Révélations sur deux premières dames: Viviane Wade orfèvre de la dévolution monarchique, Marième Sall « tradi-moderne »


Révélations sur deux premières dames: Viviane Wade orfèvre de la dévolution monarchique, Marième Sall « tradi-moderne »
DAKARACTU.COM Paru le 20 mars dernier à Paris, «Reines d’Afrique, le roman vrai des premières dames», le livre   de Vincent Hugeux (journaliste à l’hebdomadaire L’Express) plonge le lecteur dans l’univers à la fois  mystérieux et impénétrable de dix First Ladies du continent. De l’Ivoirienne Simone Gbagbo à l’Equato-guinéenne Constancia Mangue de Obiang en passant par la Zimbabwéenne Grace Mugabé, la Congolaise Antoinette Sassou-Nguesso, la Gabonaise Sylvie Bongo Ondimba et les Sénégalaises Viviane Wade et Marième Sall, l’auteur dresse des portraits inédits dans lesquels les révélations se le disputent aux confessions et autres anecdotes.
 
Après ses livres «Les Sorciers Blancs, Enquête sur les faux amis français de l’Afrique» en 2007, «Iran, l’état d’alerte» en 2010, «L’Afrique en face : dix clichés à l’épreuve des faits», la même année, «Afrique, le mirage démocratique» en 2012, le journaliste Vincent Hugeux, grand reporter à «L’Express» et spécialiste de l’Afrique, enrichit sa bibliographie d’un nouvel ouvrage intitulé : «Reines d’Afrique, le roman vrai des premières dames».
 
Paru le 20 mars dernier aux éditions Perrin, ce livre-enquête, une niche de révélations et d’anecdotes, amène le lecteur à la découverte du monde fabuleux des Premières Dames d’Afrique qui, pour la première fois, n’hésitent pas à se découvrir.
 
VIVIANE : L’ORFEVRE DE LA DÉVOLUTION MONARCHIQUE DU POUVOIR
 
Considérées comme des femmes d’influence et de pouvoir, certaines d’entre elles sont peintes par l’auteur sous les traits à la fois de la plus sûre alliée et de la pire ennemie de leurs Présidents de maris. Dans la galerie de dix portraits, Vincent Hugeux a consacré quelques pages à Viviane Wade et Marième Sall. On apprend ainsi que Viviane Wade avait une grande influence sur le pape du Sopi. Dans un entretien avec «Rfi», Vincent Hugeux soutient que Viviane Wade «a été pour le vieil Abdoulaye Wade cette avocate brillante, visionnaire et parfois déroutante, elle a été cantinière, banquière, infirmière, femme, épouse, soeur, mère, tout ce que vous voulez».
 
Et il ressort des propos du journaliste de «L’Express» que la mère de Karim Wade a été l’inspiratrice du projet de dévolution monarchique du pouvoir que ficelait le secrétaire général du Pds. «Elle a été aussi en quelque sorte l’impresario, aveuglée par l’amour maternel de Karim Wade. Et si à un moment donné Abdoulaye lui-même a pu caresser le projet, à mon sens tout à fait exotique, de promouvoir Karim dans le rôle de l’héritier présomptif, c’est sans doute aussi parce que Viviane y croyait dur comme fer», affirme l’auteur du livre-enquête.
 
MARIÈME SALL ENTRE TRADITION ET MODERNITÉ
 
S’agissant de la remplaçante de Viviane Wade à l’avenue Léopold Sédar Senghor, le journaliste-écrivain  met l’accent sur son caractère novice. «C’est tout à fait singulier, parce que d’une certaine manière cette néophyte, cette nouvelle venue sur l’échiquier des premières dames - elle n’était pas un personnage public - incarne à la fois une forme de tradition et une modernité inédite au Sénégal», affirme Hugeux avant d’ajouter, toujours à propos de l’épouse de Macky Sall : «C’est la première fois que vous avez une première dame sénégalaise qui est Sénégalaise de pure souche, qui est noire de peau et qui est musulmane de confession, et d’ailleurs très dévote comme elle l’explique elle-même dans notre entretien.
 
Donc elle est cette modernité. Elle est la preuve que d’une certaine manière, le statut de la première dame est en train de s’africaniser, ce qui est une sorte de nécessité historique et d’évidence. Et en même temps, elle professe une posture vis-à-vis de son époux Président qui est extrêmement traditionnelle. Elle va dire par exemple que, à son sens, la société sénégalaise aujourd’hui n’est pas encore mûre pour admettre l’accession à la magistrature suprême d’une femme, alors que vous avez sur le continent africain aujourd’hui trois femmes qui sont présidentes : Ellen Johnson Sirleaf au Liberia, Joyce Banda au Malawi et, dans un rôle extrêmement ingrat de transition, Catherine Samba-Panza en République centrafricaine.
 
