Révélations de Me Robert Bourgi sur les Wade : Les cadres libéraux dénoncent un «grotesque complot international.»

Pourquoi les libéraux sont confinés dans une obstination à ne pas voire la réalité?

A cette interrogation, nous disons sans équivoque, que le vide de la vie des libéraux est trop profond. En effet quand notre vie se passe à saisir des projets, des choses qui fondent entre nos mains comme un bloc de glace, quand nous nous évertuons à maintenir entre nos doigts une poignée d’eau, quand nous découvrons que posséder "le pouvoir" n’est qu’une joie éphémère et qu’il faut toujours plus, alors parfois nous basculons dans le gouffre d’une dépression. Elle est la maladie de notre vie sans but digne de la vie. Elle est la protestation de notre être. Laurent Gbagbo et le printemps arabe devraient servir d'exemples aux autres chefs d’État d'Afrique. Le processus enclenché depuis le 19 Mars 2011 et les événements qui se sont déroulés dans notre cher pays entre le 22 et 27 juin 2011, devraient être la lumière qui guide nos gouvernants à plus de retenu en vue d'en tirer des leçons. En effet, dans la vie, chaque jour qui se passe, nous devons en tirer une expérience nouvelle personnelle. Et de toute expérience, dure ou douce, l’homme doit tirer un bien. Il n’y a pas d’événements qui soient inutiles. A condition qu’on ne les contemple pas fascinés, immobiles comme l’est la proie d’un serpent mais qu’on se serve d’eux comme d’un appui pour aller plus avant. Mais nos gouvernants ne comprennent pas que la vie en soi, la peur de soi, l’absence comme dans un arbre dont il ne restera que l’écore, l’absence d’âme, voila ce qui pousse à rechercher avec obstination le pouvoir malgré le refus du peuple sénégalis, la gloire, le but des honneurs, et la rumeur de notoriété. Mais ils ne sont jamais suffisants pour couvrir l’énorme grondement de ce vide intérieur. Alors on essaie de le couvrir par une plus grande gloire par des honneurs, une notoriété plus bruyante encore mais, en soi le vide s’accroit lui aussi au même rythme. Et vient un jour, plus tôt, plus tard et cela dépend de la chance, et ce peut être quand commence la deuxième moitie de la vie, et ce peut au temps de la vieillesse, vient le temps ou le vide est le plus fort : il est là comme un gouffre, que la gloire, la notoriété, l’ambition n’ont jamais pu combler, qu’elles ont creusé au contraire, chaque jour.
Un jour ils se rendrons compte que rien n'est plus puisant que la force d'un peuple déterminé à changer de régime. Mieux quand une population n'en peut plus la révolution est pour elle, le détonateur le plus indiquer pour mettre le feu feu au poudre qui met en mouvement le volant de destin!