![Affaire des nervis chez les opposants : Bara Gaye a obéi à un ordre direct du Palais. Affaire des nervis chez les opposants : Bara Gaye a obéi à un ordre direct du Palais.](https://www.dakaractu.com/photo/art/default/3396518-4883563.jpg?v=1320067574)
DAKARACTU.COM - Le jour où la justice devait se prononcer sur la peine à appliquer à Malick Noël Seck, la présence de gros bras devant les domiciles d’Ousmane Tanor Dieng et de Moustapha Niasse avait été signalée et avait ému l’opinion. Cela laissait penser à une nouvelle stratégie d’intimidation du pouvoir à l’encontre des opposants. Dakaractu est en mesure de vous confirmer que cette manœuvre intimidante a été menée par le patron de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl, le mouvement de jeunesse du parti au pouvoir), Bara Gaye, et qu’il a pris ses ordres directement du palais de la République. L’argument de la présidence est qu’il fallait transférer la peur et la pression sur les opposants et les mettre sur la défensive. L’ordre était juste d’apeurer, mais d’éviter l’acte violent. Ce qui s’est effectivement déroulé. Il convient de rappeler qu’après les émeutes particulièrement violentes du27 juin, de nombreux dignitaires du pouvoir avaient eu à déménager, à se terrer dans des hôtels de la place. Ils ont voulu de la sorte desserrer l’étau et transférer la psychose sur les adversaires du régime. Façon de leur dire que les libéraux avaient aussi des capacités de nuisance, et qu’ils n’ignoraient rien de leurs adresses et de leurs habitudes.
Bara Gaye lui-même, au soir de l’attaque du 27 juin contre le domicile de Serigne Mbacké Ndiaye, porte-parole du gouvernement, à la faveur de violentes émeutes, avait déclaré que les partisans du président Wade savaient eux aussi où habitaient les pontes de l’opposition, pour les mettre en garde et face à leurs responsabilités. Bref, une vérification du proverbe latin qui dit : « Si vis pacem, para bellum ». Si tu veux la paix, prépares la guerre.
Bara Gaye lui-même, au soir de l’attaque du 27 juin contre le domicile de Serigne Mbacké Ndiaye, porte-parole du gouvernement, à la faveur de violentes émeutes, avait déclaré que les partisans du président Wade savaient eux aussi où habitaient les pontes de l’opposition, pour les mettre en garde et face à leurs responsabilités. Bref, une vérification du proverbe latin qui dit : « Si vis pacem, para bellum ». Si tu veux la paix, prépares la guerre.
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