SORTIE DE SIDIKI KABA SUR LES CONDITIONS DE VIE DES DÉTENUS : L’asred prend le contre-pied du ministre de la justice

A la suite de la sortie du ministre de la justice déclarant que la ration journalière du détenu est à 1.000 f, et que les détenus mangent de bons plats dans les prisons, l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus est montée au créneau pour prendre le contre-pied du ministre Sidiki Kaba. Selon cette entité, les détenus sont toujours dans la précarité.


SORTIE DE SIDIKI KABA SUR LES CONDITIONS DE VIE DES DÉTENUS : L’asred prend le contre-pied du ministre de la justice
La sortie du ministre de la Justice n'enchante en rien l'Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des détenus (Asred).
En effet, Me Sidiki Kaba a déclaré que la ration journalière d’un détenu est de 1000F. Le garde des sceaux a aussi soutenu que les plats sont de bonnes qualités et variés.
A travers un communiqué transmis, hier, à Libération ladite association a mis à nu toutes ces déclarations du ministre de tutelle. « Quand le bureau d’ASRED a reçu les familles des détenus le 20 Janvier à leur siège, ces derniers ont déclaré que ces repas dont a parlé le Ministre sont ceux apportés par les parents des détenus et se désolent des longues attentes qu’elles subissent », mentionne le texte.
Qui ajoute qu’une correspondance du camp pénal de liberté 6 reçue à cette même date fait état d’une mauvaise alimentation. A cela, s’ajoutent les dures conditions de détention et la gestion de la boulangerie de réinsertion. Dans la même lancée, les détenus affirment être fatigués face à leurs droits qui sont bafoués sur toute la ligne. Sur ce, Asred sollicite une rencontre avec le ministre de la Justice. « L’Objet de cette rencontre avec la hiérarchie est de pouvoir sur carte sur table. Il s’agira de lui exposer les vraies conditions de vie des détenus pour qu’ensemble ils puissent trouver une solution commune », lit-on dans le communiqué.
En effet, l’Asred a aussi énuméré les difficultés qui existent à la prison de Koutal dans la région de Kaolack. L’association pour la réinsertion et l’assistance sociale des détenus a aussi fait un clin d’œil aux détenus de Rebeuss. Ces derniers ont demandé à leur tour, la réduction du coût de l’unité de l’appel téléphonique à 50 F au lieu de 100 francs. Cette baisse doit aussi s’appliquer aux prix des denrées de premières nécessités qui sont vendus à l’intérieur de la prison. L’association réitère également sa demande de libération des deux mutilés de Rebeuss, Abdou Wade et Amdy Moustapha Sow.
Mardi 24 Janvier 2017




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