(VIDÉO) ENTRETIEN AVEC ERWAN DAVOUX : « Qu’a fait Hollande pour la francophonie? ...Le chômage a augmenté… Il a transformé la France en une forteresse… Les binationaux ne sont pas contents de lui »

Erwan Davoux est d’avis que François Hollande a échoué. Ce quinquennat finissant a été selon lui, une parodie pour les binationaux, pour les Français de l’extérieur et pour leurs enfants qui ont peiné dans leur scolarisation. Ce candidat à la députation s’est voulu intransigeant à l’égard de Hollande qui n’a point été à la hauteur des charges confiées. il a donné son point de vue sur la vie politique en Tunisie, sur la présidentielle Française, ENTRETIEN…


La France capte l’attention avec la présidentielle sur tous les médias, pourtant une autre élection et non des moindres suivra, et là nous parlons des législatives. C’est donc dans ce cadre que nous recevons ce soir pour ce numéro d’entretien Erwan Davoux, candidat républicain à la députation de la 9ème circonscription des français de l’étranger.
Bonsoir M. Davoux
Bonsoir et merci de m’accueillir
Vous allez bien ?
Bien, comme toujours quand je suis au Sénégal.
Effectivement qu’est-ce qui vous amène au Sénégal ?
Vous le disiez vous-même, je suis candidat aux élections législatives qui ont lieu au mois de juin prochain, les 4 et 10 juin très précisément et ma circonscription couvre 16 pays d’Afrique de l’ouest et d’Afrique du nord et le Sénégal est un des pays les plus importants. C’est le pays d’Afrique de l’ouest qui compte la plus grande communauté française. Je m’y rends régulièrement et là je le fais comme candidat officiel à cette élection.
Alors aux dernières nouvelles vous étiez également au Maroc. Est-ce que le Maroc est un passage obligé pour Davoux en quête de suffrages ?
Alors effectivement le Maroc est de ces 16 pays celui qui compte la plus importante communauté française, plus de 50 mille français sont immatriculés au Maroc. C’est le pays clé dans cette circonscription. Donc je m’y rends régulièrement. Je me rends aussi régulièrement dans mon pays natal qui est la Tunisie où j’ai grandi, au Sénégal et en Côte d’ivoire. L’idée est de faire le maximum de déplacements dans ces 16 pays pour être à l’écoute des préoccupations de nos compatriotes.
Alors effectivement vous avez été au Maroc, actuellement vous êtes au Sénégal, comment se passe la réplique avec les Sénégalais, avec les Marocains également ? Est-ce que vous avez le sentiment que ça se passe très bien ?
Ecoutez ! Hier j’ai fait une réunion publique à Dakar, qui s’est très bien passée. Le public était nombreux, très bon climat. Je l’ai fait aussi au Maroc. A chaque fois, je vais à la rencontre de nos compatriotes et j’écoute leurs préoccupations et il y’en a certaines qui reviennent et qui sont communes à toute la zone.
Il y’a notamment la question de l’enseignement français à l’étranger. Nous avons un système, un réseau qui est assez exceptionnel de près de 500 établissements qui sont homologués par l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger. Ce réseau connait un certain succès puisque le nombre d’élèves qui augmente, montre aussi des limites notamment les frais de scolarité. Le coût de la scolarité est parfois prohibitif. Il y a donc un effort à faire. L’Etat s’est désengagé, sur François Hollande, puisque les subventions, le budget consacré par l’Etat a diminué de 8% et donc forcément dans le même temps les familles ont dû supporter un coût plus élevé. Il faut mettre un terme à cette dérive parce que quand on est français et qu’on vit à l’étranger, scolariser son enfant n’est pas un luxe, c'est un droit. Il faut donc faire un effort pour contenir les frais de scolarité. Il faut aussi faire un effort pour les bourses qui sont insuffisantes actuellement alors que les français qui vivent à l’étranger ne sont pas des nantis contrairement à l’image que l’on a voulu véhiculer. La population française à l’étranger,  elle est très diverse et il y a des personnes qui vivent dans la précarité, qui ont des soucis financiers et il faut qu’ils puissent continuer à scolariser leurs enfants…que le système des bourses le leur permette. Donc c’est pour moi la priorité, l’enseignement français à l’étranger qui a une double mission bien sûr scolariser les enfants français, mais scolariser les étrangers qui le souhaitent. Parce que ces établissements ont une double mission. Ils  doivent aussi diffuser la langue et la culture française comme le font également les instituts français à l’étranger. Je suis vraiment attaché à ce système d’enseignement et de diffusion de la culture française à l’étranger. Je ne crois pas que ce soit sur ces postes que l’Etat doit faire des coupes et un petit peu saborder une vision de long terme pour des petits coûts budgétaires qui ont un impact en réalité très limite sur les déficits.
