Un tyran meurt, l’Occident pleure


Un tyran meurt, l’Occident pleure
   Peu de ‘’musulmans démocrates’’ du Sénégal et d’Afrique de l’Ouest, ont osé  poser (avant et après) un regard critique sur  le régime saoudien, à la suite de la disparition du chef d’Etat,  Abdallah ; roi d’Arabie Saoudite, décédé le jeudi 22 janvier 2015, comme le fait, ici, notre ami, Tarik Bouafia.  
                     En effet, au lieu d’un chef d’Etat,  celui d’Arabie  Saoudite, est plutôt un chef de famille, d’un clan qui opprime depuis plus d’un siècle, tout un peuple avec la complicité de l’Occident ‘’démocrate’’, à sa tête le gouvernement et l’Establishment des Etats-Unis.  Ici, Afrique,  nos  ‘’légionnaires analystes ou propagandistes ’’, quant à eux, obnubilés par les pétrodollars, à la faveur de l’analphabétisme et de l’obscurantisme, font dans l’amalgame entre le cultuel et le politique, pour présenter le chef d’Etat d’Arabie Saoudite comme le chef de la Ouma et le ‘’guide des croyants islamiques’’. Ce qui fait que l’obscurantisme et de l’analphabétisme aidant, dans certaines contrées  de nos pays (Buuru Makka, ‘’Roi de la Mecque’’), se confond avec sa Sainteté. Alors qu’il n’en est absolument rien. Les frasques d’innombrables princes, à l’intérieur comme à l’extérieur du royaume en témoignent suffisamment.  Nos chefs d’Etat politiciens entretiennent  l’amalgame et surfent entre le cultuel et du politique au point que leurs déplacements riment avec pèlerinage. Il suffit de voir  les ‘’images subliminales’’, projetées par la Télé,  lors des visites de travail, pour s’en rendre compte.
               Cela dit, ce que l’écrasante majorité des sénégalais ignore, c’est que  le gouvernement  de Washington est le principal soutien et allié en même temps du gouvernement israélien et saoudien.  Ce qui fait de, par voie de conséquence notre pays, politiquement, un allié indirect complice des forces du mal, qu’ami de la Palestine, contrairement  à ses discours politiciens. Ce que les sénégalais ignorent également, c’est que beaucoup d’entreprises israéliennes, travaillent en sous-traitance en Arabie Saoudite.
               Mais le plus grave, c’est le voile d’hypocrisie qui recouvre le discours sur le combat contre Al-Qaïda et l’Etat Islamique d’Irak (Deach), Boko Haram et ‘’l’international terrorisme’’. Cela au moment où les complexes militaro-industriels d’Occident fournissent, via l’Arabie Saoudite et le Qatar, les armes(Rafale, F1, Tanks, drones missiles) qui assassinent les populations pauvres du monde arabo-musulman. Le dicton dit : ‘’Morte la bête, mort le venin’’. Si tant est la volonté des Nations Unies, ‘’la communauté internationale’’, est d’éradiquer le terrorisme pour l’instauration de la paix dans le monde, ne devrait-on pas plutôt commencer par fermer les usines de fabrique d’armes et affecter les fonds à d’autres secteurs qui en ont besoin : l’agriculture, la Santé et l’Education, entre autres.
             Pour terminer une question : Où sont les féministes et les démocrates sénégalais ? Pourquoi leur silence au moment où on interdit aux femmes saoudiennes de conduire un véhicule, de voter de voyager ou d’être admises seules dans un hôpital. Au moment où elles sont lapidées pour ‘’crime de Haram’’ ?
              Nous recommandons à tous les progressistes qui s’opposent, non pas en parole, mais  en acte,  à l’obscurantisme, cet intéressant article de notre ami Tarik
A.F Barros
Lundi 16 Février 2015




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