Saint-Louis : «Ndioufa» assise sur un «banc Diakhlé»… La mère d’El hadj Diouf inscrite à un programme pour femmes défavorisées

Alors que l’ancien «Lion» s’attaque à l’autosuffisance en riz. Cherchez l’erreur !


Saint-Louis : «Ndioufa» assise sur un «banc Diakhlé»…   La mère d’El hadj Diouf  inscrite à un programme   pour femmes défavorisées
L’autosuffisance en riz qui pointe à l’horizon tient enfin son icône… Rassurez-vous, ce ne sera pas ''l’ennuyeux'' Jacques Diouf, ancien patron de la Fao, éphémère ministre-conseiller de Macky. Encore moins Youssou Ndour, dont le dernier tube à Bercy nous détaille par le menu l’art du «Penda Mbaye». Ni même Bocar Samba Dièye, dont le nom est associé durant ces deux dernières décennies aux feuilletons les plus palpitants de notre or blanc…
 
Le sauveur autoproclamé du thiéb’ou dieune n’est pas un quelconque cultivateur qui aura, pendant plusieurs décennies, cultivé son champ sans bruit. Le héraut de la croisade contre la mal bouffe, c’est -retenez votre souffle- la star El Hadj Ousseynou Diouf, l’ancien international de foot, devenu indésirable en équipe nationale, et dont les talents s’exercent dorénavant dans des équipes de division inférieure, à coups de contrats semestriels. Sa reconversion est bien engagée, puisqu’annoncée dès le Salon de l’Agriculture de Paris, en mars dernier, depuis le stand du Sénégal où il révèle devant les caméras sa nouvelle mission au service de ce peuple qui lui est si cher.
 
Bien entendu, Monsieur le ministre de l’Agriculture, Pape Abdoulaye Seck, qui n’en revient pas de tant d’honneur à sa petite personne, s’agrippe au short du footeux comme un noyé à une bouée. Quelques temps plus tard, rebelote : Sa Majesté El Hadj Ousseynou Diouf débarque à Dakar et fait le tour de ses ouailles en compagnie d’un certain Akon, du leader de la «Génération consciente» Pape Diouf et de Lissa, starlette du petit écran dans le vent.
 
L’inévitable Cheikh Amar, qui ne peut pas rater un équipage si bling-bling, s’y ajoute et, en chœur, ils déclarent la guerre au déficit vivrier avec des airs conquérants auxquels rien ne saurait résister longtemps. Le ministère de l’Agriculture, le ministre en tête, s’aplatit devant autant de patriotisme agissant. Même Sa Rondeur Macky se flatte de les recevoir pour lancer l’assaut contre la faim ou, au pire, décréter la fin de la dépendance en riz.
 
Le brave guerrier de 2002, qui n’en est pas à une témérité près, se permet même de fines analyses sur le sujet :«en matière d’autosuffisance en riz, nous avons un réel problème au Sénégal. Sur les dix pays qui nous vendaient du riz, il n’en reste que trois. Bientôt, ils vont nous lâcher pour cultiver pour eux-mêmes. Nous estimons qu’il est temps que l’on prenne les choses en main». Vous l’aurez compris, «nous» c’est lui, et lui, et encore …lui. Les petits comme les grands producteurs de riz apprécieront !

 
En attendant de visiter ses terres de l’Anambé, la star en reconversion organise une petite sauterie, le match de l’autosuffisance en riz, une manière d’échauffement. On ne se refait pas, n’est-ce pas ? Pour meubler le temps, quelques interviews distillées dans les journaux sérieux, au cours desquelles notre héros est contraint d’avouer qu’il vient d’offrir un bolide à son épouse.
 
Comment ne pas répondre à la terrible question d’un intraitable interviewer, à enseigner dans les grandes écoles de journalisme :«vous venez d’offrir un 4X4 à votre épouse. Qu’en est-il exactement ?». Notre seule inquiétude dans cette affaire, est que remporter une coupe d’Afrique de foot demande moins de travail, moins de discipline et bien moins de rigueur qu’atteindre l’autosuffisance en riz pour notre cher pays. Mais enfin, restons d’incurables optimistes…
 
LE MARIAGE DE SON FRERE MET LE FEU AUX POUDRES
 
Tout ceci serait rassurant pour l’avenir de notre cher Sénégal si, au nord du pays, à l’opposé du bassin de l’Anambé, ne se chuchotait la drôle d’histoire. A Saint-Louis, plus exactement, une certaine Seynabou Diouf, «Ndioufa» pour les intimes comme pour les nostalgiques de 2002, prend son courage à deux mains, se lève de son «banc diakhlé» et va s’inscrire à des programmes d’assistance aux femmes défavorisées.
Lorsqu’elle présente sa requête, bien entendu, les responsables des programmes la rejettent d’emblée au motif que la mère du célébrissime et non moins richissime El Hadj Ousseynou Diouf ne saurait figurer sur la liste des personnes en voie d’indigence… Il aura vraiment fallu qu’elle insiste et livre les petits secrets de famille pour qu’une aide lui soit consentie. Elle a donc pu démarrer un modeste, que dis-je, un très modeste commerce de cosmétiques.
 