Marième Sall qui revendique son statut de femme au foyer s’efface au profit de son époux. Puisqu’à l’auteur du livre-enquête, elle dit : «Moi, ma mission, mon rôle, mon obsession, c’est de me mettre au service de mon mari».
"L'as"
Vendredi 28 Mars 2014




1.Posté par NAR le 28/03/2014 16:07
BALIVERNES TOUT CECI. MAREME VEUT BIEN NOUS MONTRER SON COTE JARDIN, MAIS COTE COUR, ELLE A LES DEFAUTS DE SON SIGNE ASTROLOGIQUE: POSSESSIVE, RANCUNIERE ET ENCOMBRANTE. LE SENEGAL A ELU MACKY, MAIS C'EST MARIEME QUI GERE.

2.Posté par BIRI BIRI le 28/03/2014 16:09
POURQUOI ALORS S'EN PRENDRE A MIMMI QUI N'A FAIT QUE REPETER CE QUE TU AS DIT FEMME AU FOYER.

3.Posté par MANE Moussa le 28/03/2014 23:10
Apparemment, rien n'est plus vrai pour un nègre Sénégalais que ce que dit un Français Européen et de surcroît répondant à l'air du temps, la HAINE des adversaires que l'on prend pour des ennemis. Le livre du journaliste, Vincent HUGUEUX ne peut mieux se vendre qu'au Sénégal où nos plus "éminentes personnalités" ne mesurent leur grandeur qu'à la dimension de la haine qu'elles nourrissent à l'égard de leurs prédécesseurs. Pour ce qui est des premières dames des autres pays Africains, elles n'égaleront jamais en "mauvaise réputation" pour ce journaliste Madame Viviane WADE, parce que cette dernière n'est plus au pouvoir. On aura compris, qu'il puisse exister un soupçon de corruption lorsque nous étudierons les comportements politiques et même criminels des époux des autres premières dames Africaines. Qui peut accuser le Président WADE d'avoir emprisonné des adversaires pendant 20 à 30 ans pour s'être présentés contre lui à une élection présidentielle? Qui peut dire qu'au temps du Président WADE, il existe des citoyens emprisonnés pour leurs opinions politiques? Qui peut affirmer qu'il existe un autre pays Africain, sans ressources minières qui a réalisé autant d'infrastructures que le Président WADE? Quel pays Africain a des élections plus transparentes que celles du Sénégal au temps du Président WADE? Quelle première Dame Africaine et son mari de président a mieux lutté dans son pays pour instaurer le multipartisme et promu la transparence électorale? A quel prédécesseur de président, le Président WADE a t-il interdit l'entrée de son pays ou a t-il emprisonné parce que ce dernier l'avait emprisonné plus de deux fois? Et si derrière chaque grand homme, il existe une grande Dame qui influence ses décisions, alors, à travers tous ces questionnements dont les réponses sont en totalité négatives, Madame Viviane WADE est la meilleure et en est dans ce sens, la primus inter pares (la première parmi ses paires) sur le domaine de l'influence positive sur son mari de Président. Et pour ceux qui ne connaissent pas le journal, l'Express, c'est ce grand journal Français à sensation (faits divers) conçu pour la lecture des petits esprits qui ignorent la littérature, l'histoire, la recherche fondamentale et la connaissance en un mot. Et si ce journaliste pouvait se pencher en premier sur les premières dames Occidentales, j'en présumerais un grain de sincérité de sa part. Pourquoi devrions-nous céder à cette naïveté qui est notre propre en toute chose? Je sais qu'un jour, la postérité rendra Justice et hommage à ce duo extraordinaire qui a contribué dans l'avénement et la consolidation de la Démocratie au Sénégal et peut-être en exemple au Sénégal. Vive le Sénégal, vive la démocratie, vive l'Etat de droit et vive Madame Viviane WADE qui à son âge et à sa simplicité s'est permise de me servir du café chez elle sans faire appel à une servante. Merci Madame la Présidente, Viviane WADE; un jour, les Sénégalais vous seront reconnaissants. Mané Moussa, de la Cellule de Communication ASS-Kaw

4.Posté par Premières Dames le 18/04/2014 15:58
Ce qui est intéressant, c'est que ce livre parle des Premières Dames Africaines. Je crois que c'est le premier du genre.



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