Les images ont été filmées par Mohammed Abedullah, un militant de la cause palestinienne, à Chajaya, quartier de Gaza où 67 palestiniens sont morts dimanche dans le pilonnage de la zone par l’armée israélienne. Au total pour la seule journée de dimanche, au moins 100 Palestinien sont morts. Il s'agit de la journée la plus sanglante depuis le début de l'opération dans la bande de Gaza.
Et pour l’armée israélienne aussi, il s’agit d’une journée noire : avec 13 soldats tués, le nombre de morts dans les rangs de Tsahal s’élève désormais à 18, soit le plus lourd tribut depuis la guerre du Liban en 2006.
Rina Andolini, une activiste britannique installée à Gaza, était présente sur les lieux quand le tir a retenti. Elle a tenu à apporter sa version des faits sur sa page Facebook, dimanche en fin d’après-midi, puis à FRANCE 24. Selon la jeune femme, l’homme au tee-shirt vert, apparaissant sur la vidéo, et les personnes qui l’accompagnaient ont voulu profiter du cessez-le-feu de deux heures (entre 13h30 et 15h30), approuvé par l'armée israélienne, pour partir à la recherche d’éventuelles victimes dans les décombres de Chajaya. Pour elle, les tirs ont eu lieu avant 15h30, autrement dit à un moment où la trêve humanitaire était encore effective. D’après une équipe de la BBC présente à Gaza des échanges de tirs ont effectivement eu lieu moins d'une heure après le début de la trêve. Et selon l’ISM, une ONG palestinienne, les équipes d’aide que l’on voit sur ces images ne sont intervenues dans cette zone qu’une fois que le cessez-le-feu a été décrété.
Jugées responsables de cette attaque, les forces armées israéliennes, interrogées par FRANCE 24, affirment qu’ "à l’instar d’autres armées partout dans le monde, les forces terrestres israéliennes ont recours à des snipers pour abattre ses ennemis. "Le porte-parole précise toutefois qu’"aucune preuve ne permettait actuellement de prouver l'authenticité de cette vidéo. L’armée va mener une enquête pour déterminer ce qu’il s’est passé. Pour l’heure, elle n’est pas en mesure de le dire."
Alors que l'opération militaire Bordure protectrice se poursuit dans la bande de Gaza, la dernière flambée de violences a tué près de 600 Palestiniens, selon les autorités sanitaires palestiniennes, et 29 Israéliens, selon Tsahal, à ce jour, soit le bilan le plus meurtrier depuis la dernière opération terrestre de Tsahal dans le territoire palestinien durant l'hiver 2008-2009.
Et pour l’armée israélienne aussi, il s’agit d’une journée noire : avec 13 soldats tués, le nombre de morts dans les rangs de Tsahal s’élève désormais à 18, soit le plus lourd tribut depuis la guerre du Liban en 2006.
"Personne n’a pu le secourir car le risque d’essuyer de nouveaux tirs était trop important"
Rina Andolini, une activiste britannique installée à Gaza, était présente sur les lieux quand le tir a retenti. Elle a tenu à apporter sa version des faits sur sa page Facebook, dimanche en fin d’après-midi, puis à FRANCE 24. Selon la jeune femme, l’homme au tee-shirt vert, apparaissant sur la vidéo, et les personnes qui l’accompagnaient ont voulu profiter du cessez-le-feu de deux heures (entre 13h30 et 15h30), approuvé par l'armée israélienne, pour partir à la recherche d’éventuelles victimes dans les décombres de Chajaya. Pour elle, les tirs ont eu lieu avant 15h30, autrement dit à un moment où la trêve humanitaire était encore effective. D’après une équipe de la BBC présente à Gaza des échanges de tirs ont effectivement eu lieu moins d'une heure après le début de la trêve. Et selon l’ISM, une ONG palestinienne, les équipes d’aide que l’on voit sur ces images ne sont intervenues dans cette zone qu’une fois que le cessez-le-feu a été décrété.
Quand nous sommes arrivés sur les lieux, un véritable champ de ruine, l’homme [en vert] cherchait des membres de sa famille. Nous avons alors décidé de l’aider.
Nous avions conscience du danger, nous étions d’ailleurs préoccupés par beaucoup de choses : retrouver ses proches, éviter d’éventuels restes de bâtiments qui menaçaient de tomber et nous méfier des forces d'occupation israéliennes très présentes dans les environs quelques heures auparavant.
Au moment des tirs, j’étais aux côtés de Mohammed, l’auteur des images [lui aussi a répondu aux questions de FRANCE 24 et confirme la version de Rina Andolini, NDLR] et du jeune homme. Le premier coup de feu a retenti à un moment où nous traversions une zone dégagée, nous étions donc facilement repérables. Le groupe s’est alors séparé en deux.
D’un côté, il y avait Mohammed et moi, de l’autre les trois bénévoles de l’ISM et au milieu le jeune homme, en plein dans la ligne de mire du tireur. Le deuxième tir l’a touché à la main, il est alors tombé par terre. Il était 15h27.
Personne n’a pu le secourir car le risque d’essuyer de nouveaux tirs était trop important. D’ailleurs quelques secondes plus tard, le sniper a fait feu à deux autres reprises et abattu le jeune homme.
Nous avions conscience du danger, nous étions d’ailleurs préoccupés par beaucoup de choses : retrouver ses proches, éviter d’éventuels restes de bâtiments qui menaçaient de tomber et nous méfier des forces d'occupation israéliennes très présentes dans les environs quelques heures auparavant.
Au moment des tirs, j’étais aux côtés de Mohammed, l’auteur des images [lui aussi a répondu aux questions de FRANCE 24 et confirme la version de Rina Andolini, NDLR] et du jeune homme. Le premier coup de feu a retenti à un moment où nous traversions une zone dégagée, nous étions donc facilement repérables. Le groupe s’est alors séparé en deux.
D’un côté, il y avait Mohammed et moi, de l’autre les trois bénévoles de l’ISM et au milieu le jeune homme, en plein dans la ligne de mire du tireur. Le deuxième tir l’a touché à la main, il est alors tombé par terre. Il était 15h27.
Personne n’a pu le secourir car le risque d’essuyer de nouveaux tirs était trop important. D’ailleurs quelques secondes plus tard, le sniper a fait feu à deux autres reprises et abattu le jeune homme.
Jugées responsables de cette attaque, les forces armées israéliennes, interrogées par FRANCE 24, affirment qu’ "à l’instar d’autres armées partout dans le monde, les forces terrestres israéliennes ont recours à des snipers pour abattre ses ennemis. "Le porte-parole précise toutefois qu’"aucune preuve ne permettait actuellement de prouver l'authenticité de cette vidéo. L’armée va mener une enquête pour déterminer ce qu’il s’est passé. Pour l’heure, elle n’est pas en mesure de le dire."
Alors que l'opération militaire Bordure protectrice se poursuit dans la bande de Gaza, la dernière flambée de violences a tué près de 600 Palestiniens, selon les autorités sanitaires palestiniennes, et 29 Israéliens, selon Tsahal, à ce jour, soit le bilan le plus meurtrier depuis la dernière opération terrestre de Tsahal dans le territoire palestinien durant l'hiver 2008-2009.
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