2 cas positifs à Kaffrine : Le cri du cœur de Abdoulaye Wilane.


Le maire de Kaffrine qui avait sollicité l'appui de l'État pour que sa région ait les équipements adéquats pour faire face à la Covid-19, regrette beaucoup le silence des autorités centrales.

« Depuis le déclenchement de la pandémie avec le recensement des premiers cas avérés de contamination à la covid-19, partout à travers le Sénégal, des comités de lutte ont été mis en place. Dans la région de Kaffrine, le CRGE, sous la houlette du gouverneur s'appuyant sur les personnels de santé réunis autour des districts et du médecin chef de région, avec toutes les composantes, tous les services techniques qui contribuent, à savoir le service d'hygiène, les forces de l'ordre et de sécurité, avait élaboré un plan de riposte avec un volet plan de contingence. Et dans ce cadre là, nous avons visité le site situé au niveau de l'hôpital de Kaffrine dans le service de néphrologie qui est nouvellement construit mais qui n'était pas encore équipé et le plan avait demandé au niveau central, la dotation en équipements parce que ce centre peut abriter 29 lits avec des respirateurs en cas de contamination avérée ou en cas de situation grave qui doit nécessiter une réanimation. Depuis lors, il n'y a pas eu d'évolution et pourtant un plan de riposte avait été dûment établi et transmis au niveau central… », a informé le maire de Kaffrine, Abdoulaye Wilane.

N'ayant pas jusque là une réponse de la part de l'autorité centrale relativement aux requêtes exprimées, Mr Wilane de rappeler à l'Etat ses obligations. « Nous ne voudrions pas que la situation qui commence à prévaloir avec les deux cas aujourd'hui recensés à Koungheul et d'autres suspects qui sont en train d'être suivis, que nous puissions avoir des cas qui ne pourraient pas être suivis dans le cadre d'un traitement à domicile ou d'un traitement extra hospitalier. Nous avons donc demandé et c'est tout fait normal que le député que je suis, rappelle au gouvernement l'obligation de traiter de manière égale tous les fils du Sénégal… » Et d'enfoncer le clou : « Il n'y a pas de raison que dans d'autres localités, les gens puissent être traités convenablement et qu'à Kaffrine, on ne l'est pas. Nous avons aussi commencé à dire puisqu'il a des cas asymptomatiques comme celui de Koungheul, le cas numéro 1, il faut absolument protéger les personnels de santé dans les postes de santé, dans les centres de santé, même dans les cases de santé, parce qu'il faut éviter que les personnels de santé soient contaminés et soient des diffuseurs ou des processeurs en la matière… », a-t-il terminé.
Lundi 1 Juin 2020




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