Alea jacta est ! Macky Sall s'est prononcé sur ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Yavuz Selim. Venu, ce matin, inaugurer l'Institut de la Francophonie pour l'Education et la Formation, le président de la République n'a pas esquivé la question d'un confrère sur cette actualité brûlante. Au contraire, le chef de l'Etat s'est plutôt félicité d'avoir eu l'occasion d'apporter sa part de vérité sur cette affaire. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que Macky Sall n'est pas passé par quatre chemins pour avouer que c'est l'Etat turc qui a réclamé la fermeture des écoles Yavuz Selim administrées par l'association dirigée par le prédicateur Fetulah Gulen. “Déjà la Turquie avait demandé au Sénégal la fermeture de ces écoles qu'elles nous avait présentées comme étant liées un peu à la stabilité du pays et aux activités qui ont été reprochées à ce mouvement. Depuis lors, le Sénégal n'avait pas accepté de mettre à la porte trois (3) mille élèves et nous avions exigé de la part de nos partenaires turcs toutes les évidences. Ce qui a été un exercice fait. À la suite, il y a eu le coup d'Etat en Turquie et cela a accéléré la demande de fermeture des réseaux Gulen en Afrique. Le Sénégal fait partie de ces pays où ce mouvement avait un certain nombre d'écoles. Alors ils avaient quinze (15) écoles au Sénégal qui donnaient des enseignements de qualité. Et depuis un an, nous avons travaillé avec les acteurs (l'association des parents d'élèves, le réseau lui-même. Considérant la demande de la Turquie, l'Etat du Sénégal a décidé d'interrompre les activités d'enseignement du mouvement Gulen au Sénégal. Cela a été fait”, a avoué le président de la République.
Sur la fermeté dont l'Etat a fait montre, Macky Sall d'expliquer : “il y a plusieurs mois. Comme nous étions en pleine année scolaire, nous nous étions dit qu’il fallait continuer les enseignements en attendant la fin de l'année et un communiqué très clair a été fait pour demander aux parents de prendre des dispositions puisque cette association ne pourrait plus exercer. Cela a été fait mais contrairement à toutes ces recommandations, les gens ont voulu mettre l'Etat devant le fait accompli en forçant à nouveau l'ouverture de l'Ecole. Ce que l'Etat du Sénégal a refusé”.
Cependant, le chef de l'Etat dit avoir instruit le gouvernement d’engager des discussions avec tous les acteurs impliqués dans cette affaire pour la reprise des cours dans les meilleurs délais.
Mais ces aveux de Macky Sall semblent venir à point nommé puisqu'aux dernières nouvelles, c'est la fondation Maarif, parrainé par l'Etat turc qui reprend l'administration dès ce lundi des 15 écoles Yavuz Selim.
Sur la fermeté dont l'Etat a fait montre, Macky Sall d'expliquer : “il y a plusieurs mois. Comme nous étions en pleine année scolaire, nous nous étions dit qu’il fallait continuer les enseignements en attendant la fin de l'année et un communiqué très clair a été fait pour demander aux parents de prendre des dispositions puisque cette association ne pourrait plus exercer. Cela a été fait mais contrairement à toutes ces recommandations, les gens ont voulu mettre l'Etat devant le fait accompli en forçant à nouveau l'ouverture de l'Ecole. Ce que l'Etat du Sénégal a refusé”.
Cependant, le chef de l'Etat dit avoir instruit le gouvernement d’engager des discussions avec tous les acteurs impliqués dans cette affaire pour la reprise des cours dans les meilleurs délais.
Mais ces aveux de Macky Sall semblent venir à point nommé puisqu'aux dernières nouvelles, c'est la fondation Maarif, parrainé par l'Etat turc qui reprend l'administration dès ce lundi des 15 écoles Yavuz Selim.
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