Justement par l’enseignement y’a-t-il un secteur clé dans les priorités pour les français de l’étranger ?
Effectivement la question qui se pose aussi est celle de la fiscalité. Les français qui vivent à l’étranger sont des citoyens comme tous les français, ils doivent donc payer des impôts. Mais durant ce quinquennat,  on a constaté que c’était le cas en France, mais particulièrement à l’étranger avec une hausse massive de la fiscalité, par exemple les français de l’étranger sont assujettis à des taxes qui permettent de financer le déficit de la sécurité sociale en France,  alors que les français qui vivent à l’étranger ne bénéficient pas de ce système. Ils ont leur propre couverture, la caisse des français de l’étranger et donc ils n’ont pas à supporter de telles taxes. Leur résidence secondaire aussi en France est très taxée, moi je veux qu’elle soit considérée comme résidence principale, la résidence qu’ont les français de l’étranger et non comme une résidence secondaire.
Et puis ils ont ici ou là un sujet qui est en marge de la campagne, mais que je sens revenir souvent : c’est celui de la perte d’influence de la France sur la scène internationale, au Maghreb et en Afrique de l’ouest également et c’est une chose qui me préoccupe. Je suis né et j’ai grandi en Tunisie donc j’ai une vision d’un français de l’étranger. Durant mon parcours politique , j’ai été chargé de mission à la présidence de la république, conseiller diplomatique à la présidence de l’UMP et donc la place de France dans le monde, le rôle de la France dans le monde est un sujet qui me tient à cœur et je déplore le déclin français que l’on observe sur la scène internationale.
 
Alors on va y revenir tantôt pour le déclin. Vous êtes de la Tunisie, aujourd’hui quels sont les liens qui vous lient avec votre pays d’origine ?
Je suis effectivement né et j’ai grandi en Tunisie. Nous étions et nous sommes la 3 ème génération dans ce pays, ma famille y réside. Et je n’ai pas la double nationalité par un concours de circonstance parce que mon père est né en France et qu’il faut trois générations pour avoir la double nationalité. Donc,  c’est vraiment mon pays de cœur, celui où j’ai eu toutes mes racines, mes amis et pour bien représenter la circonscription dans sa diversité j’ai choisi une suppléante, Véronique Brigot qui, elle,  est du Sénégal. Elle vit au Sénégal depuis 30 ans. Elle est issue d’une famille métissée qui est au Sénégal depuis le 18ème siècle et elle est très impliquée au Sénégal. Elle est, par exemple, la vice la présidente du festival voyage sur le fleuve Sénégal. Elle est aussi secrétaire générale de l’union des français de l’étranger.
 Alors j’ai voulu que les deux grandes parties de cette souscription soient représentées à savoir l’Afrique du nord et l’Afrique de l’ouest.
Alors vous êtes ce qu’on appelle une personne de double culture. Est-ce que c’est un devoir pour toutes ces personnes de double culture de jouer leur partition, leur rôle dans ce qu’on appelle la passerelle pour que la France puisse être bien représentée ?
