Rosso : Le rappeur prend un envol « Indépendant »

Rosso est le nom d’artiste de celui qui propose ‘Indépendant’, titre de son nouvel album, ‘Indépendant’ parce qu’il n’a « cessé de se singulariser par son flow, ‘Indépendant’ par les initiatives prises pour mettre sa musique à la disposition du public, mais aussi ‘Indépendant’ parce que Rosso a aujourd’hui fondé sa propre famille ».

De son vrai nom Mansour Babou, ce jeune ingénieur en son propose 18 titres, produit par son propre  label Advice Music, après une première mixtape « avant l’album » en 2012, ainsi que plusieurs vidéos comme « advice » « Salute Me » ou encore « Nando », mais aussi de nombreux featuring, et de ce fait, la collaboration qui, selon lui, a reçu le meilleur accueil est « Motivation », avec Clayton Hamilton. 

Sorti ce 15 Août 2015, « Indépendant » expose des « paroles mûries et sans aucune censure, des textes engagés » : détresse de la jeunesse, révolte contre le système, amitié, famille, éducation et amour sont les thèmes à travers lesquels, il veut résumer son parcours atypique, par des sonorités comme Best Friend, My Life, Teuss, sensible etc. Puisque l’artiste ne veut pas « faire comme tout le monde et parler de la politique ». Par la voie qu’il a choisie, Mansour veut se construire, et pour ce faire, il fait du rap sa vie et selon lui, « le rap le lui rend bien ».

L’ambition de ce rappeur des moindres et ne se limite pas à son statut d’ingénieur en son, puisqu’en plus de vouloir faire connaître sa musique au niveau national, il compte s’imposer à l’international grâce à son talent, réaliser des structures pour la formation des jeunes issus de la banlieue, c’est pourquoi Mansour appelle les jeunes qui veulent se lancer dans le rap à « croire en eux et à mettre l’accent sur les études pour se faire respecter et valoriser leur potentiel ».

Pour finir, Rosso n’a pas manqué d'égratigner la BSDA, et d’appeler à l’unité des artistes pour l’avancement de la musique, puisque selon lui, « on ne peut parler de l’industrialisation de la musique sans parler d’organisation ».