Anne Françoise Diouf suite à son éviction par Tapha Gaye : « Je répondais à 100% à tout ce qu’on me demandait, tactiquement, techniquement et physiquement… »


Anne Françoise Diouf suite à son éviction par Tapha Gaye : « Je répondais à 100% à tout ce qu’on me demandait, tactiquement, techniquement et physiquement… »
Anne Françoise Diouf (23 ans, 1m93), la nouvelle basketteuse  d’Opale Basket club de Calais (L2 féminine, France) n’a pas encore digéré son éviction de la sélection nationale sénégalaise après avoir été choisie pour participer à l’Afrobasket.

Dans un entretien accordé à Diantbi, la jeune Lionne n’a pas caché son étonnement et sa déception teintée d’une grande amertume, à la suite de cette terrible décision du coach Moustapha Gaye…

Après avoir quitté la tanière, elle explique comment la nouvelle lui a été annoncée « Le coach Tapha (Gaye) m’a dit la même chose que ce qui est écrit dans le communiqué (de la Fédération sénégalaise de basketball). C’est-à-dire le déséquilibre du jeu intérieur (secteur des pivots…) Je crois qu’il avait besoin d’un pivot plus fort et de plus grande de taille que moi. C’est la compréhension que j’ai de sa décision. Maintenant, la rumeur véhiculée sur ma blessure n’est pas avérée… Je me porte très bien ! »

Pourtant, quelques heures après le communiqué de la fédération sénégalaise de basketball, la rumeur selon laquelle la joueuse était blessée, avait fait le tour de la toile. Une information qu’elle a balayée d’un revers de main. 

Si la thèse de la « sanction » disciplinaire avait aussi été évoquée, Anne Françoise précisera ceci : « Je n’ai aucun problème avec qui que ce soit dans l’équipe, le staff technique et même au niveau de la Fédération. Je viens aux entraînements et après je rentre. Je ne faisais que ça, car c’est ce qu’on m’a appris aux États-Unis. Lors des séances, j’applique les directives de l’entraîneur et à l’hôtel, je suis constamment dans ma chambre… Et je crois que je répondais à 100% à tout ce qu’on me demandait (tactiquement, techniquement et physiquement) sur le terrain. Peut-être qu’il y a des choses que j’ignore… » Un comportement qui serait donc assez exemplaire et professionnel pour écarter cette piste. 

À quelques foulées du début de cet Afrobasket féminin (17 au 26 septembre 2020, au Cameroun), la tanière a dû être un peu déstabilisée par ce mini séisme.

D’ailleurs, elle l’évoquera lors de cet entretien… « Les autres joueuses avaient mal autant que moi. Avant de partir, j’ai pris le temps de parler à chacune. Elles m’ont souhaité le meilleur par rapport à ma carrière et, à mon tour, je leur ai souhaité une bonne chance pour l’Afrobasket… Elles avaient mal et cela pouvait se lire sur leurs visages
…. »
Lundi 13 Septembre 2021




Dans la même rubrique :