Tout à fait ! je considère que je suis dans une circonscription où au début les nationaux sont majoritaires quels que soient les pays. Et je considère que c’est une chance, que les binationaux sont une chance pour la France, parce qu’ils ont vocation à jouer le rôle de passerelle justement entre ces deux pays et à faire vivre la relation bilatérale au quotidien. Dans la mondialisation que nous connaissons, avoir deux nationalités ou même trois nationalités puisque au Sénégal vous avez des français, vous avez des franco-libanais et vous avez aussi des franco-sénégalo-libanais, j’estime que c’est une chance. J’ai combattu de façon ardue le projet de déchéance de nationalité pour les seuls binationaux qu’a voulu François Hollande après les attentats du Bataclan. Je m’y suis opposé et c’était une question de principe, une question très importante parce que ce projet, nous savions tous qu’il n’avait aucun effet dissuasif. Parce que quand une personne est endoctrinée, c’est pas le fait de lui retirer la nationalité française qui va l’empêcher de passer à l’acte. En revanche, ce qui est certain c’est qu’on a voulu stigmatiser des millions de français qui ont une double nationalité et en plus inscrire cette déchéance dans la constitution de la France, c’est-à-dire dans le solde des valeurs républicaines. C’était assez inadmissible, c’était rependre une thèse du Front national pour essayer de retrouver une popularité perdue. Je l’ai dénoncé et j’aurais aimé que le candidat socialiste dans cette circonscription fasse autant. Je parle du candidat et pas de l’actuel député qui a pris ses distances et qui a affirmé ses convictions parce que là, on touche à l’identité de ce que doit être la France. Pour moi, la France, j’estime comme le disait le président Jacques Chirac, qu’elle doit être riche de sa diversité.  Les français ne sont pas tous dans un même moule et c’est la grandeur de la France, c’est son histoire que chacun soit inclus dans le pacte national, participe au projet national à condition de respecter, bien sûr, les valeurs de la République. Cela va de soi. Mais la France ne doit pas se refermer sur elle-même et là, je sens une tentation du repli qui s’explique par la crise économique que vit la France, qui s’explique aussi par les attentats qui récemment ont touché notre pays et la découverte récente de la vulnérabilité. Ce qui fait que les français sont légitimement inquiets et parfois tentes par le repli sur soi. Ça peut se comprendre.
Mais le rôle des hommes politiques, lui, il n’est pas du tout d’entretenir ces peurs, il n’est pas de flatter les instincts. Il est au contraire de tracer un chemin pour l’avenir pour la France, de leur adresser un message positif, inclusif et donc de se projeter dans l’avenir plutôt que d’entretenir les peurs et j’aimerais que dans les débats publics en France, ce message soit d’avantage porté.
 
Alors justement vous menez un combat en faveur des binationaux et pourtant quand même, les binationaux avaient l’air de voter aux dernières élections pour la gauche. Comment comptez vous faire pour changer la donne ?
