Une université à Kaolack rentre dans le cadre d’une politique intelligente d’aménagement du territoire sénégalais. J’ai entendu dire que le SAES et les étudiants de Thiès sont contre le projet. Ils prônent respectivement la création d’une deuxième université à Dakar et le renforcement et l’amélioration des universités qui existent déjà. Je voulais rappeler à mes chers compatriotes que "l’obésité de Dakar" est devenue insupportable, elle est à la limite intenable.
Pour se soigner, les sénégalais vont à Dakar et non à Louga !
Pour se former, les sénégalais vont à Dakar et non à Kaolack !
Pour travailler, les sénégalais vont à Dakar et non à Thiès !
Pour se vêtir, les sénégalais vont Dakar et non à Kolda !
Pour s’amuser, les sénégalais vont à Dakar et non à Ziguinchor !
En définitive pour vivre, il faut aller à Dakar !
Tout est concentré dans la capitale où les gens s'entassent alors que le Sénégal n’est pas seulement Dakar.
La région dakaroise qui fait moins de 3% du territoire national concentre près de 36% de la population sénégalaise et regroupe près de 90% des services, des sièges sociaux des entreprises, des grandes écoles. Cette situation fait que Dakar continue de dévorer les ressources et les talents du reste du pays dans tous les domaines ; l'agglomération dakaroise se comporte comme un groupe monopolisateur dévorant la substance nationale. Elle attire de façon très dangereuse et non calculée des immigrés (exode rural et immigration internationale) de tout bord, des entreprises incontrôlées, des événements inattendus … Cette situation fait que Dakar est devenue obèse et est en proie à des maladies (inondations, problèmes de circulation, "cantinisation" des rues, insécurité, insalubrité, occupations illégales, quartiers spontanés…) ; ce qui lui vaut d’être attaquée par tous les « vautours » (les spéculateurs fonciers, etc.) qui vont finir par lui enlever ses forêts classées et ses dernières réserves foncières. L’Université Cheikh Anta Diop fait partie des éléments qui favorisent l’exode des populations des autres localités vers Dakar.
Nous devons nous rendre à l’évidence, il n’est plus possible de continuer à tout donner à Dakar en laissant en rade les autres territoires du pays.
Pour ce qui est des critiques formulées par les étudiants de l’Université de Thiès, je veux leur dire de s’organiser autour d’un projet de modernisation de leur établissement, en invitant les acteurs de toute la Région de Thiès : entreprises, acteurs politiques, acteurs économiques, acteurs culturels, médias, etc. La Région de Thiès et les thiéssois ont tout à fait les moyens de rendre l’Université fonctionnelle.
Le président de la République a vu juste en initiant ce projet. L’avenir du Sénégal dépend de sa capacité à équilibrer ses territoires !
L’Université du Sine-Saloum est plus qu’un projet, c’est un outil nécessaire pour le développement équilibré de notre pays.
Mamadou Djigo
Ingénieur en Aménagement du Territoire
Spécialiste de l'action territoriale
Pour se soigner, les sénégalais vont à Dakar et non à Louga !
Pour se former, les sénégalais vont à Dakar et non à Kaolack !
Pour travailler, les sénégalais vont à Dakar et non à Thiès !
Pour se vêtir, les sénégalais vont Dakar et non à Kolda !
Pour s’amuser, les sénégalais vont à Dakar et non à Ziguinchor !
En définitive pour vivre, il faut aller à Dakar !
Tout est concentré dans la capitale où les gens s'entassent alors que le Sénégal n’est pas seulement Dakar.
La région dakaroise qui fait moins de 3% du territoire national concentre près de 36% de la population sénégalaise et regroupe près de 90% des services, des sièges sociaux des entreprises, des grandes écoles. Cette situation fait que Dakar continue de dévorer les ressources et les talents du reste du pays dans tous les domaines ; l'agglomération dakaroise se comporte comme un groupe monopolisateur dévorant la substance nationale. Elle attire de façon très dangereuse et non calculée des immigrés (exode rural et immigration internationale) de tout bord, des entreprises incontrôlées, des événements inattendus … Cette situation fait que Dakar est devenue obèse et est en proie à des maladies (inondations, problèmes de circulation, "cantinisation" des rues, insécurité, insalubrité, occupations illégales, quartiers spontanés…) ; ce qui lui vaut d’être attaquée par tous les « vautours » (les spéculateurs fonciers, etc.) qui vont finir par lui enlever ses forêts classées et ses dernières réserves foncières. L’Université Cheikh Anta Diop fait partie des éléments qui favorisent l’exode des populations des autres localités vers Dakar.
Nous devons nous rendre à l’évidence, il n’est plus possible de continuer à tout donner à Dakar en laissant en rade les autres territoires du pays.
Pour ce qui est des critiques formulées par les étudiants de l’Université de Thiès, je veux leur dire de s’organiser autour d’un projet de modernisation de leur établissement, en invitant les acteurs de toute la Région de Thiès : entreprises, acteurs politiques, acteurs économiques, acteurs culturels, médias, etc. La Région de Thiès et les thiéssois ont tout à fait les moyens de rendre l’Université fonctionnelle.
Le président de la République a vu juste en initiant ce projet. L’avenir du Sénégal dépend de sa capacité à équilibrer ses territoires !
L’Université du Sine-Saloum est plus qu’un projet, c’est un outil nécessaire pour le développement équilibré de notre pays.
Mamadou Djigo
Ingénieur en Aménagement du Territoire
Spécialiste de l'action territoriale
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