Revue de presse (wolof) du jeudi 10 juillet 2014 avec Ahmed Aidara


Jeudi 10 Juillet 2014




1.Posté par GRAND YOFF DIEUM KANAM le 10/07/2014 10:42
Au fur et à mesure que se rapproche la moitié du mandat du président, nous sommes préoccupés par le bilan à mi parcours. Une chose est déjà certaine : Il n’y aurait pas de grands trophées de chasse à exhiber. Qu’allez-vous présenter lorsque les lampions se seront éteints ?
A défaut de satisfecit, il nous resterait encore nos mémoires pour penser, pour réfléchir à l’avenir, pour voir les choses autrement, penser autrement, car on apprend plus des échecs que des réussites.
Ceux qui ont connu de grands échecs et ont l’audace de penser à la mesure de ces échecs sont devenus ou redevenus de grands hommes. Quel est donc le secret de ceux qui perdent mais savent se redresser subrepticement et rebâtir sur les ruines de la défaite ?
Nous avons pu identifier 4 caractéristiques fondamentales : Premièrement, il y a qu’ils ne croient pas au mauvais sort, deuxièment il n’y a qu’ils restent persuadés qu’ils demeuraient les plus forts, troisièment il y a qu’ils se serrent les coudes et avancent en rangs serrés et quatrièment, il y a qu’ils sont persuadés que demain leur appartient.
Forts de cette disposition d’esprit, ils peuvent dès lors oser, et tout d’abord oser croire, et donc être capables d’oser d’entreprendre. C’est pourquoi nous demandons au régime en place, d’oser avouer certains échecs. Personne ne dire qu’il est tard pour bien faire, que nous ne pouvons plus reprendre le gouvernail et redresser la barre. Il faut que ceux qui gèrent le pouvoir, mettent en œuvre les moyens dont nous disposons, ils sont nombreux, ils sont essentiellement humains et c’est là ce dont les sénégalais ont le plus besoin. Aujourd’hui les communes et les villes sont le théâtre de toutes les convoitises. La politique a cela d’intriguant lorsque votre localité est convoitée par des personnes qui en ignoraient les réalités 3 ans auparavant. Par la force des choses, elles se présentent aux populations comme des « agents du changement ».Agiter la fonction ministérielle ou la fonction primatoriale, faire valoir une proximité familiale et/ou partisane avec les locataires du palais deviennent des armes de persuasion pour attirer l’électorat ou bien être présent dans les sphères du pouvoir. Ces manières sont révolues.
Il est temps pour la nouvelle génération de faire la politique autrement sous nos cieux.
La position occupée dans l’architecture étatique ne doit nullement constituer un « appât » pour s’adjuger le vote des populations.
La pudeur ne veut pas de certains d’entre eux, l’hypocrisie les accueille à bras ouverts.
Si cette phrase pouvait être le titre d’un roman, l’auteur aurait beaucoup de choses à dire.
Entre les violeurs illuminés, les voleurs moralisateurs, les faux Devaux, les politiciens amoraux, les ex tolards et les malhonnêtes endurcis, il n’y aurait que l’embarras du choix.
Une société dont les valeurs les plus élémentaires sont réduites en de simples phrases insignifiantes condamne ses enfants à emprunter le chemin de la perdition. Nul n’est parfait, c’est vrai mais il y a un minimum. La convenance voudrait qu’un homme ou une femme accusait à tort ou à raison dans quelconque délit puisse laisser à l’opinion d’oublier, de pardonner et d’accepter l’imperfection de tout être humain. Quand les personnes qui sont censés nous indiquer la voie à suivre nous jettent dans le précipice mais que dire ?
Sachez aussi que nous en sommes pour beaucoup. Pourquoi accepter d’être manipuler par des gens qui utilisent leur fortune douteuse et qui dans le court terme espèrent nous diriger. Nous sommes loin d’être dupes, nous n’avons pas l’esprit plat comme un trottoir comme certains d’entre eux, nous n’avons pas non plus un grain de sable à la place du cerveau.
Criminels la veille prophètes le lendemain, c’est une spécialité sénégalaise : la désacralisation.
La meilleure formule pour que nos enfants et nous-mêmes puissent échapper à ce monde dangereux est de nous éloigner le plus loin possible de ces désaxés car il y vraiment de quoi avoir peur. On veut juste savoir ce que voient ces anti valeurs le matin en se regardant devant la glace, certainement pas en prophète encore moins en ange plutôt en être sans âme vomit par des millions de personnes. Il faudrait plutôt maitriser sa langue, son cœur et son sexe en se basant sur la crainte révérencielle pour le côté humain et réfléchi puisse prendre le devant.
Les élections locales nous ont encore montré l’appétit de pouvoir de certains. Une personne ignorante, déracinée, incapable de situer 7 quartiers dans « sa commune », qui ignore la gestion des affaires publiques pouvait-elle prétendre être candidat ?
Forts de ce constat, nous avons opté le concept DIEUM KANAM dans toutes les communes pour prétendre à un SENEGAL DIEUM KANAM.
Cela fait plus d’un demi-siècle que notre pays utilise les recettes de la Banque Mondiale et nous ne sommes toujours pas développés. Nous avons conclu que la banque mondiale fait partie de nos problèmes, pas de solutions que nous recherchons. La main qui donne est toujours au dessus de celle qui tend dit-on.
Notre développement passera forcément par l’acception de nos échecs et de nos limites.
Il y a dans la vie un temps au cours duquel on accumule de l’expérience, parce qu’on travaille, on voyage, on échange avec les gens d’horizon divers, on monte des projets dont certains sont des réussites et d’autres des échecs. Puis il y a un temps pour la réflexion qui ne signifie pas qu’on sorte de l’action. Il y a des interrogations sur tout ce qui se fait en termes de politique de développement, on se demande pourquoi tant de recettes n’ont pas marché, avec tant d’argent et tant d’experts à notre chevet, peut-être nous avions fait un faux départ : c’est alors un temps de réflexion.
Il faut alors oser la remise en cause des idées préconcues,il faut oser faire bouger les lignes ,oser réfléchir autrement, oser le développement, oser les changements, oser affronter les difficultés, oser le dialogue, oser proposer, oser dire la vérité, oser dire non aux lobbies, oser relever les défis et enfin oser accepter que le pays est….Macky.
Le troisième gouvernement avec à sa tête le talentueux Mohammed DIONNE n’y changera rien car il y aura sous peu un nouveau gouvernent et un autre pour préparer votre défaite en 2019.
Le constat est qu’au Sénégal les élections locales servent de baromètre pour la présidentielle suivante. Vous avez perdu et c’est sûr que vous perdrez en 2019 car on ne vous fait pas confiance pour sa tenue 2017.


LASS BADIANE Président MOUVEMENT
GRAND YOFF DIEUM KANAM
76 755-55-57





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