
Trois femmes soldates sur un groupe de 49 militaires ivoiriens détenus au Mali, qui les accusent d'être des mercenaires, ont été libérées et sont arrivées dans leur pays.
En effet, Assimi Goïta, président de la transition du Mali, a accepté de procéder à la libération de certains prisonniers, avait déclaré lors d'une conférence de presse à Lomé, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey.
Il s'exprimait aux côtés de son homologue malien Abdoulaye Diop et du ministre directeur de cabinet à la présidence ivoirienne, Fidèle Sarassoro. Les femmes libérées étaient également présentes, en uniforme.
Le procureur malien, Samba Sissoko, a précisé dans un communiqué, que le magistrat chargé de l'affaire avait approuvé la libération des trois soldates et l'abandon des charges contre elles.
Les 49 soldats avaient été inculpés à la mi-août par la justice malienne, notamment pour « tentative d'atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat » et formellement écroués.
Jusqu'à la libération des femmes soldates, cette affaire illustrait les tensions entre le Mali et la Côte d’Ivoire, accusée par Bamako d’avoir incité ses partenaires ouest-africains à durcir les sanctions contre les militaires maliens auteurs de deux coups d’État depuis 2020, sanctions finalement levées début juillet.
Avec Agence France-Presse
En effet, Assimi Goïta, président de la transition du Mali, a accepté de procéder à la libération de certains prisonniers, avait déclaré lors d'une conférence de presse à Lomé, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey.
Il s'exprimait aux côtés de son homologue malien Abdoulaye Diop et du ministre directeur de cabinet à la présidence ivoirienne, Fidèle Sarassoro. Les femmes libérées étaient également présentes, en uniforme.
Le procureur malien, Samba Sissoko, a précisé dans un communiqué, que le magistrat chargé de l'affaire avait approuvé la libération des trois soldates et l'abandon des charges contre elles.
Les 49 soldats avaient été inculpés à la mi-août par la justice malienne, notamment pour « tentative d'atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat » et formellement écroués.
Jusqu'à la libération des femmes soldates, cette affaire illustrait les tensions entre le Mali et la Côte d’Ivoire, accusée par Bamako d’avoir incité ses partenaires ouest-africains à durcir les sanctions contre les militaires maliens auteurs de deux coups d’État depuis 2020, sanctions finalement levées début juillet.
Avec Agence France-Presse
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