En réalité, ça fait bien quelques années qu’El Hadj Diouf snobe les siens. Après l’euphorie de 2002, alors que les caméras sont braquées sur son petit monde frétillant de bonheur, il étale sa prodigalité : pèlerinage à la Mecque, réfection de la maison familiale… Et puis, régulièrement, c’est le Western Union qui règle les dépenses de l’ordinaire saint-louisien.
 
Quand quelques Sénégalais s’insurgent des écarts de comportement du sale gosse de Balacosse dont même les crachats aux supporters adverses font le tour du monde, «Ndioufa» monte en première ligne pour défendre le fils prodigue. Y’a que les envieux, les jaloux pour s’en prendre à son prodige. C’est le meilleur fils de la planète répète-t-elle à l’envi. Elle le défend bec et ongles, contre vents et marées et même face à l’évidence…
 
Que se passe-t-il entretemps ? Le caractère versatile du célèbre «Lion», pour ne pas dire sa mauvaise éducation, n’explique pas tout. Il devient cependant de plus en plus inaccessible. Quand «Ndioufa» veut parler à son fils, il lui faut dorénavant passer par, euh, …Paco Jackson. Signe des temps, lorsqu’El Hadj Diouf séjourne à Saint-Louis, c’est à l’hôtel Dior qu’il réside.
 
Il prend ses distances vis-à-vis des siens. Ils ne doivent pas être assez bien pour lui… Et puis, survient le clash. D’abord, un premier accroc avec le mariage de sa sœur dont la lune de miel au Maroc lui vaudra une ardoise salée. Puis, un de ses frères, il y a de cela deux ans, se marie. La famille lui organise une fête. Ce sera l’incident de trop. L’imprévisible El Hadj Ousseynou Diouf en fera une montagne avant de couper les ponts et, surtout, fermer les robinets. Ils devront désormais faire sans lui… Plus de nouvelles, plus d’argent.
 
Les fins de mois deviennent pénibles et le standing de «Ndioufa» en prend de sacrés coups, en dépit des efforts conjugués de ses autres enfants, à un point tel qu’elle se décide à prendre le taureau par les cornes. Depuis un an, la mère du célèbre double Ballon d’Or africain bénéficie donc d’appuis d’organismes qui acceptent de l’aider à remonter la pente glissante de sa vie sans son El Hadj Ousseynou Diouf, lequel semble avoir décrété l’autosuffisance en «Ndioufa»...
 
Gageons que quelques bonnes volontés, en apprenant ça, joueront les bons offices pour que le héraut de l’autosuffisance passe de temps à autres un coup de fil à «Ndioufa». Elle pourrait bien lui revendre son riz de l’Anambé aux âmes charitables de la capitale du «Penda Mbaye». Quoi, vous résisteriez, vous, à un «Diaga» mitonné à base du prestigieux riz «Ndioufa», sous-facturé à 1.500 francs le kilo, prix d’amis ?
En attendant, pour parer au plus pressé, qu’il fasse au moins travailler les caissières renfrognées de Western Union à Saint-Louis…
C’est vrai : après tout, de quoi on se mêle, là ?
 
Le p’tit Consommateur de riz local amateur très waané de «thiéb’ou diaga»
 
« Le p’tit railleur Sénégalais »
Lundi 18 Août 2014




1.Posté par inépties le 19/08/2014 03:41
méchanceté gratuite sénégalaise....

2.Posté par vbsbb le 19/08/2014 13:42
Quelle mechacete? Ce clochard neglige sa mere, on le dit et c'est de la mechancete...

3.Posté par lalita le 19/08/2014 17:30
J'espere juste que vous n'etes pas entrain de faire comme votre confrere Nzalè? Nous parler de Diouf qui tourne le dos a sa famille alors que tel n'est pas le cas? Moi perso je suis contre ce footballeur mais cela ne me conduirait pas a vouloir salir sa reputation. Merci pour l'info si c'est vrai au cas echeant je me demande si vous comprennez bien ce que signifie libertè de presse cher journaliste ou chroniqueur ou bien mm blogger.

4.Posté par noemi le 19/08/2014 19:32
Dios mio senegal siempre igual meterse en la vida de lo demas , bayilen bakar dougou lou sen yon nekoul wakh wakhi diambour en plus wakh lo khamne sene yon nekousi ,safara ken doulen thia djitou

5.Posté par senegal dou le 20/08/2014 15:32
ce journaliste est nul vrai nul comme moi degoul sa toubab



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