
La Ligue sénégalaise des droits humains n'a pas apprécié la procédure judiciaire qui est faite sur l'affaire concernant le président d'Horizons sans frontières, Boubacar Sèye. C'est le secrétaire exécutif de la Ligue, Mr Alassane Seck, qui a donné le point de vue de leur organisation en considérant qu'ils ont été très préoccupés depuis le premier jour où ils ont appris que Boubacar Sèye était arrêté à l'aéroport. D'abord, la manière dont il a été détenu de manière délibérée à l'aéroport. C'est donc, pour le secrétaire exécutif de la ligue "une façon d'humilier le président de Horizons sans frontières".
Par ailleurs, le combattant des droits humains considère que cette arrestation est excessive. "Pour une diffamation, on peut faire le jugement car, s'il n'y a pas de diffamation, on lui a porté simplement tort. S'il n'a pas diffamé, il est donc présumé innocent". Tenant compte de la fragilité de la personne qu'est Boubacar Sèye, "mettre en prison celui-ci juste après 4 jours de garde à vue est simplement scandaleux", dénonce Mr Seck.
Pour lui, il fallait attendre le jugement pour que le juge en décide. Toutefois, il condamne le fait que sur la base du procureur et du doyen des juges, Boubacar Sèye soit injustement détenu en prison.
En plus, précisera Alassane Seck, joint au téléphone par Dakaractu, "il fallait au moins essayer de démentir ses propos par un communiqué. Mais aussi, laisser les juges apprécier d'autant plus qu'en matière de diffamation, il faut nommer la personne". Il ne sert donc à rien, selon Mr Seck, de chercher la petite-bête et d'évoquer "l'imminence d'un mandat de dépôt lorsqu'on est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles".
Pour un Sénégal qui se veut moderne, "il faut qu'on arrête de mettre en prison systématiquement les gens". Dès lors, le secrétaire exécutif de la ligue sénégalaise des droits humains estime que "s'il faut porter plainte auprès des Nations Unies, de l'Union Africaine, ou de l'Unions Européenne, leur organisation procédera à ces démarches pour une meilleure prise en compte des droits humains."
Par ailleurs, le combattant des droits humains considère que cette arrestation est excessive. "Pour une diffamation, on peut faire le jugement car, s'il n'y a pas de diffamation, on lui a porté simplement tort. S'il n'a pas diffamé, il est donc présumé innocent". Tenant compte de la fragilité de la personne qu'est Boubacar Sèye, "mettre en prison celui-ci juste après 4 jours de garde à vue est simplement scandaleux", dénonce Mr Seck.
Pour lui, il fallait attendre le jugement pour que le juge en décide. Toutefois, il condamne le fait que sur la base du procureur et du doyen des juges, Boubacar Sèye soit injustement détenu en prison.
En plus, précisera Alassane Seck, joint au téléphone par Dakaractu, "il fallait au moins essayer de démentir ses propos par un communiqué. Mais aussi, laisser les juges apprécier d'autant plus qu'en matière de diffamation, il faut nommer la personne". Il ne sert donc à rien, selon Mr Seck, de chercher la petite-bête et d'évoquer "l'imminence d'un mandat de dépôt lorsqu'on est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles".
Pour un Sénégal qui se veut moderne, "il faut qu'on arrête de mettre en prison systématiquement les gens". Dès lors, le secrétaire exécutif de la ligue sénégalaise des droits humains estime que "s'il faut porter plainte auprès des Nations Unies, de l'Union Africaine, ou de l'Unions Européenne, leur organisation procédera à ces démarches pour une meilleure prise en compte des droits humains."
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