Dans la gestion courante des affaires du pays, urgences et priorités ne sauraient pas manquer. La grève des éboueurs encore présente dans les esprits, démontre si besoin est, que les déchets ménagers constituent une véritable source de désagréments environnementaux auxquelles le ministère de l’environnement et du développement durable cherche une solution durable. Pourtant aussi bizarre que cela puisse paraître, notre ministère de l’environnement et du développement durable, pour des raisons inconnues du commun des Sénégalais, laisse perdurer dans ses tiroirs un projet de 10 usines de valorisation et de traitement des déchets ménagères en engrais avec une capacité de 170 tonnes de déchets par jour.
Moussa Diouf le porteur du projet, rencontré en marge du Maouloud, s’est en ouvert à Dakaractu.
D’après lui, en plus d’être une réponse pour le problème des ordures et de l’environnement, le projet contribue aussi à la création d’emploi pour les autres localités du pays, car en partenariat avec des bailleurs étrangers, il devrait concerner 10 régions. Selon Moussa Diouf, à caractère inclusif, il sera réalisé avec l’implication et la collaboration de tous acteurs du milieu de la collecte des ordures et permettra, au gouvernement de se décharger petit-à-petit du fardeau qu’est la gestion des déchets.
Mieux ajoute-t-il, financé sur fonds propres, ces usines reviendront entièrement à l’Etat au bout de 10 ans d’exploitation, ce qui voudrait dire, à son avis, qu’il n’a aucun blocage, dans son financement comme le redoute le ministère. Autant de raisons donc qui font qu’il ne comprend pas ces lenteurs notées dans ce dossier qui ne souffre d’aucune ambigüité. Pour la lanterne des Sénégalais, le ministre Mor Ngom, ne manquera certainement pas de nous édifier sur les raisons qui motivent encore la réticence de son ministère.
Moussa Diouf le porteur du projet, rencontré en marge du Maouloud, s’est en ouvert à Dakaractu.
D’après lui, en plus d’être une réponse pour le problème des ordures et de l’environnement, le projet contribue aussi à la création d’emploi pour les autres localités du pays, car en partenariat avec des bailleurs étrangers, il devrait concerner 10 régions. Selon Moussa Diouf, à caractère inclusif, il sera réalisé avec l’implication et la collaboration de tous acteurs du milieu de la collecte des ordures et permettra, au gouvernement de se décharger petit-à-petit du fardeau qu’est la gestion des déchets.
Mieux ajoute-t-il, financé sur fonds propres, ces usines reviendront entièrement à l’Etat au bout de 10 ans d’exploitation, ce qui voudrait dire, à son avis, qu’il n’a aucun blocage, dans son financement comme le redoute le ministère. Autant de raisons donc qui font qu’il ne comprend pas ces lenteurs notées dans ce dossier qui ne souffre d’aucune ambigüité. Pour la lanterne des Sénégalais, le ministre Mor Ngom, ne manquera certainement pas de nous édifier sur les raisons qui motivent encore la réticence de son ministère.
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