Valls toujours opposé au burkini après la décision du Conseil d'État


Le Premier ministre a réagi à la décision du Conseil d'État dans un texte publié sur Facebook. "Dénoncer le burkini, c'est dénoncer un islamisme mortifère, rétrograde", écrit-il.

Manuel Valls persiste et signe. Dans un texte publié sur Facebook, ce vendredi soir, le Premier ministre réitère son opposition au burkini, quelques heures après la décision du Conseil d'Etat. Alors qu'il avait soutenu les arrêtés anti-burkini pris par les maires, Manuel Valls estime que "cette ordonnance du Conseil d'Etat n'épuise pas le débat qui s'est ouvert dans notre société sur la question du burkini. Ce débat n'est pas anodin." 



"Dénoncer le burkini, ce n'est en aucun cas mettre en cause une liberté individuelle. Il n'y a pas de liberté qui enferme les femmes!, poursuit-il. C'est dénoncer un islamisme mortifère, rétrograde." Ainsi pour le Premier ministre "le burkini n'est pas un signe religieux, c'est l'affirmation dans l'espace public d'un islamisme politique". 

"Le combat est d'abord politique"
Alors que plusieurs maires à droite à et à l'extrême-droite réclament une loi interdisant le port du burkini, Manuel Valls estime que "le combat est d'abord, et avant tout, politique, au sens le plus profond du mot, culturel pour dire que nous n'acceptons pas, car cela met en danger la cohésion de la Nation".  


Et, pour le chef du gouvernement c'est désormais aux "musulmans (...) de mener ce combat culturel. Ils sont les premiers confrontés à la violence du message salafiste, radical".  
Samedi 27 Août 2016




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