Une affaire d'abus de confiance portant sur la somme de 35,519 millions Fcfa en relation avec du mobilier de maison, a atterri ce 2 août, au tribunal correctionnel de Dakar.
En effet, le sieur M. L. Diouf propriétaire de Mounif-GmSA qui s'est senti lésé dans cette affaire de vente de matériel, a attrait devant la barre des flagrants délits, C. A. T. Kane, patron de la société Equipement Express.
Le plaignant qui, manifestement collaborait avec ce dernier, a expliqué avoir remis de la marchandise d'une valeur de plus de 35 millions FCFA au prévenu qui n'a pas tenu son engagement de reversement.
"C. A. T. Kane est un collaborateur à qui, je donnais de la marchandise en vue de la revendre auprès de travailleurs pour après me reverser l'argent. Au début de nos premiers rapports, je lui avais remis du matériel d'une valeur de 6 millions Fcfa qu'il a, dans le délai imparti, réussi à reverser avant que je lui en donne plus", a soutenu face au juge, M. L. Diouf.
"Cette fois-ci, il ne m'a pas versé, mais pire, il a disparu avec le matériel et l'argent", a poursuivi le plaignant.
Dans son interrogatoire, le prévenu a reconnu les faits qui lui sont reprochés et explique n'avoir pas reçu à temps l'argent qui devait servir au reversement. Le mis en cause qui s'est engagé à payer l'intégralité de sa dette a, par le biais de sa défense assurée par Me Aly Kane et Cie, procédé devant la barre au versement d'une caution de 5 millions Fcfa pour un arrangement dans cette affaire.
"J'ai reçu de la marchandise de mobilier de lui (M. L. Diouf) à revendre à des travailleurs. Je devais lui reverser son argent, mais j'étais contraint à des difficultés qui m'ont empêché de payer. Je m'engage à lui payer l'intégralité de la dette", a confié à la barre l'accusé.
Il ressort des débats d'audience dans ce dossier que l'entreprise Mounif-GmSA et la société Equipement Express s'étaient engagées dans un contrat de sous-traitance que C. A. T. Kane avait lui-même avait rédigé.
Dans sa réquisition, le parquet a confirmé l'existence du délit lié à l'abus de confiance et a plaidé pour une application juste de la loi pénale.
La partie civile a versé dans la même position que le ministère public et invoque la faute.
"Nous avons accepté cet arrangement avec le versement de 5 millions Fcfa de la défense, mais il n'y a pas de doute sur l'existence du délit d'abus de confiance. Nous demandons l'application des dispositions 557 du code qui invoque la faute", a plaidé Me Aboubacry Barro.
Quant à la défense, assurée par Me Aly Kane et Cie, son client a fait preuve de bonne foi.
"Cheikh Ahmed Tidiane Kane n'a fait aucune difficulté pour reconnaître les faits qui lui sont reprochés. Il a fait preuve de bonne foi. Il a pris en relation avec sa famille, l'engagement ferme de désintéresser la partie civile", ont expliqué les conseils.
Pour eux, c'est la première fois que C. A. T. Kane comparaît devant une juridiction et a exprimé son engagement de payer les 30 millions Fcfa en raison de 5 millions Fcfa par mois. Sous ce rapport, ils ont demandé sa relaxe invitant la cour à une application bienveillante de la loi pour lui permettre de reprendre ses activités et de pouvoir payer sa dette.
Dans sa délibération, le tribunal a condamné le sieur C. A. T. Kane à 1 an d'emprisonnement assorti de sursis et au paiement des 30 millions Fcfa.
En effet, le sieur M. L. Diouf propriétaire de Mounif-GmSA qui s'est senti lésé dans cette affaire de vente de matériel, a attrait devant la barre des flagrants délits, C. A. T. Kane, patron de la société Equipement Express.
Le plaignant qui, manifestement collaborait avec ce dernier, a expliqué avoir remis de la marchandise d'une valeur de plus de 35 millions FCFA au prévenu qui n'a pas tenu son engagement de reversement.
"C. A. T. Kane est un collaborateur à qui, je donnais de la marchandise en vue de la revendre auprès de travailleurs pour après me reverser l'argent. Au début de nos premiers rapports, je lui avais remis du matériel d'une valeur de 6 millions Fcfa qu'il a, dans le délai imparti, réussi à reverser avant que je lui en donne plus", a soutenu face au juge, M. L. Diouf.
"Cette fois-ci, il ne m'a pas versé, mais pire, il a disparu avec le matériel et l'argent", a poursuivi le plaignant.
Dans son interrogatoire, le prévenu a reconnu les faits qui lui sont reprochés et explique n'avoir pas reçu à temps l'argent qui devait servir au reversement. Le mis en cause qui s'est engagé à payer l'intégralité de sa dette a, par le biais de sa défense assurée par Me Aly Kane et Cie, procédé devant la barre au versement d'une caution de 5 millions Fcfa pour un arrangement dans cette affaire.
"J'ai reçu de la marchandise de mobilier de lui (M. L. Diouf) à revendre à des travailleurs. Je devais lui reverser son argent, mais j'étais contraint à des difficultés qui m'ont empêché de payer. Je m'engage à lui payer l'intégralité de la dette", a confié à la barre l'accusé.
Il ressort des débats d'audience dans ce dossier que l'entreprise Mounif-GmSA et la société Equipement Express s'étaient engagées dans un contrat de sous-traitance que C. A. T. Kane avait lui-même avait rédigé.
Dans sa réquisition, le parquet a confirmé l'existence du délit lié à l'abus de confiance et a plaidé pour une application juste de la loi pénale.
La partie civile a versé dans la même position que le ministère public et invoque la faute.
"Nous avons accepté cet arrangement avec le versement de 5 millions Fcfa de la défense, mais il n'y a pas de doute sur l'existence du délit d'abus de confiance. Nous demandons l'application des dispositions 557 du code qui invoque la faute", a plaidé Me Aboubacry Barro.
Quant à la défense, assurée par Me Aly Kane et Cie, son client a fait preuve de bonne foi.
"Cheikh Ahmed Tidiane Kane n'a fait aucune difficulté pour reconnaître les faits qui lui sont reprochés. Il a fait preuve de bonne foi. Il a pris en relation avec sa famille, l'engagement ferme de désintéresser la partie civile", ont expliqué les conseils.
Pour eux, c'est la première fois que C. A. T. Kane comparaît devant une juridiction et a exprimé son engagement de payer les 30 millions Fcfa en raison de 5 millions Fcfa par mois. Sous ce rapport, ils ont demandé sa relaxe invitant la cour à une application bienveillante de la loi pour lui permettre de reprendre ses activités et de pouvoir payer sa dette.
Dans sa délibération, le tribunal a condamné le sieur C. A. T. Kane à 1 an d'emprisonnement assorti de sursis et au paiement des 30 millions Fcfa.
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