Depuis le début de l’année, les mouvements syndicaux ne cessent de se renforcer, comme en témoigne leur grand rassemblement la semaine dernière. Une majorité d’entre eux montent au créneau pour dénoncer les licenciements abusifs opérés par le nouveau régime. Cette fois, ce sont les 44 agents du ministère des Mines et les 10 travailleurs du Commissariat à la Sécurité Alimentaire et à la Résilience, licenciés depuis plusieurs mois, qui sont au cœur des revendications.
Ce mardi 25 février 2025, le regroupement interministériel des agents de l’administration sénégalaise a tenu une conférence de presse à la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS) à Keur Madia Colobane, afin de faire le point sur la situation des 44 agents du ministère des Mines et des 10 travailleurs du Commissariat à la Sécurité Alimentaire et à la Résilience, licenciés de manière « arbitraire ».
Oumar Dramé, coordinateur interministériel des agents de l’administration sénégalaise, a profité de cette conférence de presse pour dénoncer ces injustices et exprimer la détermination des travailleurs à se battre pour leurs droits. Il a notamment critiqué les licenciements abusifs qui, selon lui, « ne reposent sur aucun texte réglementaire ». Il a rappelé que ces travailleurs, recrutés légalement et remplissant les profils requis, ont été licenciés sans justification valable. Parmi eux figurent des ingénieurs géologues, des topographes, des gestionnaires et d’autres professionnels qualifiés. Ces licenciements ont plongé des familles entières dans des difficultés extrêmes, comme en témoigne l’anecdote d’un père de famille incapable d’acheter des serviettes hygiéniques pour sa fille, l’empêchant ainsi d’aller à l’école.
Licenciés depuis huit mois, ces travailleurs et leur syndicat se battent pour que leurs droits soient rétablis. Dans son plaidoyer en faveur des travailleurs licenciés, Oumar Dramé a fustigé le mutisme des autorités en place. Il a également critiqué le ministre des Mines, Birame Souley Diop, qu’il accuse de manquer d’humanité et de refuser toute négociation, malgré une médiation du président Alioune Tine.
Face à l’intransigeance des autorités, le collectif syndical a annoncé de nouvelles actions, notamment une grève de la faim, pour marquer leur détermination. Oumar Dramé a insisté sur le fait que cette lutte est une question de dignité et de justice sociale. Il a par ailleurs annoncé une concertation avec le Premier ministre prévue jeudi prochain, tout en restant sceptique quant à une issue favorable.
Ce mardi 25 février 2025, le regroupement interministériel des agents de l’administration sénégalaise a tenu une conférence de presse à la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS) à Keur Madia Colobane, afin de faire le point sur la situation des 44 agents du ministère des Mines et des 10 travailleurs du Commissariat à la Sécurité Alimentaire et à la Résilience, licenciés de manière « arbitraire ».
Oumar Dramé, coordinateur interministériel des agents de l’administration sénégalaise, a profité de cette conférence de presse pour dénoncer ces injustices et exprimer la détermination des travailleurs à se battre pour leurs droits. Il a notamment critiqué les licenciements abusifs qui, selon lui, « ne reposent sur aucun texte réglementaire ». Il a rappelé que ces travailleurs, recrutés légalement et remplissant les profils requis, ont été licenciés sans justification valable. Parmi eux figurent des ingénieurs géologues, des topographes, des gestionnaires et d’autres professionnels qualifiés. Ces licenciements ont plongé des familles entières dans des difficultés extrêmes, comme en témoigne l’anecdote d’un père de famille incapable d’acheter des serviettes hygiéniques pour sa fille, l’empêchant ainsi d’aller à l’école.
Licenciés depuis huit mois, ces travailleurs et leur syndicat se battent pour que leurs droits soient rétablis. Dans son plaidoyer en faveur des travailleurs licenciés, Oumar Dramé a fustigé le mutisme des autorités en place. Il a également critiqué le ministre des Mines, Birame Souley Diop, qu’il accuse de manquer d’humanité et de refuser toute négociation, malgré une médiation du président Alioune Tine.
Face à l’intransigeance des autorités, le collectif syndical a annoncé de nouvelles actions, notamment une grève de la faim, pour marquer leur détermination. Oumar Dramé a insisté sur le fait que cette lutte est une question de dignité et de justice sociale. Il a par ailleurs annoncé une concertation avec le Premier ministre prévue jeudi prochain, tout en restant sceptique quant à une issue favorable.
Alain Bonang
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