Pèdre Ndiaye, Président du CADE (Cercle des amis et défenseurs des enfants) à la suite de la disparition constatée de la petite Bintou et du meurtre du talibé de Yeumbeul, a alerté sur le danger autour des sévices faits aux enfants.
« Pourquoi tant d’indifférences malgré la récurrence des cas de maltraitance et de meurtres des enfants ? La petite Bintou disparue depuis 6 semaines, aucune action d’envergure n’est entreprise pour la retrouver, c’est comme si tout le monde est passé à autre chose. Il y a comme une sorte de lassitude entretenue par l’effet de répétition au point d’inhiber nos émotions.
Le meurtre du jeune talibé Dame Dieng est le énième cas qui affecte les talibés et les enfants de rue : que font les organisations se réclamant de la défense et de la protection de l’enfance ? Ou sont les leaders et les porteurs de voix de la société civile si souvent prompts à agiter le chiffon rouge pour moins que çà… ? » lit-on sur la note qu’il nous a transmis. «
En dépit de la démission des parents, l’Etat doit prendre des mesures hardies et concrètes pour faire face à ce qui ressemble à un esclavage moderne. La situation des talibés est devenue insoutenable. Inacceptable. Puisque le monde nous regarde. » ajoute-t-il. Avant de proposer « aux associations des maîtres coraniques de diriger la lutte contre les prédateurs qui ternissent l’image des vaillants éducateurs islamiques et qui permettent à des esprits malveillants de dénigrer et de stigmatiser l’islam et l’héritage extraordinaire de nos guides religieux dont les daaras constituent la référence et l’outil de veille permanente ».
Les ONG qui dépensent des centaines de millions par an sur des séminaires doivent mettre en place aussi un Fonds national d’appui aux daaras et à l’enseignement coranique souligne-t-il.
Il a enfin incité l’État a convié toutes les composantes de la nation autour d’une concertation inclusive et nationale sur le phénomène des talibés afin de trouver des solutions adaptées à notre contexte socio-religieux. C’est une exigence de l’époque.
« Pourquoi tant d’indifférences malgré la récurrence des cas de maltraitance et de meurtres des enfants ? La petite Bintou disparue depuis 6 semaines, aucune action d’envergure n’est entreprise pour la retrouver, c’est comme si tout le monde est passé à autre chose. Il y a comme une sorte de lassitude entretenue par l’effet de répétition au point d’inhiber nos émotions.
Le meurtre du jeune talibé Dame Dieng est le énième cas qui affecte les talibés et les enfants de rue : que font les organisations se réclamant de la défense et de la protection de l’enfance ? Ou sont les leaders et les porteurs de voix de la société civile si souvent prompts à agiter le chiffon rouge pour moins que çà… ? » lit-on sur la note qu’il nous a transmis. «
En dépit de la démission des parents, l’Etat doit prendre des mesures hardies et concrètes pour faire face à ce qui ressemble à un esclavage moderne. La situation des talibés est devenue insoutenable. Inacceptable. Puisque le monde nous regarde. » ajoute-t-il. Avant de proposer « aux associations des maîtres coraniques de diriger la lutte contre les prédateurs qui ternissent l’image des vaillants éducateurs islamiques et qui permettent à des esprits malveillants de dénigrer et de stigmatiser l’islam et l’héritage extraordinaire de nos guides religieux dont les daaras constituent la référence et l’outil de veille permanente ».
Les ONG qui dépensent des centaines de millions par an sur des séminaires doivent mettre en place aussi un Fonds national d’appui aux daaras et à l’enseignement coranique souligne-t-il.
Il a enfin incité l’État a convié toutes les composantes de la nation autour d’une concertation inclusive et nationale sur le phénomène des talibés afin de trouver des solutions adaptées à notre contexte socio-religieux. C’est une exigence de l’époque.
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