Son parti aphone après la mort de Bassirou Faye, Niasse a-t-il dissous l’AFP ?


Son parti aphone après la mort de Bassirou Faye, Niasse a-t-il dissous l’AFP ?
Au lendemain de la mort de l’étudiant, Bassirou Faye, le 14 août dernier, une vague d’indignation s’est installée  dans le pays.  Les partis politiques et les organisations de la société civile ont, à l’unanimité, condamné la mort tragique de ce jeune. Mais dans le lot des indignés qui se sont exprimés via des communiqués ne figure pas l’Alliance des Forces de Progrès de Moustapha Niasse. Le leader des progressistes a-t-il dissout son parti ? 

  
En tout cas, l’Afp ne ratait jamais l’occasion de se prononcer sur les sujets brûlants de l’actualité surtout sur les thèmes qui touchent à l’injustice, à la violence. Les progressistes faisaient partie des premiers acteurs politiques à monter au créneau pour condamner. Les jeunes, les cadres, les femmes et le bureau politique publiaient des communiqués. Mais cette fois-ci, la formation progressiste semble aphone. Contrairement à ses concurrents dans l’opposition et dans la mouvance présidentielle qui ont vivement dénoncé la mort du natif de Diourbel.  Presque toutes les structures de l’Alliance Pour la République (APR) ont réagi pour dénoncer et demander à l’Etat de prendre des dispositions  pour élucider les causes de l’assassinat de l’étudiant. 
  
Le Parti Socialiste (PS) aussi sorti un communiqué pour dire non à la violence à l’université.  Tout comme la Ligue Démocratique (LD). Les forces de l’opposition ne sont pas  en reste. Rewmi d’Idrissa Seck et le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) ont publié des notes d’indignation. Abdoulaye Wade et Idrissa Seck ont aussi reçu les étudiants pour exprimer leur solidarité et déplorer « l’incompétence du régime à prendre en charge les préoccupations des étudiants ». 
  
L’Absence de l’AFP semble donner raison à ceux qui ont parié sur la mort de la formation du président de l’Assemblée nationale avec  notamment la non-participation du numéro II, Malick Gackou aux élections locales. Mais aussi à la perte de plusieurs collectivités locales principalement dans le Saloum en dépit de la victoire du camp présidentiel lors des locales. 
 
Pressafrik

Mardi 19 Août 2014




1.Posté par morlado le 19/08/2014 10:29
THIEUYE SENEGAL !!!!! Des gens qui passent tout leur temps à chercher des poux dans la tête des autres ! c'est triste une presse qui est réduite aux comèrages !!!! dommage pour notre pays !

2.Posté par baol baolbé le 19/08/2014 10:44
Pourquoi jouer au crieur public ! si le gouvernement est entrain de faire ce qu'il faut!ce harcèlement ne mène à rien

3.Posté par INJUSTICE AU SENEGAL le 19/08/2014 16:11
CELUI LA C'EST LE LECHEUR DES PIEDS DE MACKY. AU MOINDRE MOT MACKY LUI DEMONTE TOUTE L ADENTURE.
C'EST DOMAGE POUR NOS PRETENDUS GIRIGEANTS

4.Posté par Obs le 20/08/2014 00:41
L’Alliance des Forces de Progrès a examiné, avec toute l’attention requise, la situation qui prévaut dans le système éducatif de notre pays et tout particulièrement les événements tragiques qui viennent de se dérouler à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, provoquant la mort de l’étudiant Bassirou Faye et l’hospitalisation de plusieurs blessés graves.



(…) Le parti tient à rappeler la place stratégique de l’éducation dans tout projet de développement. La formation des élites est une nécessité prioritaire pour les démocraties émergentes, qui doivent être animées en particulier par ceux qui ont reçu une formation adéquate, pour être à même de mesurer les enjeux et d’agir en conformité avec les exigences du moment et les aspirations des populations.



Pour ce faire, l’espace scolaire et universitaire doit bénéficier d’un climat apaisé et bannir la violence sous toutes ses formes, en privilégiant le dialogue et la concertation, pour faire aboutir les nécessaires réformes qu’appelle le blocage actuel. Le déséquilibre criard qui caractérise le ratio enseignants-enseignés ne peut guère favoriser les performances et la qualité requises, pour faire jouer à notre Université le rôle qui est le sien, dans la perspective d’un Sénégal émergent.



L’AFP salue la décision du Chef de l’Etat de rencontrer tous les acteurs de l’espace universitaire. Ce dialogue devrait être le prélude à de véritables Assises de l’Education organisées avec tous les pré-requis, sans précipitation, en évitant les décisions hâtives prises sous l’emprise des événements qui charrient leur charge émotive.



L’AFP propose à cet égard que le dossier de l’Université soit traité dans le cadre d’un Pacte national pour l’Education, Pacte qui engagerait, au-delà des acteurs directs, les leaders d’opinion, les partis politiques, les syndicats, les hommes d’affaires, la société civile, bref toutes les forces vives de la nation. (…).



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