four crématoire. Ils travaillent pour enrichir illicitement un monsieur. Il faut être un chasseur de singe pour découvrir l’enseigne de cette société. Ce monsieur travaille en Guinée depuis 2001. Ce qui veut dire que le marché guinéen a un sérieux problème. Parce qu’on ne peut pas déverser tous ces produits sans aucun contrôle (...). Depuis son interpellation, j’ai reçu plus de mille appels téléphoniques, on dirait qu’on a interpellé le fils du prophète ».
Le colonel Moussa Tiégboro d'ajouter : « C’est tout le monde qui m’appelle, on dirait que ce n’est pas un malfrat. Je suis écœuré et c’est grave pour un monsieur qui fabrique plus de 200 gammes de produits. Il est poursuivi non seulement pour délit économique mais aussi, pour crime organisé. Ce monsieur vit seul en Guinée. toute sa famille se trouve au Sénégal (...). il a un personnel de six personnes qu’il paye 500 mille francs guinéens par mois par personne. Son personnel travaille sans protection. Ce monsieur pense que tout est possible en Guinée. A partir de l’instant, c’est une lutte à outrance qui a débuté. Nous irons jusqu’au bout conformément à la volonté du chef de l’État Alpha Condé ».
Jeudi 23 Mai 2019




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