(BUENOS AIRES, Argentine) - Le président de la République du Sénégal, sera l’hôte de marque du Comité international olympique (CIO) qui tient sa session les 8 et 9 octobre prochains, à Buenos Aires. Macky Sall, à la tête d’une forte délégation composée notamment du ministre des Sports, Matar Bâ, mais aussi d’anciennes stars du football sénégalais telles El Hadji Ousseynou Diouf et autres Khalilou Fadiga sont attendus dans la capitaine argentine demain dimanche 7 octobre.
Selon certaines indiscrétions, le Chef de l’Etat sénégalais devrait faire un discours devant les membres du CIO pour marquer son engagement à ne ménager aucun effort pour une bonne organisation, des Jeux Olympiques de la Jeunesse dans notre pays en 2022.
Il recevra ensuite le drapeau des mains du président du CIO, l’Allemand Thomas Bach, le 8 octobre avant de s’envoler pour Erevan (Arménie) afin d’assister au XVIIème sommet de la Francophonie (11-12 octobre).
Le Sénégal retient son souffle
Le 7 septembre dernier, les 15 membres Commission exécutive du CIO (communément appelée le saint des saints) avaient pris une décision, à l’unanimité, de «recommander» le Sénégal pour l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2022. Ce, devant le Botswana, le Nigeria et la Tunisie qui avaient tous candidatés pour être le première nation africaine à accueillir ses joutes réservées aux jeunes de 15 à 18 ans.
Ce lundi 8 octobre, il appartient aux membres du CIO d’entériner définitivement une telle décision clairement exprimée pour faire du Sénégal, le quatrième pays à accueillir ses joutes après, le Singapour (2010), la Chine (Nankin 2014), l’Argentine (Buenos Aires 2018).
La commission exécutive, rappelle-t-on s’était appuyée sur le rapport de la commission d'évaluation du Comité International Olympique (CIO) dirigée par le vice-président du CIO Uğur Erdener. Un tel rapport avait relevé «un projet solide» en parlant de la candidature sénégalaise pilotée par une «task force» composée par Baïdy Agne (président de la Fédération de golf), Babacar Makhtar Wade (Président de la Fédération de judo) et Ibrahima Wade (président de la Fédération sports équestres) sous la supervision du président du CNOSS, non moins membre du CIO, Mamadou Diagna Ndiaye.
En effet, la candidature sénégalaise était centrée sur trois lieux : la capitale, Dakar, la nouvelle ville de Diamniadio et la station balnéaire de Saly. «Le projet du Sénégal s'inscrit dans la stratégie de développement globale du pays, notamment le "Plan Sénégal Émergent" mis en place par le gouvernement en vue d'entreprendre de grands changements sur le plan économique et d'améliorer les infrastructures», commentait le communiqué du CIO.
Lors de son dernier séjour en Chine, Macky Sall n’avait pas manqué de solliciter l’appui de l’homme fort de Pékin, Xi Jinping, mais aussi d’adresser un courrier aux membres du CIO pour marquer son engagement à accueillir les jeunes sportifs du monde entier en 2022.
Abdoulaye THIAM
(Envoyé Spécial à Buenos Aires)
Selon certaines indiscrétions, le Chef de l’Etat sénégalais devrait faire un discours devant les membres du CIO pour marquer son engagement à ne ménager aucun effort pour une bonne organisation, des Jeux Olympiques de la Jeunesse dans notre pays en 2022.
Il recevra ensuite le drapeau des mains du président du CIO, l’Allemand Thomas Bach, le 8 octobre avant de s’envoler pour Erevan (Arménie) afin d’assister au XVIIème sommet de la Francophonie (11-12 octobre).
Le Sénégal retient son souffle
Le 7 septembre dernier, les 15 membres Commission exécutive du CIO (communément appelée le saint des saints) avaient pris une décision, à l’unanimité, de «recommander» le Sénégal pour l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2022. Ce, devant le Botswana, le Nigeria et la Tunisie qui avaient tous candidatés pour être le première nation africaine à accueillir ses joutes réservées aux jeunes de 15 à 18 ans.
Ce lundi 8 octobre, il appartient aux membres du CIO d’entériner définitivement une telle décision clairement exprimée pour faire du Sénégal, le quatrième pays à accueillir ses joutes après, le Singapour (2010), la Chine (Nankin 2014), l’Argentine (Buenos Aires 2018).
La commission exécutive, rappelle-t-on s’était appuyée sur le rapport de la commission d'évaluation du Comité International Olympique (CIO) dirigée par le vice-président du CIO Uğur Erdener. Un tel rapport avait relevé «un projet solide» en parlant de la candidature sénégalaise pilotée par une «task force» composée par Baïdy Agne (président de la Fédération de golf), Babacar Makhtar Wade (Président de la Fédération de judo) et Ibrahima Wade (président de la Fédération sports équestres) sous la supervision du président du CNOSS, non moins membre du CIO, Mamadou Diagna Ndiaye.
En effet, la candidature sénégalaise était centrée sur trois lieux : la capitale, Dakar, la nouvelle ville de Diamniadio et la station balnéaire de Saly. «Le projet du Sénégal s'inscrit dans la stratégie de développement globale du pays, notamment le "Plan Sénégal Émergent" mis en place par le gouvernement en vue d'entreprendre de grands changements sur le plan économique et d'améliorer les infrastructures», commentait le communiqué du CIO.
Lors de son dernier séjour en Chine, Macky Sall n’avait pas manqué de solliciter l’appui de l’homme fort de Pékin, Xi Jinping, mais aussi d’adresser un courrier aux membres du CIO pour marquer son engagement à accueillir les jeunes sportifs du monde entier en 2022.
Abdoulaye THIAM
(Envoyé Spécial à Buenos Aires)
Autres articles
-
Présidentielle 2019 : La carte électorale nationale (Source: DGE)
-
Attaques contre les Journalistes : Le Synpics condamne et appelle à la vigilance...
-
Supposée contribution financière du Directeur général de la comptabilité publique et du Trésor à Idy : L’AITS dément et précise
-
Scrutin du 24 février : Mamadou S. Guissé prône un scrutin apaisé
-
Décès à 42 ans de l’ancien président du tribunal départemental de Linguère : témoignages émouvants de Demba Kandji et de Téliko