​Reprise du Procès Karim Wade : Ibrahim Abou Khalil dispensé de comparaître ce lundi


​Reprise du Procès Karim Wade : Ibrahim Abou Khalil dispensé de comparaître ce lundi

Dès l’ouverture ce lundi 22 Décembre de la reprise de l’audience concernant le procès Karim Wade, le président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite, Henri Grégoire Diop, a dit au public qui vient assister aux audiences et aux avocats que «désormais nous appliquons strictement le code de procédure pénale».  
Après cette étape, le président Diop a appelé à la barre les prévenus Karim Wade, Ibrahim Abou Khalil et Mamadou Pouye. 
Ibrahim Abou Khalil dit Bibo Bourgi a aussitôt proclamé devant la Cour : «je suis ici, parce que je suis un homme de parole». Avant de remercier la Cour de l’avoir autorisé à aller se soigner en France.
Suite à son intervention, la Cour l'a dispensé de comparaître ce 22 décembre 2014, et l’audience se poursuit sur l'examen des demandes de liberté provisoire de Mamadou Pouye et Karim Wade...     
Lundi 22 Décembre 2014




1.Posté par Mané Moussa le 22/12/2014 12:49
Dans une panique qui est la conséquence d'une ruse et non d'une intelligence, il est indispensable de trouver un subterfuge. En effet, avec 46000 pages d'accusation à feuilleter en moins de deux mois pour un seul homme (le nouveau procureur ), il fallait bien trouver une parade, une stratégie de diversion qui cacherait son incapacité à avoir une opinion sur une montagne de papiers de cette importance. Alors, on trouve donc, au marat des chefs d'accusation nouveaux par le rapatriement des bijoux de la défunte épouse de M. Karim WADE. Ainsi, d'une pierre, on en fait deux coups; on fait oublier que le procureur Alioune N'dao a été limogé par décret présidentiel dans un État dit de droit et en même temps, on nous fait oublier les 4 600 pages. Du coup, en se basant provisoirement sur les "nouvelles trouvailles " de Paris, le nouveau procureur pense trouver le temps d'étudier le stock de documents de folie de l'ancien procureur. Au passage, ces rusés oublient qu'ils ont mobilisé soixante dix témoins pour cette prise d'otages. Et puisque le monde entier s'émeut de la durée de la comédie après trois mois de gesticulations, il faut bien trouver une issue qui honore d'apparence leur système. En bons hommes rusés, ils nous déballerons sûrement un scénario pire de Hollywood. Attendons voir, ils se devoileront. Vive le Sénégal, vive la démocratie et vive l'Etat de droit sans la haine et la ruse
Mané Moussa, Responsable de la Cellule de Communication ASS-KAW



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