En collaboration avec FRAPP, le Collectif des travailleurs de la Société d’études et de réalisation des phosphates de Matam (S.E.R.P.M.S.A), a tenu une conférence de presse, ce lundi 24 août 2020, pour alerter l'opinion publique sur la situation que vivent certains travailleurs dans l'entreprise de Cheikh Amar.
Venu représenter les travailleurs de la SERPMSA, Guy Marius Sagna a fait savoir que depuis novembre 2019, ces travailleurs n'ont pas perçu de salaire. Imaginez, sensibilise-t-il, ce qui peut arriver à un père de famille qui reste 10 mois sans salaire, et l'Etat, pendant cette pandémie, a remis 50 millions de francs cfa à des danseurs, alors que 75 pères de famille courent derrière leur argent.
Mieux, à l'approche de la Tabaski, révèle M. Sagna, les responsables de l'entreprise de Cheikh Amar, leur avaient promis de payer au moins quatre (4) mois des arriérés de salaire. Mais, dénonce-t-il, rien n'a été fait. Ils ont passé la fête avec leurs familles les mains vides.
Et pour montrer le mauvais traitement que les travailleurs subissaient depuis 2008, ils n'avaient droit qu’à une seule tenue de travail.
Face à cette situation, ces travailleurs sont en train de répondre à des convocations de police et des banques à n'en plus finir. "Depuis plusieurs mois, ils n'arrivent plus à payer leurs loyers. On ne peut plus accepter au Sénégal qu'il y ait des patrons voyous qui fassent ce qu'ils veulent devant la complicité de l'État du Sénégal en toute impunité", a-t-il laissé entendre.
Toutefois, Frapp exhorte les autorités à payer ces salariés leur dû dans les plus brefs délais. Et, menace de se faire entendre si les travailleurs ne reçoivent pas leurs salaires.
Venu représenter les travailleurs de la SERPMSA, Guy Marius Sagna a fait savoir que depuis novembre 2019, ces travailleurs n'ont pas perçu de salaire. Imaginez, sensibilise-t-il, ce qui peut arriver à un père de famille qui reste 10 mois sans salaire, et l'Etat, pendant cette pandémie, a remis 50 millions de francs cfa à des danseurs, alors que 75 pères de famille courent derrière leur argent.
Mieux, à l'approche de la Tabaski, révèle M. Sagna, les responsables de l'entreprise de Cheikh Amar, leur avaient promis de payer au moins quatre (4) mois des arriérés de salaire. Mais, dénonce-t-il, rien n'a été fait. Ils ont passé la fête avec leurs familles les mains vides.
Et pour montrer le mauvais traitement que les travailleurs subissaient depuis 2008, ils n'avaient droit qu’à une seule tenue de travail.
Face à cette situation, ces travailleurs sont en train de répondre à des convocations de police et des banques à n'en plus finir. "Depuis plusieurs mois, ils n'arrivent plus à payer leurs loyers. On ne peut plus accepter au Sénégal qu'il y ait des patrons voyous qui fassent ce qu'ils veulent devant la complicité de l'État du Sénégal en toute impunité", a-t-il laissé entendre.
Toutefois, Frapp exhorte les autorités à payer ces salariés leur dû dans les plus brefs délais. Et, menace de se faire entendre si les travailleurs ne reçoivent pas leurs salaires.
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