​Victime d'une infâme rumeur, l'artiste Souleymane Faye réagit : "Celui qui a véhiculé ce bruit de ma mort est un farceur (...) Ça fait bon signe, j'en aurais inchAllah pour longtemps (...)"


​Victime d'une infâme rumeur, l'artiste Souleymane Faye réagit :   "Celui qui a véhiculé ce bruit de ma mort  est un farceur (...) Ça fait bon signe, j'en aurais inchAllah pour longtemps (...)"
La fausse nouvelle du décès de l'artiste Souleymane Faye parvenue à Dakaractu entre autres organes a du coup provoqué un emballement médiatique. Cette "info"  sournoise,  diffuse  -qui s'est révélée fausse-  a fait que nous avons remué tout ce qui pouvait l'être en ce début d'après midi du 24 décembre 2014, aux fins de vérifier. 
Des collègues musiciens de "Diego" comme on surnomme  le chanteur Souleymane Faye, en passant par un éminent conseiller de l'actuel locataire du Palais Présidentiel, un acteur reconnu du microcosme culturel, entre autres sources potentielles, Dakaractu a même câblé ses réseaux sur l'échiquier international. Ce, après avoir beau tenté de joindre l'Artiste au sens noble du terme sur son téléphone cellulaire. 
Fort heureusement, Souleymane Faye, donné pour mort, finit par répondre peu après 14 heures, laissant pousser un ouf de soulagement à la rédaction de Dakaractu. 
Après avoir expliqué les raisons de ces incessants appels téléphoniques, celui que l'on surnomme également "Jules" lâche simplement : "celui qui a véhiculé cette rumeur de ma mort est un farceur". Puis le musicien anticonformiste de renchérir : "ça fait bon signe selon nos us et coutumes, j'en aurais pour longtemps et inchAllah j'en aurais encore pour longtemps (...)"

De cet état de fait, faut il rappeler qu'un grand penseur, Pierre Desproges, pour ne pas le nommer, soutenait : "la rumeur est glauque et grise, insidieuse et sournoise d'autant plus meurtrière qu'elle est impalpable. On ne peut l'étrangler. Elle glisse entre les doigts comme la muqueuse immonde autour de l'aiguille morte. La rumeur sent, elle souille, pue..."

En outre, c'est le lieu d'attirer l'attention des autorités notamment culturels de s'atteler à rendre hommage aux acteurs culturels pendant qu'il est encore temps, c'est à dire de leur vivant;  au lieu de s'adonner à un ballet incessant au domicile mortuaire avec comme point d'orgue, des "hommages-spectacle" après leur rappel à Dieu...
Mercredi 24 Décembre 2014




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