Adnan Abou Walid as Sahraoui dans le viseur des américains : La traque toujours d’actualité, selon le Général Dagvin Anderson.


Les États-Unis ont déjà mis la tête du jihadiste Adnan Abou Walid as Sahraoui à prix après l’embuscade qui a tué 04 bérets verts américains à Tongo-Tongo, au Niger. Trois ans après, la traque de ce jihadiste qui dirige la branche saharienne de la province de l’État islamique en Afrique de l’Ouest est toujours d’actualité. C’est du moins ce qu’a affirmé le Major-Général Dagvin Anderson qui animait une conférence de presse par visioconférence, ce mardi 04 août. 

« On est en train de poursuivre ce jihadiste et ses affiliés », a d’emblée reconnu l’officier supérieur américain. Cependant, il reconnaît que la traque de l’ancien cadre d’Almourabitoune se fait en intelligence avec « nos partenaires ». « C’est le même partenariat qui nous avait permis de trouver Droukdel (émir d’Al Qaida au Maghreb Islamique tué au Mali le 03 juin dans une opération de l’armée française). C’est un effort commun », précise-t-il.

Ancien cadre du Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest, Adnan Abou Walid as Sahraoui a fait allégeance au groupe État  islamique en 2015 au nom d’Almourabitoune. Le commandement central a reconnu son affiliation, un peu plus d'un an plus tard. 

Son groupe qui est devenu plus une franchise de la province de l’État islamique de l’Ouest dans le Sahel, s’est fait remarquer en 2019 pour avoir mis en difficulté les armées du Niger, du Mali et du Burkina Faso dans la zone des trois frontières connue sous le nom de Liptako-Gourma. Des attaques sanglantes ont visé des positions avancées des forces de défense de ces trois pays et ont fait des dizaines de morts parmi les soldats. Ces actions répétitives ont décidé la France et les pays dy G5 Sahel à réorienter, voire prioriser la lutte contre ce groupe. 
Mardi 4 Août 2020




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