Les binationaux ont cru en François Hollande et ils ont voté d’après les études à gauche. Je crois qu’ils doivent le regretter d’une part parce que dans une France en crise où la précarité a progressé en France mais aussi à l’étranger, le système des Insiders et des Outsiders n’a pas été modifié. Ceux qui avaient des difficultés dans leur vie quotidienne, qui étaient au chômage n’ont pas vu leur situation améliorée. Le chômage, dommage,  persiste et il a même largement augmenté sous François Hollande. Donc toutes ses promesses sociales généreuses n’ont pas été tenues. J’évoquais tout à l’heure, donc j’y reviens, le projet de déchéance de nationalité tout cela fait que les binationaux qui ont cru en un moment donné que la gauche allait porter leurs revendications, mieux les considérer et leur apporter un avenir meilleur, je pense qu’ils sont bien revenus de ces promesses et ils ont vu malheureusement que François Hollande ne les avait pas tenues. Je veux parler aussi d’une promesse de François Hollande qui était de l’attribution de la nationalité française aux personnes qui avaient combattu avec l’uniforme français pendant la deuxième guerre mondiale, cette promesse-là non plus elle n’a pas été tenue. Si la France est ce qu’elle est aujourd’hui c’est en partie, elle a une dette vis-à-vis de l’Afrique et des africains qui ont combattu et pris l’uniforme français durant la deuxième guerre mondiale pour libérer la France. Et quand vous portez l’uniforme et que vous preniez des risques pour votre vie quel lien est plus fort avec la nation que ce lien-là. Donc tout  un ensemble de choses qui font que François Hollande n’a pas été à la hauteur. Et il y a un autre point que je voudrais aborder qui ne concerne pas les binationaux, qui concerne les personnes qui n’ont pas la nationalité française mais beaucoup de binationaux ont des personnes de leur famille qui n’ont pas la nationalité française. Moi je considère que sous François Hollande la France est restée une forteresse pour ceux qui avaient quelque chose à apporter, des compétences. Une passoire aussi pour l’émigration clandestine et je voudrais qu’on ait un mot de compassion pour tous ces malheureux qui périssent en méditerranée, des milliers de personnes parfois dans une indifférence générale. Mais moi ce que je veux c’est que les personnes qui n’ont pas la nationalité française mais qui ont fait tout leur cursus dans un lycée français à l’étranger qui ont eu leur bac avec mention, qui ont du mérite puisse venir en France poursuivre leur parcours et leurs études supérieures. Qu’on arrête ces tracasseries administratives qui font que certains trouvent plus facile finalement d’aller aux Etats-Unis, au Canada que d’aller en France c’est complètement aberrant. Je plaide aussi pour un visa francophone. Je crois que la France doit être davantage ouverte notamment sur les personnes qui ont un talent et du mérite. En fait, ce que je veux faire c’est le contraire de ce que l’on appelaitla circulaire-Guéant. C’est-à-dire que les personnes qui ont du talent, qui ont des compétences, qui sont bien intégrées puissent travailler en France aussi voilà. Il faut arrêter de voir de façon générale tout ce qui est diffèrent comme suspect.
Pensez-vous avec tout cela que les binationaux sont déçus par le bilan de François Hollande ?
Je pense qu’ils sont très largement déçus puisque leur situation économique et sociale ne sont pas améliorées, quand on veut faire venir sa famille en France les problèmes de visa demeurent. Vous savez,  on nous dit dans les ambassades que les statistiques sont bonnes quand on demande des visas. C’est vrai mais pourquoi ? Parce que certains n’osent plus déposer leur visa donc ceux qui déposent des visas sont ceux qui sont à peu près certains de l’obtenir. C’est pour cela que les statistiques sont bonnes mais certains n’osent même plus faire la démarche.
 
La francophonie c’est une langue, bien sûr.  Mais aussi un outil de transmission de valeurs que nous avons en commun. Qu’a fait François Hollande pour la francophonie durant ce quinquennat ? Pas grand chose. Vous savez c’était la tradition française un représentant personnel du président de la république française pour la francophonie ça a marqué une priorité et beuh François Hollande l’a supprimé et d’autre part les dotations de la France à l’organisation de la francophonie ne cesse de baisser, mais donc là vraiment je considère que toutes ces raisons, tous ces facteurs font qu'il y a des raisons d’être très mécontent du bilan du Président de la république François Hollande.
Alors la neuvième circonscription regroupe 16 pays. Alors comment gère-t-elle les problématiques ?
