Reportage sur le tourisme décadent à Saly : le mal est dans le « visa »….

La station balnéaire de Saly. Il est 17 heures, lorsque notre véhicule pénètre dans cette aire de vacances et de repos. Jusqu’à notre hôtel, presque nulle trace d’étrangers, la chaleur suffocante aidant, mais peut-être bien plus que cela, puisque la saison n’est pas encore ouverte.
Ainsi donc, les complexes hôteliers se débrouillent tant bien que mal avec la clientèle locale, particulièrement certaines sociétés qui envoient leurs enfants en colonie de vacances dans la station balnéaire de Saly.


Reportage sur le tourisme décadent à Saly : le mal est dans le « visa »….
Nous posons nos valises au complexe les Filaos où l’ambiance est colorée quoique timide, à la différence de bien d'autres complexes. La raison est simple, selon  Ibrahima SARR Directeur Général des Hôtels Filaos & Saly Hotel : « notre complexe est un "tour operator"  exempté pour le moment, de la mesure des visas biométriques. Mais à vous dire vrai, le tourisme se porte très mal à Saly, surtout durant l'année 2013. Les réceptifs hôteliers  d’une manière générale, arriveront à réaliser le TO (Taux d’occupation) annuel de 50%. Cependant, il est vrai que 3 ou 4 hôtels dans la station sortront la tête de l’eau. »    

D’une manière personnelle, ajoute t-il, « le visa biométrique ne nous concerne pas car, les « Tours Opérateurs sont exemptés pour le moment et nous en faisons partie. Cependant, c’est une mesure très contraignante tant de par son application que de par son coût, parce que la destination Sénégal est déjà considérée comme chère, par nos clients. Pour cela, je reste persuadé que cette mesure de visa biométrique causera plus d'impacts négatifs sur le tourisme Sénégalais, que l’on ne peut imaginer. Aussi nous sommes toujours dans l’impasse, et l’exonération qui a été accordée aux Tours Opérateurs prend fin à la fin de l’année 2014. »
Même son de cloche chez Doudou Gnagna Diop un expert en tourisme durable et promoteur en écotourisme rencontré dans un café de la place : « concernant le visa, je reste sur mon appréciation datant du début des revendications.  Je suis citoyen, républicain. La loi a été votée et les acteurs ont manifesté leur désaccord, malgré cela la loi a été promulguée et appliquée, donc je m’abstiens de tout commentaire là-dessus. Ce qu’il faudra retenir est que le Sénégal vit aussi de son tourisme et que le touriste prend ses vacances sans aucune contrainte et voyage là ou son budget lui permet de satisfaire ses loisirs.»


 

« Tourisme décadent »

