Affaire forêt classée de Boffa Bayotte : Les familles appellent la société civile à se prononcer…


Suite à l’annonce de la grève de la faim déclenchée par les détenus dans l’affaire de la tuerie de la forêt classée de Bayotte, leurs familles se sont précipitées à la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor où ils croupissent depuis 3 ans et 11 mois pour leur apporter leur soutien indéfectible.

Devant la presse, en majorité des femmes, ont décrié le mutisme de la société civile dans cette affaire qui s’est passée à Ziguinchor. Elles sont très furieuses contre ce que les femmes et familles des détenus appellent mutisme inquiétant et un abandon de leurs maris et pères de famille. 

À cause de cet emprisonnement, comme le disent-elles, l'épouse d’un détenu s’est laissée engrosser par un soldat pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille. Et pis, ce même soldat a engrossé la fille de son amant. Des faits que déplorent ces femmes qui ne demandent qu’une seule chose, la libération de leur mari.

Pour rappel, le 06 janvier 2018, quatorze bûcherons ont été assassinés par des hommes armés dans la forêt de Bayotte dans le département de Ziguinchor au sud vers la frontière avec la Guinée Bissau. Quelques jours après, il s’en est suivi l’arrestation d’une vingtaine de personnes dont le journaliste René Capin Bassène, l’agent de La Poste Omar Ampoye Bodian, le chef du village de Toubacouta qui a rendu l’âme en prison et tant d’autres habitants dudit village. 

Nous y reviendrons...
Mardi 7 Décembre 2021




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