Zuckerberg, fondateur de Facebook, l'icône égratignée (VIDEO)

C'est l'épilogue en forme de clin d'oeil d'une longue épopée juridique qui a opposé les frères Winklevoss à Mark Zuckerberg. Les jumeaux qui accusaient le fondateur de Facebook de les avoir spoliés lors de la création du réseau social devront se contenter des 65 millions de dollars qu'ils ont obtenus en 2008. Ils espéraient davantage, mais ont été déboutés de leur demande en première instance, puis en appel, et ont finalement renoncé à aller devant la Cour suprême. Fin des plaidoiries, place à l'humour.

 

Dans une autodérision inédite, nos deux héros se retrouvent dans une publicité pour la marque Wonderful Pistachios : l'un ouvre une pistache d'une seule main. "Hey ! Ça, c'est une idée ! Les ouvrir comme ça... Ça pourrait être énorme !" s'exclame l'autre. "Tu penses que quelqu'un nous la piquerait ?" renchérit le premier. Et de conclure en choeur : "Mais qui ferait ça ?!"

 

"Deux heures pour ce qui prend cinq minutes"

 

Pour Mark Zuckerberg, ces pistaches ne sont qu'un apéritif. Feross - le bien nommé - Aboukhadijeh, un ancien stagiaire de Facebook, déboulonne à son tour la statue du P-DG de Facebook dans une interview au New York Mag. Il s'en prend au talent de programmeur de son ancienne idole : "L'équipe travaillait sur le projet Groups, raconte-t-il, et lui donnait sa touche finale, quand Zuckerberg a déclaré qu'il voulait écrire quelques lignes. Tout le monde s'est dit : "Ooooh ! Zuck va écrire du code." On a créé pour lui un bug facile à résoudre - un lien ajouté à une image, quelque chose du genre - et il est venu travailler. Cinq minutes se sont écoulées. Vingt minutes. Une heure. Il lui a fallu au moins deux heures pour faire ce qui nous aurait pris cinq minutes !" 

 

Le coup bas d'un stagiaire mécontent ? Pas vraiment, puisque Feross Aboukhadijeh, 20 ans et toujours étudiant à Stanford, est le créateur de Youtube Instant, un service qui permet une lecture immédiate des vidéos dès les premiers caractères tapés dans le champ de recherche. Considéré comme le nouveau Mark Zuckerberg dans la Silicon Valley, il vient provoquer son aîné, 27 ans, sur son propre terrain. La guerre des geeks a commencé.