Les employés C. Diabaté, K. Keita et G. Faye ont comparu hier à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour vol et recel portant sur 147 batteries de marques Bosch d’une valeur de 15 millions de F Cfa appartenant à l’entreprise Bolloré Africa Logistics. Ces derniers encourent 6 mois de prison ferme si toutefois le juge suit à la lettre les réquisitions du représentant du ministère public.
Tout est parti d’une plainte déposée par le responsable juridique de l’entreprise qui a indiqué que ladite entreprise a fait l’objet d’un cambriolage au cours duquel 147 batteries de marques Bosch ont été emportées. Quelques jours après le dépôt de cette plainte, Ousmane Diagne, agent commercial à la Sénégalaise de l’automobile, par ailleurs témoin dans cette affaire a, à la suite d’une visite effectuée au Crédit foncier, aperçu 10 des batteries volées dans le magasin de C. Diakhaté.
A première vue, il pensait que c’était de l’imitation, mais quand il s’est rapproché, il a vite reconnu les batteries. Sans chercher de midi à quatorze heures, Ousmane Diagne informé la Sénégalaise de l’automobile qui avait l’exclusivité des marques Bosch. A leur tour, les responsables de ce concessionnaire automobile saisissent le patron de Bolloré Africa logistics qui, sans tarder, a mis les limiers au parfum de cette découverte. Ainsi, les policiers ont fait une descente au Crédit foncier avant de mettre la main sur C. Diabaté. Interpellé et soumis tribunal des flagrants délits de Dakar à un interrogatoire serré, ce dernier a avoué avoir acquis les batteries auprès de K. Keita moyennant la somme de 43.000 F Cfa l’unité et qu’il les revendait à 147.000 F Cfa. Arrêté à son tour, K. Keita reconnait avoir vendu les batteries à C. Diabaté. Toutefois, il soutient les avoir acquises auprès d’un mécanicien, G. Faye qui balance à son tour D. Guèye, en fuite.
A la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, les prévenus ont nié les faits en déclarant qu’ils ne savaient pas que les batteries avaient une origine frauduleuse. L’avocat de la partie civile a, dans sa plaidoirie, fait savoir que 23 des batteries, estimées à une valeur de 2 millions de F Cfa, ont été retrouvées entre les mains des prévenus. Par conséquent, il a réclamé le remboursement du prix des 124 batteries restantes, évaluées à 12 millions de F Cfa et 3 millions de F Cfa en guise de dommages et intérêts. Le maître des poursuites, après avoir de- mandé la requalification des faits en recel, a requis 6 mois ferme contre tous les prévenus. Alors que les avocats de la défense ont plaidé, à titre principal, la relaxe au bénéfice du doute et, à titre subsidiaire, l’application bienveillante de la loi. L’affaire est mise en délibérée jusqu’au 27 mai prochain.
Tout est parti d’une plainte déposée par le responsable juridique de l’entreprise qui a indiqué que ladite entreprise a fait l’objet d’un cambriolage au cours duquel 147 batteries de marques Bosch ont été emportées. Quelques jours après le dépôt de cette plainte, Ousmane Diagne, agent commercial à la Sénégalaise de l’automobile, par ailleurs témoin dans cette affaire a, à la suite d’une visite effectuée au Crédit foncier, aperçu 10 des batteries volées dans le magasin de C. Diakhaté.
A première vue, il pensait que c’était de l’imitation, mais quand il s’est rapproché, il a vite reconnu les batteries. Sans chercher de midi à quatorze heures, Ousmane Diagne informé la Sénégalaise de l’automobile qui avait l’exclusivité des marques Bosch. A leur tour, les responsables de ce concessionnaire automobile saisissent le patron de Bolloré Africa logistics qui, sans tarder, a mis les limiers au parfum de cette découverte. Ainsi, les policiers ont fait une descente au Crédit foncier avant de mettre la main sur C. Diabaté. Interpellé et soumis tribunal des flagrants délits de Dakar à un interrogatoire serré, ce dernier a avoué avoir acquis les batteries auprès de K. Keita moyennant la somme de 43.000 F Cfa l’unité et qu’il les revendait à 147.000 F Cfa. Arrêté à son tour, K. Keita reconnait avoir vendu les batteries à C. Diabaté. Toutefois, il soutient les avoir acquises auprès d’un mécanicien, G. Faye qui balance à son tour D. Guèye, en fuite.
A la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, les prévenus ont nié les faits en déclarant qu’ils ne savaient pas que les batteries avaient une origine frauduleuse. L’avocat de la partie civile a, dans sa plaidoirie, fait savoir que 23 des batteries, estimées à une valeur de 2 millions de F Cfa, ont été retrouvées entre les mains des prévenus. Par conséquent, il a réclamé le remboursement du prix des 124 batteries restantes, évaluées à 12 millions de F Cfa et 3 millions de F Cfa en guise de dommages et intérêts. Le maître des poursuites, après avoir de- mandé la requalification des faits en recel, a requis 6 mois ferme contre tous les prévenus. Alors que les avocats de la défense ont plaidé, à titre principal, la relaxe au bénéfice du doute et, à titre subsidiaire, l’application bienveillante de la loi. L’affaire est mise en délibérée jusqu’au 27 mai prochain.
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