
Me Ciré Clédor Ly a encore introduit une demande pour ses clients dans l’affaire de la tuerie qui a lieu le 06 janvier 2018 dans la forêt classée de Boffa-Bayotte dans la région de Ziguinchor.
Face à la presse à sa sortie de la Chambre d’accusation du tribunal de grande instance de Ziguinchor, l’avocat annonce qu’il a introduit une demande de liberté provisoire pour ses clients. « Comme jusqu’à présent pas d’enquête, nous avons plaidé pour la liberté provisoire », informe l’avocat.
Poursuivant sa « plaidoirie » face aux journalistes, Me Ciré Clédor Ly souligne que « nous avons demandé le renvoi de la demande d’expertise d’audition et de confrontation de témoin à une date pour nous permettre de renforcer notre dossier parce que notre but c’est de convaincre la chambre d’accusation ».
Il argue que « les actes d’investigation que nous avons demandés pour la manifestation de la vérité ne peuvent pas être refusés par le juge d’instruction. Voilà pourquoi nous avons saisi la chambre d’accusation. Malheureusement, elle n’a pas joint toutes les procédures », regrette l’avocat.
Cependant, il a noté d’autres irrégularités qu’il a évoquées face à la presse. À ce niveau, il charge le juge d’instruction. « Il est temps que notre police judiciaire ou les enquêtes de police et de gendarmerie fassent l’objet de vérification par les juges d’instruction. L’article 72 du code de procédure pénal dit que « les éléments de l’information doivent être les éléments recueillis par les officiers de la police judiciaire, doivent être vérifiés par les juges d’instruction ». Mais les juges ne vérifient rien du tout. Ils vous apportent dans une salle climatisée, ils vous posent des questions, ils ne vérifient aucun élément », se désole l’avocat de René Capin, Oumar Ampoye Bodian et autres prévenus.
« Je dis formellement que sur toutes les personnes que je défends, une trentaine, 25 personnes d’entre elles ne savent même pas ce que c’est le Mfdc et pourtant on essaie de faire comprendre à l’opinion internationale que c’est le Mfdc qui a envoyé des tueurs, des gens qui ne savent même pas ce que c’est une cartouche. Quand je leur parle de cartouche, ils me parlent de fusil. Quand je leur parle de fusil, ils me parlent de cartouche », conclut l’avocat.
Face à la presse à sa sortie de la Chambre d’accusation du tribunal de grande instance de Ziguinchor, l’avocat annonce qu’il a introduit une demande de liberté provisoire pour ses clients. « Comme jusqu’à présent pas d’enquête, nous avons plaidé pour la liberté provisoire », informe l’avocat.
Poursuivant sa « plaidoirie » face aux journalistes, Me Ciré Clédor Ly souligne que « nous avons demandé le renvoi de la demande d’expertise d’audition et de confrontation de témoin à une date pour nous permettre de renforcer notre dossier parce que notre but c’est de convaincre la chambre d’accusation ».
Il argue que « les actes d’investigation que nous avons demandés pour la manifestation de la vérité ne peuvent pas être refusés par le juge d’instruction. Voilà pourquoi nous avons saisi la chambre d’accusation. Malheureusement, elle n’a pas joint toutes les procédures », regrette l’avocat.
Cependant, il a noté d’autres irrégularités qu’il a évoquées face à la presse. À ce niveau, il charge le juge d’instruction. « Il est temps que notre police judiciaire ou les enquêtes de police et de gendarmerie fassent l’objet de vérification par les juges d’instruction. L’article 72 du code de procédure pénal dit que « les éléments de l’information doivent être les éléments recueillis par les officiers de la police judiciaire, doivent être vérifiés par les juges d’instruction ». Mais les juges ne vérifient rien du tout. Ils vous apportent dans une salle climatisée, ils vous posent des questions, ils ne vérifient aucun élément », se désole l’avocat de René Capin, Oumar Ampoye Bodian et autres prévenus.
« Je dis formellement que sur toutes les personnes que je défends, une trentaine, 25 personnes d’entre elles ne savent même pas ce que c’est le Mfdc et pourtant on essaie de faire comprendre à l’opinion internationale que c’est le Mfdc qui a envoyé des tueurs, des gens qui ne savent même pas ce que c’est une cartouche. Quand je leur parle de cartouche, ils me parlent de fusil. Quand je leur parle de fusil, ils me parlent de cartouche », conclut l’avocat.
Autres articles
-
Vdn : Un homme mortellement fauché par un véhicule.
-
Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 27 janvier 2021.
-
Entre relâchement, manque de dispositifs sanitaires et absence notoire de clients : Le casse-tête des commerçants du marché zinc, confinés dans un monde pire que la Covid-19.
-
Affaire Pharmacie Dakaroise : La réplique de la propriétaire au Directeur de la Pharmacie et du Médicament.
-
Affaire arrestations Mbour 4 extension : D. Ba et A. Sow relaxés les autres écopent 3 mois avec sursis