Ses services accusés d'être à l'origine de la polémique sur la Dipa concernant la Compagnie sucrière sénégalaise, le ministre du commerce s'est lavé à grande eau.
Lors d'une conférence de presse publique, le ministre du commerce et des petites et moyennes industries, a indiqué que c'est tout un travail collectif qui est effectué par les services de l'État afin de permettre à une entreprise de bénéficier de la Dipa.
"Pour qu'une industrie puisse bénéficier de la dipa il y a un travail effectué par les services du ministère de l'industrie à travers la direction du développement industriel. C'est cette direction qui évalue les besoins de l'entreprise et lui fait une attestation, sur la base de cette attestation cette entreprise se rend au service de la direction du commerce pour demander une dipa. Et sur cette base l'entreprise peut faire l'importation".
Concernant la polémique, le ministre du commerce de préciser : "il y a 66.000 tonnes de sucre mises à la consommation directe. Sur ces 66.000 tonnes, 20.000 sont attribuées à la CSS et aujourd'hui ceux dont on parle ce sont ces 20.000 tonnes importées par la CSS et qui n'ont pas pu être écoulées dans le marché."
Aminata Assomme Diatta de rappeler également que la CSS n'est pas en mesure de satisfaire les besoins de marché local en sucre. "Je voudrais rappeler que la CSS n'est pas en mesure de satisfaire les besoins du marché local en sucre et cela depuis très longtemps.
Ainsi, face à cette situation récurrente, le ministère du commerce qui a en charge l'approvisionnement correct du marché en collaboration avec la CSS, vérifie chaque année les stocks dont dispose l'entreprise. Ce qui lui permet d'anticiper sur le gap de la production en tenant compte des besoins de consommation en sucre. Une fois le gap terminé, les services proposent une répartition des quotas entre la CSS et les importateurs. Et enfin, les services indiquent et notifient à la CSS, la quantité qui lui est attribuée", tente toujours de rassurer Aminata Assomme Diatta, qui invite tous les acteurs du secteur à de larges concertations pour lever toute équivoque.
"Le ministère du commerce est certes chargé de l'approvisionnement correct du marché, mais c'est aussi et surtout le médecin de famille de l'entreprise sénégalaise. Et alors, comment peut-il se permettre de détruire l'un des fleurons de l'industrie, à plus forte raison la CSS qui a une histoire avec le Sénégal. Je pense particulièrement aux employés de la CSS et à leurs familles et je leur réaffirme la disponibilité du ministère pour travailler ensemble, ce qui permettra d'éviter toute protestation. Dans cette même logique, j'invite la CSS et l'ensemble des acteurs du secteur à de larges concertations sur le secteur et cette rencontre permettra de lever toute équivoque et permettre de trouver des solutions définitives aux difficultés que le secteur rencontre depuis ces dernières années".
Lors d'une conférence de presse publique, le ministre du commerce et des petites et moyennes industries, a indiqué que c'est tout un travail collectif qui est effectué par les services de l'État afin de permettre à une entreprise de bénéficier de la Dipa.
"Pour qu'une industrie puisse bénéficier de la dipa il y a un travail effectué par les services du ministère de l'industrie à travers la direction du développement industriel. C'est cette direction qui évalue les besoins de l'entreprise et lui fait une attestation, sur la base de cette attestation cette entreprise se rend au service de la direction du commerce pour demander une dipa. Et sur cette base l'entreprise peut faire l'importation".
Concernant la polémique, le ministre du commerce de préciser : "il y a 66.000 tonnes de sucre mises à la consommation directe. Sur ces 66.000 tonnes, 20.000 sont attribuées à la CSS et aujourd'hui ceux dont on parle ce sont ces 20.000 tonnes importées par la CSS et qui n'ont pas pu être écoulées dans le marché."
Aminata Assomme Diatta de rappeler également que la CSS n'est pas en mesure de satisfaire les besoins de marché local en sucre. "Je voudrais rappeler que la CSS n'est pas en mesure de satisfaire les besoins du marché local en sucre et cela depuis très longtemps.
Ainsi, face à cette situation récurrente, le ministère du commerce qui a en charge l'approvisionnement correct du marché en collaboration avec la CSS, vérifie chaque année les stocks dont dispose l'entreprise. Ce qui lui permet d'anticiper sur le gap de la production en tenant compte des besoins de consommation en sucre. Une fois le gap terminé, les services proposent une répartition des quotas entre la CSS et les importateurs. Et enfin, les services indiquent et notifient à la CSS, la quantité qui lui est attribuée", tente toujours de rassurer Aminata Assomme Diatta, qui invite tous les acteurs du secteur à de larges concertations pour lever toute équivoque.
"Le ministère du commerce est certes chargé de l'approvisionnement correct du marché, mais c'est aussi et surtout le médecin de famille de l'entreprise sénégalaise. Et alors, comment peut-il se permettre de détruire l'un des fleurons de l'industrie, à plus forte raison la CSS qui a une histoire avec le Sénégal. Je pense particulièrement aux employés de la CSS et à leurs familles et je leur réaffirme la disponibilité du ministère pour travailler ensemble, ce qui permettra d'éviter toute protestation. Dans cette même logique, j'invite la CSS et l'ensemble des acteurs du secteur à de larges concertations sur le secteur et cette rencontre permettra de lever toute équivoque et permettre de trouver des solutions définitives aux difficultés que le secteur rencontre depuis ces dernières années".
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