«Qu’il me soit permis de rendre hommage ce jour à un homme bien, brillant et bienveillant. Parce qu’ici, sur cette page, j’ai souvent été très critique à l’égard du gouvernement sénégalais, ce cas de figure est particulièrement rare pour mériter un post spécial. Comme vous le savez, j’ai indiqué il y a trois jours ici même comment des partenaires ayant fait une offre d’un milliard huit cent millions de dollars pour construire une importante partie du chemin de fer, financement obtenu et soumis au gouvernement, j’ai été ahuri d’apprendre que des démarcheurs tentaient de passer par derrière pour s’incruster dans ce projet négocié avec des amis crédibles, à travers un réseau de relations bâties au fil des ans, laborieusement.
En plus de vous avoir pris à témoins, j’avais fait part au Secrétaire d’Etat aux chemins de fer, Abdou Ndéné Sall, de ma détermination à ne laisser aucun opportuniste, couvert ou non par qui que ce soit, s’immiscer pour des raisons vénales dans ce financement. Sa réponse envoyée ce matin par texto sms me réconcilie avec l’idée que je me fais d’une élite éthique. ‘’Vos partenaires ont commencé avec vous, ils ter- mineront avec vous, je ne laisserai personne s’en mêler’’, écrit-il en somme. Même si la confiance n’exclut pas le contrôle ni la vigilance, même s’il ne faut pas tomber dans le piège des faiseurs de promesses, même s’il faut être sur ses gardes, il me semble que parfois trop de cynisme peut être dangereux. Alors, je prends le pari de tirer ce matin le chapeau à cet homme que je connais depuis deux ans grâce à mon ami, Mahammad Dionne, Premier Ministre (ami des années estudiantines de Paris, qui le reste, en dépit de mes critiques), qui l’avait fait venir avec quatre autres ministres à une réunion où l’idée était de travailler ensemble avec eux pour trouver des financements nobles pour le pays. Démarche juste et appréciable...Je dois avouer que Abdou Ndéné Sall, polytechnicien et Mba en Banques et Finances BCEAO, m’a, depuis, fait la plus forte impression, par sa disponibilité, son intelligence et surtout sa réactivité. Je ne l’ai jamais entendu me parler d’argent ni de commissions.
Ce matin, il est de mon devoir de lui rendre hommage car en lui j’ai trouvé ce qui me semble être la vraie intelligence d’un homme qui est de pouvoir commercer intellectuellement avec un autre même si on peut avoir des plages de divergences politiques. L’essentiel est que sur le chemin qui nous réunit, autour de l’essentiel, sans céder un pouce à ce que l’on croit, on puisse faire avancer le schmilblick...C’est de l’art. Salut, l’artiste Abdou Ndéné ! J’espère qu’en continuant le combat démocratique, qui est vigoureux, les citoyens que nous sommes puissent bâtir, comme disait Mitterrand, des consentements sur des secteurs ou le consensus doit couler de source surtout en marquant les limites des magouilles, en traçant de facto les lignes de la lutte anti-corruption et en laissant libre cours aux libertés contradictoires dans un jeu politique qui doit l’être - au grand bénéfice des populations !
Certaines infrastructures dépassent nos positions politiques, elles sont utiles à nos pays : c’est le sens de mon engagement sur ce projet ferroviaire ! Au final, je tiens cependant à souligner que mon souhait est de ne pas voir cet engagement verbal qui me fait écrire se transformer en propos politiciens...Veillons alors tous au respect des engagements éthiques. Si je vois un comportement autre, j’en tire les conclusions et agirai en conséquence, vous êtes témoins.
PS : Dans ce Sénégal où l’on ne veut que de l’extrémisme, que d’autres vont porter, je ne suis pas le porteur d’extrémisme pour qui que ce soit : ceux qui ont été de tous les partis ou appartiennent à des clans politiques ne doivent pas compter sur moi pour être leur zorro. Mes combats, je les mène depuis 40 sans jamais avoir fléchi. De grâce ce que je dis ici sur Abdou Ndéné ne m’empêchera pas demain si je le vois agir autrement de le blâmer, lui, ses chefs ou qui que ce soit. Même si je commets un comportement anormal, je serai le premier à m’auto-blâmer ! ».
Même tous les griots réunis ne peuvent pas sortir autant d’éloges sur une seule personne. Seulement, le contexte justifiait que Adama Gaye emprunte à Cabrel sa guitare pour chanter «Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai» à Abdou Ndéné Sall. Comment accorder maintenant le moindre crédit à cette personne qui veut aujourd’hui s’ériger en soldat de la bonne gouvernance tout simplement parce que ses «partenaires» ont perdu la mise après avoir soumissionné à un appel d’offres international lancé par l’Etat du Sénégal ? Ne fait-il pas, comme il l’avoue lui-même, pire que Aliou Sall, journaliste comme lui ? Chaque mot de cette note de guitare intéressée qu’il a fredonnée sur sa page Facebook est un aveu. Qui a parlé d’intermédiation crapuleuse ?
