Samba Diaw de Convergence Libérale sur la marche de l'opposition : "Parler de trucage d'élections en 2018, c'est insulter l'intelligence des Sénégalais"

Membre de la mouvance présidentielle, Convergence Libérale/Sen Yaakaar a tenu son assemblée générale ce dimanche. Occasion saisie par Samba Diaw et ses partisans pour tirer sur l'opposition et encenser le gouvernement au sujet de la croissance économique.


Samba Diaw de Convergence Libérale sur la marche de l'opposition : "Parler de trucage d'élections en 2018, c'est insulter l'intelligence des Sénégalais"
La présidentielle de 2019 approche à grands pas et les formations politiques affûtent leurs armes. C'est dans ce contexte que Convergence libérale/ Sen Yaakaar a tenu son assemblée générale au siège de la coalition Benno Bokk Yaakaar de Sicap Liberté 3. Lors de cette rencontre qui a enregistré la présence des responsables de ce parti dirigé par Samba Diaw, l'opposition sénégalaise en a pris pour son grade. Le président de Convergence Libérale n'a pas épargné le Pds et ses alliés qui ont marché ce vendredi pour des élections libres et transparentes en 2019. 

Selon M. Diaw, l'opposition sénégalaise a dévoilé son allergie de la République et son "antipatriotisme". “Convergence libérale est déçue de l'opposition du fait de son comportement anti-républicain (...) elle est égarée, en perte de vitesse et de repère”, attaque Samba Diaw pour qui, “parler de trucage d'élections en 2018, c'est insulter l'intelligence des Sénégalais”. A l'en croire, si les opposants ont des plaintes, ils n'ont qu'à les formuler autour d'une table d'autant plus qu'une commission a été mise en place pour discuter des questions électorales. Pour Samba Diaw et les siens, la marche de vendredi dernier a montré à la face du monde que l'opposition “est vomie par les populations”.

L'autre question qui a retenu l'attention du président de Convergence libérale, c'est la croissance économique du Sénégal. Dans ce registre, Samba Diaw dira que “le pays a avancé depuis l'avènement de Macky Sall au pouvoir”. Pour étayer ce qu'il avance, il convoque le taux de croissance qui se situe autour de 6,5%. "Tous les secteurs de la vie économique et sociale du pays ont été concernés par cette embellie économique ; de la construction d’infrastructures en passant par les baisses substantielles des coûts des denrées de première nécessité, du coût de l’énergie, de l’impôt sur le revenu et de la redistribution des richesses pour les nécessiteux à travers les bourses familiales et d’autres actions sociales", détaille-t-il. Selon lui, ceux qui ne le voient pas “tombent dans un nihilisme béat”.
Lundi 12 Février 2018




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