Wimbledon: Le tournoi de Serena Williams en chiffres

Serena Williams s'est appuyée sur l'un de ses points forts, le service, pour marquer des points précieux. Elle frappe environ 11 aces par match, avec une pointe à 17 sur ce tournoi, en quarts de finale face à Victoria Azarenka. Dans ce match qui a duré trois sets, elle avait claqué six aces rien que dans ses deux derniers jeux de service.

Soit un peu plus d'1h30 par match. Serena n'a joué qu'un match «express», au 2e tour face à Timea Babos (59 minutes), et passé 2h15 face à Heather Watson, au tour suivant, puis 2h04 face à Azarenka en quarts de finale.

Pour l’instant, c’est autant qu’à l’Open d’Australie, où elle en avait d’ailleurs laissé un à son adversaire de samedi, Garbine Muguruza, en huitièmes de finale. À Roland-Garros, elle avait laissé filer cinq manches en sept tours, affaiblie par la grippe. À Wimbledon, elle a eu du mal face à la Britannique Heather Watson en première semaine (6-2, 4-6, 7-5), puis a cédé la première manche à Azarenka (3-6, 6-2, 6-3). Depuis la défaite contre sa sœur Venus, l’an passé en demi-finale du tournoi de Montréal, Serena n’a plus perdu aucun match en trois sets. Elle en est à 17-0.

Serena Williams a augmenté sa vitesse moyenne au service tout au long des six premiers matches du tournoi: de 162 km/h au premier tour face à Margarita Gasparyan à 172 km/hface à Maria Sharapova. Elle a signé son service le plus rapide contre la Russe, en demi-finale, avec 197 km/h. Et sur sa deuxième balle, elle a aussi fait une pointe à 173 km/h, soit à peine moins fort que le meilleur service de Muguruza (177).

Après le nombre d’aces et la vitesse, c’est un indicateur de plus pour comprendre l’efficacité du service de Serena Williams. L’Américaine frappe fort et met souvent ses adversaires en difficulté. Dans 44% des cas, elles ne parviennent pas à retourner sa mise en jeu. En moyenne, Serena a inscrit 78% de points sur son premier service et 56% sur son deuxième dans ce tournoi.

Serena Williams va affronter Garbine Muguruza pour la quatrième fois en trois ans. L'Américaine avait écrasé les débats en 2013, au 2e tour de l'Open d'Australie (6-2, 6-0), quand l'Espagnole venait tout juste de bondir du 58e au 38e rang mondial. À Roland-Garros, l'an dernier, Serena avait subi la plus sévère défaite de sa carrière en Grand Chelem (6-2, 6-2) au 2e tour. Leur troisième rencontre, en janvier à Melbourne, avait également mal démarré pour la numéro 1 mondiale (2-6, 6-3, 6-2). Pour arriver jusqu'en finale, Muguruza, n°20 à la WTA, a dû sortir quatre joueuses mieux classées qu'elle: Angelique Kerber (10) au 3e tour, Caroline Wozniacki (5) en 8es, Timea Bacsinszky (15) en quarts et Agnieszka Radwanska (13) en demies.

L'Equipe