La plateforme « Senegaal bi ñu bëgg » a réagi suite à l’injonction faite aux sénégalais par le Président de la République de se taire et clore tout débat sur l'envoi de 2 100 soldats en Arabie Saoudite.
« En affirmant que sa décision ne saurait faire l'objet de discussion ni de contestation, le Président de la République enfreint tous les principes démocratiques qui promeuvent au contraire le débat sur toutes les questions d'intérêt national. La liberté d'expression et d'opinion étant consacrée par la Constitution, ne saurait être bridée par le Président de la République » s’insurge la plateforme.
Qui par ailleurs, ajoute que les Sénégalais ont le droit de s'interroger sur la légalité, l'opportunité ou la légitimité de chaque décision du Chef de l'Etat et d'exiger des explications simples et claires. Sa responsabilité est de leur en fournir. « Au lieu d'assumer cette responsabilité de leader en essayant de convaincre pour vaincre les réticences, il a préféré se mettre dans les habits d'un autocrate d’un autre âge en intimant aux Sénégalais l'ordre de se taire.
La Plateforme Avenir « Senegaal bi ñu bëgg » rappelle au Chef de l'Etat que le débat en cours ne porte pas sur l'armée. Nul ne saurait manquer de respect à notre vaillante armée ou saper le moral de ses troupes. L'armée sénégalaise est connue pour son esprit républicain et son efficacité sur les tous les théâtres d'opération où elle a été appelée. Le débat porte sur l'opportunité d'engager l'armée Sénégalaise dans un conflit qui pourrait avoir des conséquences directes ou indirectes sur la paix, la sécurité ou la stabilité de notre pays ».
Dans une démocratie qui se respecte, ajoute la plateforme « toute décision d'une telle gravité, peut et doit faire l'objet d'un débat ouvert et constructif, surtout lorsque les arguments avancés pour la justifier sont loin de convaincre l'opinion ».
Le peuple attend de son Chef plus de hauteur et moins d'inclinaison à l'énervement injustifié martèle-t-elle. « Le Chef de l’Etat n'a pas parlé aux Sénégalais pour les apaiser et les rassurer. Il ne les a pas non plus écoutés. Au lieu de convaincre, il tente d’imposer une décision fondée sur le prétexte fallacieux d’une menace pesant sur les lieux saints de l’Islam ». C’est peine perdue assure la plateforme que d’enjoindre les Sénégalais de se taire, car le peuple ne renoncera jamais à la liberté de parole et d'opinion arrachée de haute lutte. « Cette liberté consacrée par la Constitution est le principal ressort du système démocratique qui a permis au Président de la République d’accéder à la magistrature suprême. En tant que Chef de l’Etat, il est de son devoir de protéger et de renforcer ce droit consacré par la Constitution et non de l’affaiblir ».
le Président de la République gagnerait à plus écouter la voix de son peuple responsable et plein de bon sens et de sagesse lui conseille-t-il pour finir.
« En affirmant que sa décision ne saurait faire l'objet de discussion ni de contestation, le Président de la République enfreint tous les principes démocratiques qui promeuvent au contraire le débat sur toutes les questions d'intérêt national. La liberté d'expression et d'opinion étant consacrée par la Constitution, ne saurait être bridée par le Président de la République » s’insurge la plateforme.
Qui par ailleurs, ajoute que les Sénégalais ont le droit de s'interroger sur la légalité, l'opportunité ou la légitimité de chaque décision du Chef de l'Etat et d'exiger des explications simples et claires. Sa responsabilité est de leur en fournir. « Au lieu d'assumer cette responsabilité de leader en essayant de convaincre pour vaincre les réticences, il a préféré se mettre dans les habits d'un autocrate d’un autre âge en intimant aux Sénégalais l'ordre de se taire.
La Plateforme Avenir « Senegaal bi ñu bëgg » rappelle au Chef de l'Etat que le débat en cours ne porte pas sur l'armée. Nul ne saurait manquer de respect à notre vaillante armée ou saper le moral de ses troupes. L'armée sénégalaise est connue pour son esprit républicain et son efficacité sur les tous les théâtres d'opération où elle a été appelée. Le débat porte sur l'opportunité d'engager l'armée Sénégalaise dans un conflit qui pourrait avoir des conséquences directes ou indirectes sur la paix, la sécurité ou la stabilité de notre pays ».
Dans une démocratie qui se respecte, ajoute la plateforme « toute décision d'une telle gravité, peut et doit faire l'objet d'un débat ouvert et constructif, surtout lorsque les arguments avancés pour la justifier sont loin de convaincre l'opinion ».
Le peuple attend de son Chef plus de hauteur et moins d'inclinaison à l'énervement injustifié martèle-t-elle. « Le Chef de l’Etat n'a pas parlé aux Sénégalais pour les apaiser et les rassurer. Il ne les a pas non plus écoutés. Au lieu de convaincre, il tente d’imposer une décision fondée sur le prétexte fallacieux d’une menace pesant sur les lieux saints de l’Islam ». C’est peine perdue assure la plateforme que d’enjoindre les Sénégalais de se taire, car le peuple ne renoncera jamais à la liberté de parole et d'opinion arrachée de haute lutte. « Cette liberté consacrée par la Constitution est le principal ressort du système démocratique qui a permis au Président de la République d’accéder à la magistrature suprême. En tant que Chef de l’Etat, il est de son devoir de protéger et de renforcer ce droit consacré par la Constitution et non de l’affaiblir ».
le Président de la République gagnerait à plus écouter la voix de son peuple responsable et plein de bon sens et de sagesse lui conseille-t-il pour finir.
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