​Appui à la Petite Irrigation Locale : une expérience fort appréciée par les acteurs


​Appui à la Petite Irrigation Locale : une expérience fort appréciée par les acteurs

La 11ème réunion du comité de pilotage du Projet d’Appui à la Petite Irrigation Locale (PAPIL) s’est tenue ce jeudi, à Dakar. Ce comité élargi à l’ensemble des acteurs a permis de partager le Bilan d’intervention du PAPIL et de dégager les perspectives qui s’imposent.


Pour mettre en œuvre la vision du Chef de l’Etat déclinée dans le PSE, le MAER (Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural) a élaboré le Programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture sénégalaise (PRACAS).
Le directeur de cabinet du MAER, Mr Lamine Lô représentant le ministre, a indiqué que le PRACAS vise trois aspirations déclinées dans l’axe 1 du PSE : il s’agit d’abord de renforcer la productivité agricole du Sénégal et rééquilibrer une balance commerciale dégradée par les importations de produits alimentaires, ensuite développer des filières intégrées, compétitives et à haute valeur ajoutée, puis préserver les équilibres socio- économiques et dynamiser l’économie rurale.              
Il s’agit, a précisé Mr Lô, de transformation structurelle de l’Economie et Croissance. «La dynamisation du PRACAS autour d’une stratégie raisonnée intégrant les potentialités, atouts et contraintes de notre pays, mais aussi l’analyse de notre environnement», a-t- il souligné.  
Selon Mr Lô, le PAPIL (le Projet d’Appui à la Petite Irrigation Locale) a pour objectif sectoriel de contribuer à la réduction de la pauvreté et à la sécurisation alimentaire en infrastructures de maîtrise de l’eau et de mesures d’adaptation aux changements climatiques. Il contribue également à la mise en œuvre du programme d’auto- suffisance en riz.
Ces résultats ont été positivement appréciés par le gouvernement du Sénégal et les bailleurs de fonds dont la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque islamique de développement (BID) qui, de façon constante, ont appuyé la mise en œuvre du projet.
Les résultats enregistrés dans le cadre de ce projet ont été présentés par le coordinateur du PAPIL, Mr Younoussa M'balo qui a montré que des pôles de développement ont été aménagés à partir de sites déterminés au niveau des zones d’intervention des régions de Fatick, Kédougou, Kolda et Tambacounda.
En présentant les réalisations effectuées en 2014 par le projet, il a signalé que plusieurs activités se sont déroulées dont les réalisations d’ouvrages et d’aménagements hydro- agricoles. Il s’agit de la construction de digues anti sel, de retenue d’eau, ensuite la construction de pistes rurales pour le désenclavement des activités des producteurs, du renforcement de leurs capacités dans les domaines de la riziculture et du maraîchage. «Nous avons mis à leur disposition un certain nombre d’équipements agricoles, de tracteurs, motoculteurs, décortiqueuses, batteuses, etc.           
Cependant, Mr Mbalo a relevé quelques difficultés liées au respect des délais de réalisation de ces travaux pour lesquels quelques défaillances des entreprises prestataires ont été notées pour la réalisation d’ouvrage au service des producteurs. Selon lui, il y a le travail de sensibilisation, d’information qui prend du temps, car les propriétaires doivent s’approprier de ces réalisations. 
Les représentants du Conseils régionaux de Fatick, Kolda, Tambacounda et Kédougou, des organisations de producteurs, soutiennent le gouvernement dans politique de décentralisation et de déconcentration des pouvoirs publics et techniques pour un développement endogène et durable.
Cependant, il faut noter que la réunion de ce jour intervient dans un contexte très particulier pour le PAPIL marqué par la clôture prochaine par la BAD, le 30 décembre 2014. 
Jeudi 18 Décembre 2014




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