Alors c’est une circonscription qui est très vaste. Le rôle d’un député des français de  l’étranger à mon avis…Bon, vous savez il siège à Paris déjà à l’Assemblée Nationale le mardi, mercredi, jeudi comme tous ses collègues. Le reste du temps, je pense qu’il doit se déplacer dans chacun des pays de la circonscription pour ne pas perdre le contact, bien entendu avec les français qui vivent à l’étranger. Il doit avoir des relais pour chacun de ses pays. Il doit les visiter. C’est un exercice très particulier puisque le député ordinaire en général, les députés d’un parti,  d’un département français ont une superficie beaucoup plus réduite…là c’est une approche qui est différente d’avoir beaucoup d’affection pour cette circonscription.  Moi, je l’ai choisie alors qu’elle n’est pas  spécialement facile pour ma famille politique, mais parce que c’est une région que j’aime, où j’ai mes attaches, où je voyage et dont je considère qu’elle a un destin commun avec la France. On peut avoir l’affection, l’envie de servir et aussi aimer son pays naturellement comme chaque parlementaire. Mais, c’est vrai que c’est une démarche très particulière.
 
D’accord, souvent les gens demandent pourquoi le choix, les républicains et non pas candidat pour la France métropolitaine…
Et bien justement je suis né et j'ai grandi en Tunisie. C’est là que j’ai mes racines. Je suis arrivé à Paris pour étudier et donc la France, c’est mon pays, c’est le pays où je réside mes liens affectifs sont en Tunisie parfois j’entends certains avoir un discours un petit peu populiste, démagogique.
Il n’est pas dans la circonscription donc il est parachuté. Il faut juste rappeler que l’assemblée nationale est à Paris et que donc le candidat qui sera élu il doit siéger à Paris. Il devra aussi veiller à faire chacun des 16 pays et non pas son seul pays de résidence et donc je crois que c’est plutôt un avantage de ne pas être dépendant de son pays de résidence mais au contraire de partager son temps entre paris et chacun des autres pays
Alors durant mes recherches sur vous j’ai trouvé trois noms qui semblent être très importants pour vous : Bourguiba, Général De Gaulle et Jacques Chirac.
Exactement vous avez cité la bonne trilogie. Etant né et grandi en Tunisie , la figure politique marquante pour moi était le président Bourguiba. C’est un grand homme, un grand visionnaire et c’est le premier qui m’a éveillé à la conscience politique. Je vous disais mes origines en Tunisie. J’ai même un deuxième prénom :Beurheme en arabe, une langue que je parle. Donc le président Bourguiba était le grand homme de mon enfance. Il a mis toutes les bases pour que la Tunisie soit pionnière dans le monde arabe. Ensuite m’était venu en conscience que j’étais français. Par la lecture de l’histoire de la vie politique de France et là, effectivement mon premier grand homme était le Général De Gaulle. Cela  a été toutes les lectures de mon adolescence et je me suis forgé dans cette conscience gaulliste et donc d’une France très particulière. C’est à dire d’une France qui n’est pas nécessairement le territoire français mais plutôt un socle de valeurs auxquelles la France est fidèle, de valeurs et d’idée et d’un idéal. C’est cette vision que j’ai de la France. Vivant à mon époque, le Général De Gaulle, n’étant malheureusement plus de ce monde,  j’ai cherché ce qui  se rapprochait le plus et pour moi c’était naturellement Jacques Chirac qui a vraiment motivé mon entrée en politique. Ce qui était le RPR de l’époque, l’antagoniste parce que Jacques Chirac avait énormément de qualités. Il parvenait à incarner la France dans toute sa diversité à la fois en France et à l’étranger et à donner une image de la France avec du panache et de la hauteur. Je veux rappeler que c’est au président Chirac qu’on doit le fait que la France ne s’est pas engagée dans ce bourbier irakien, dans cette aventure de guerre en Irak dont on paye encore le prix aujourd’hui. Parce que si le Proche-Orient et le Moyen-Orient sont déstabilisés, c’est quand même une conséquence du conflit irakien et là Jacques Chirac avait vu juste. Il avait vu juste pour le conflit israélo-palestinien où du temps de Jacques Chirac la France avait une politique originale audacieuse qui a disparu. Le Sénégal a porté avec succès au conseil de sécurité une résolution pour caractère illégal de la colonisation. Je suis très admirateur de cette initiative….
 
Samedi 1 Avril 2017




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