En plus de vous avoir pris à témoins, j’avais fait part au Secrétaire d’Etat aux chemins de fer, Abdou Ndéné Sall, de ma détermination à ne laisser aucun opportuniste, couvert ou non par qui que ce soit, s’immiscer pour des raisons vénales dans ce financement. Sa réponse envoyée ce matin par texto sms me réconcilie avec l’idée que je me fais d’une élite éthique. ‘’Vos partenaires ont commencé avec vous, ils ter- mineront avec vous, je ne laisserai personne s’en mêler’’, écrit-il en somme. Même si la confiance n’exclut pas le contrôle ni la vigilance, même s’il ne faut pas tomber dans le piège des faiseurs de promesses, même s’il faut être sur ses gardes, il me semble que parfois trop de cynisme peut être dangereux. Alors, je prends le pari de tirer ce matin le chapeau à cet homme que je connais depuis deux ans grâce à mon ami, Mahammad Dionne, Premier Ministre (ami des années estudiantines de Paris, qui le reste, en dépit de mes critiques), qui l’avait fait venir avec quatre autres ministres à une réunion où l’idée était de travailler ensemble avec eux pour trouver des financements nobles pour le pays. Démarche juste et appréciable...Je dois avouer que Abdou Ndéné Sall, polytechnicien et Mba en Banques et Finances BCEAO, m’a, depuis, fait la plus forte impression, par sa disponibilité, son intelligence et surtout sa réactivité. Je ne l’ai jamais entendu me parler d’argent ni de commissions.
Ce matin, il est de mon devoir de lui rendre hommage car en lui j’ai trouvé ce qui me semble être la vraie intelligence d’un homme qui est de pouvoir commercer intellectuellement avec un autre même si on peut avoir des plages de divergences politiques. L’essentiel est que sur le chemin qui nous réunit, autour de l’essentiel, sans céder un pouce à ce que l’on croit, on puisse faire avancer le schmilblick...C’est de l’art. Salut, l’artiste Abdou Ndéné ! J’espère qu’en continuant le combat démocratique, qui est vigoureux, les citoyens que nous sommes puissent bâtir, comme disait Mitterrand, des consentements sur des secteurs ou le consensus doit couler de source surtout en marquant les limites des magouilles, en traçant de facto les lignes de la lutte anti-corruption et en laissant libre cours aux libertés contradictoires dans un jeu politique qui doit l’être - au grand bénéfice des populations !
Certaines infrastructures dépassent nos positions politiques, elles sont utiles à nos pays : c’est le sens de mon engagement sur ce projet ferroviaire ! Au final, je tiens cependant à souligner que mon souhait est de ne pas voir cet engagement verbal qui me fait écrire se transformer en propos politiciens...Veillons alors tous au respect des engagements éthiques. Si je vois un comportement autre, j’en tire les conclusions et agirai en conséquence, vous êtes témoins.
PS : Dans ce Sénégal où l’on ne veut que de l’extrémisme, que d’autres vont porter, je ne suis pas le porteur d’extrémisme pour qui que ce soit : ceux qui ont été de tous les partis ou appartiennent à des clans politiques ne doivent pas compter sur moi pour être leur zorro. Mes combats, je les mène depuis 40 sans jamais avoir fléchi. De grâce ce que je dis ici sur Abdou Ndéné ne m’empêchera pas demain si je le vois agir autrement de le blâmer, lui, ses chefs ou qui que ce soit. Même si je commets un comportement anormal, je serai le premier à m’auto-blâmer ! ».
Même tous les griots réunis ne peuvent pas sortir autant d’éloges sur une seule personne. Seulement, le contexte justifiait que Adama Gaye emprunte à Cabrel sa guitare pour chanter «Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai» à Abdou Ndéné Sall. Comment accorder maintenant le moindre crédit à cette personne qui veut aujourd’hui s’ériger en soldat de la bonne gouvernance tout simplement parce que ses «partenaires» ont perdu la mise après avoir soumissionné à un appel d’offres international lancé par l’Etat du Sénégal ? Ne fait-il pas, comme il l’avoue lui-même, pire que Aliou Sall, journaliste comme lui ? Chaque mot de cette note de guitare intéressée qu’il a fredonnée sur sa page Facebook est un aveu. Qui a parlé d’intermédiation crapuleuse ?
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