Même si l’ancien homme fort de N’Djamena a décidé de ne pas comparaître à son procès qui va s’ouvrir le 20 juillet prochain, les victimes de Habré sont d’avis que la Cour peut le faire comparaître par force sans violer ses droits.
Face à la presse, hier, Me Assane Dioma N'diaye a d’emblée dit : «les procédures du Code pénal sont très claires, s’il refuse de comparaître, le président de la Cour peut, s’il estime nécessaire, ordonner sa comparution par force». Selon Me Ndiaye, il n’y a pas de corrélation entre un procès équitable et comparution ou non d’un accusé. Et de souligner : «la première chose qu’on dit à un accusé, c’est vous avez le droit de garder le silence. A partir de ce moment, le fait de parler ou de ne pas parler n’a aucune incidence sur la culpabilité ou non d’un accusé». Il n’a pas manqué de préciser aussi que «si la Cour fait comparaître Habré par force, ce n’est pas une violation».
Mais pour Me Assane Dioma N'diaye tout a été fait pour que ce procès soit un procès exemplaire non pas pour le Tchad, mais pour toute l’Afrique. A l’en croire, il s’agit de montrer à la face du monde que l’Afrique est capable d’organiser un procès en respectant les standards internationaux et en jugeant ses propres fils. «L’enjeu est grand et nous demandons au monde de faire en sorte que ce procès soit une réussite. Nous tenons à ce que les droits de Habré soient respectés», a ajouté Me Ndiaye. Selon Jacqueline Moudeina coordinatrice de ce collectif d’avocats, sur les 4 000 victimes, seules 100 personnes seront entendues en tant que témoins.
Le Populaire
Face à la presse, hier, Me Assane Dioma N'diaye a d’emblée dit : «les procédures du Code pénal sont très claires, s’il refuse de comparaître, le président de la Cour peut, s’il estime nécessaire, ordonner sa comparution par force». Selon Me Ndiaye, il n’y a pas de corrélation entre un procès équitable et comparution ou non d’un accusé. Et de souligner : «la première chose qu’on dit à un accusé, c’est vous avez le droit de garder le silence. A partir de ce moment, le fait de parler ou de ne pas parler n’a aucune incidence sur la culpabilité ou non d’un accusé». Il n’a pas manqué de préciser aussi que «si la Cour fait comparaître Habré par force, ce n’est pas une violation».
Mais pour Me Assane Dioma N'diaye tout a été fait pour que ce procès soit un procès exemplaire non pas pour le Tchad, mais pour toute l’Afrique. A l’en croire, il s’agit de montrer à la face du monde que l’Afrique est capable d’organiser un procès en respectant les standards internationaux et en jugeant ses propres fils. «L’enjeu est grand et nous demandons au monde de faire en sorte que ce procès soit une réussite. Nous tenons à ce que les droits de Habré soient respectés», a ajouté Me Ndiaye. Selon Jacqueline Moudeina coordinatrice de ce collectif d’avocats, sur les 4 000 victimes, seules 100 personnes seront entendues en tant que témoins.
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