Reportage sur le tourisme décadent à Saly : le mal est dans le « visa »….
Le lancement de la saison touristique, le 29 novembre 2013, par le Président de la République lui-même, avait été perçu comme un acte fort salué par tous les professionnels et même les touristes. Mais la suite dans la gestion du tourisme par le régime actuel ne convainc pas les acteurs. Il déçoit plutôt de l’avis d’Ibrahima Sarr : «  Le Chef de l’Etat qui, convaincu que le tourisme est un secteur stratégique porteur de croissance et efficace pour la lutte contre la pauvreté, avait décliné un ensemble de mesures qui répondaient parfaitement aux préoccupations des professionnels du secteur. Vous comprendrez qu’en tant que professionnels, nous avions de légitimes raisons d’être optimistes. Force est de constater que dix mois après, la Station de Saly, reste plombée par son environnement et les facteurs bloquants la destination Sénégal en général » Et d’énumérer les problèmes relatifs à l’environnement : insalubrité, érosion côtière, déforestation, plan d’occupation des sols anarchique, etc… ». Mais aussi argue t-il, « une absence de plage pour un tourisme dit balnéaire, un déficit d’image (promotion, manque de visibilité), un renchérissement du coût de la destination, le vieillissement des réceptifs, et enfin les coûts énergétiques exorbitants (absence d’application de tarifs préférentiels sur l’eau, l’électricité, le gaz….) »
Autant de facteurs bloquants le tourisme dont il a fait part au nouveau ministre en charge du secteur. Une correspondance à laquelle le ministre a répondu positivement ajoutera-t-il. Mais qu'en sera-t-il des mesures à prendre? Équation à mille inconnues.
Notre autre interlocuteur, Doudou Gnagna Diop, semble lui aussi partager les mêmes manquements retracés dans la station balnéaire. Même si selon lui, le débat doit être posé autrement : « A mon avis, le cas de Saly doit être reconsidéré autrement en terme de pôle d'attraction et de promotion, sa capacité de charge étant dépassée depuis belle lurette et aujourd'hui les investissements qui s'y passent sont confondus. Il y manque de lisibilité et de visibilité en terme de produit balnéaire. Le tourisme ne doit pas être accessible seulement aux visiteurs, mais aussi aux populations des terroirs d'accueil. »
Une façon pour lui d’inviter l’Etat à changer de fusil d’épaule et considérer autrement sa politique touristique.  « A mon avis, avant de parler de politique touristique, il faut remonter à la source. 
Quelle  était la feuille de route établie et l'option choisie? Où sont passées les textes et lois? S’il y en a eu et il me semble que l'idée du tourisme responsable a déjà été suggérée, un tourisme qui valorise nos ressources humaines et naturelles, tout en créant des ressources additionnelles, un tourisme où le sénégalais y trouve sa place et son rôle et qui respecte nos traditions et mœurs. C'était tout ce qui a fait les temps forts de notre secteur et le Sénégal a pu ainsi asseoir sa notoriété dans l'espace de la sous-région. En ces temps là, notre pays était envié par tous ses concurrents. Le Sénégal a eu un glorieux passé touristique, certains ne diront pas le contraire. » 
Avant de poursuivre, « je ne voudrais cependant me laisser aller au pessimisme, parce qu’étant de nature optimiste. Mais il va falloir réglementer rigoureusement le tissu sectoriel, si nous souhaitons aller de l'avant. Il va falloir par exemple, lutter fortement contre les dégradations du sol, l'envahissement de nos terres, les dumping sociaux dans la profession, la concurrence déloyale pratiquée par certains et sous une forme hors la loi, la dévalorisation des nationaux et des espaces écologiques, asseoir une politique du tourisme social intérieur et opérer un zoning afin d'arriver à une meilleure distribution, une meilleure gestion de partage des ressources entre l'Etat, les acteurs et les populations locales et enfin sauvegarder l'héritage, notre patrimoine. »
Le Président du mouvement citoyen, le Front Social du Tourisme (Fst) de continuer en insistant sur la nécessité d'une réflexion centrée sur la notion d'accessibilité qui pourra nous mener à affirmer que le tourisme ne doit pas être accessible seulement aux visiteurs, mais aussi aux populations des terroirs d'accueil qui doivent avoir accès à leurs propres ressources et en bénéficier, ce qui conduit naturellement à la définition du tourisme réducteur de pauvreté et à la pratique du tourisme responsable. Il est plus qu'impératif pour le Sénégal, de démocratiser les vacances et tendre vers l’ancrage du tourisme pour tous! » avisera-t-il.
Mais de l’avis général, pour ce qui est des moyens à mettre en place par l’Etat pour mieux définir sa politique touristique,  la réponse réside dans la concertation avec les professionnels, et la création d’un cadre approprié. « Vous savez, au Sénégal ce ne sont pas les experts qui manquent, c’est surtout l’application des recommandations qui fait défaut. Par exemple, depuis mars 2012, deux Premiers Ministres ont été changés, deux Conseils interministériels sur le Tourisme tenus, et pourtant il y a un document que je trouve très bien fait, qui s’appelle «  plan de relance du tourisme »; pour moi il suffit de l’appliquer à 75%, et notre tourisme redécollera » prophétise Ibrahima Sarr, qui finit sur une supplique puisqu'il enjoint le chef de l’Etat à aider à la construction de brise-lames sur le littoral de Saly, car à terme révèle t-il, c’est la fermeture totale des hôtels du Teranga Saly à l’Hôtel Royal, 8 donc au total, sans compter la disparition du Village traditionnel Saly- Koulang.» A bon entendeur!
Mardi 1 Mars 2016




1.Posté par Pap le 09/09/2014 19:36
Juste triste. Tout fout le camp au Sénégal.

2.Posté par butt le 10/09/2014 02:02
Ah, ces thiounes qui nous gouvernent....

3.Posté par Sen le 10/09/2014 10:44
comment exiger quelqu un a payer des frais de visa pr aller en vacances.

4.Posté par Mouhamed faouzou DEME le 10/09/2014 13:24
Le mal est général et pour moi le visa ne représente pas un handicap sérieux. Ce sont les procédures dans la gestion de la demande de visa qui posent problèmes partout dans le monde on paie des frais de visa, Il faut dire que les frais de visa viennent s'ajouter à une liste de taxes devenue insupportable et qui rend la destination très chère Il faut repenser le tourisme et rebâtir les tourisme autrement qui est devenu la convoitise des non initiés, des gens venus de tous les horizons et qui dictent leurs lois. Les solutions sont là les bonnes volontés sont là les expertises sont là, que faut-il ? that's the question !

5.Posté par Orion le 10/09/2014 17:37
Tourisme décadent, ou tourisme déclinant? Ce n'est pas du tout, mais pas du tout la même chose, M. le journaliste.

6.Posté par Aldo le 10/09/2014 20:52
Perso, je ne viens plus au Sénégal depuis 2 ans non pas à cause du prix du visa mais à cause de tous les papiers qu'il faut fournir. Je préfère aller en Ukraine : avion et coût de la vie pas cher et pas besoin de visa.

7.Posté par Ngor le 11/09/2014 08:13
Bonjour,
je vais juste donner les raisons pour lesquelles cette histoire de visa a assommé le Tourisme :
Prenons l'exemple d'un couple de Toubabs français qui veut passer 1 semaine à Saly et voyage sans passer par un Tour Oparator. Donc ils ont besoin d'un visa. Voici les démarches qu'ils doivent faire :

1) Chercher un certificat d'hébergement au Sénégal (ou une réservation d'hôtel), et s'ils ne connaissent personne, il est obligatoire d'avoir ce document. Imaginez que quand vous, en tant que sénégalais, vous galérez pour cherchez un document à Dakar, alors pour un touriste qui doit passer des coups de fils à l'hôtel (et payer d'avance) ou s'adresser à des personnes qu'ils connaissent au Sénégal, il y a déjà un premier obstacle.

2) S'ils arrivent à obtenir ce document (certificat d'hébergement ou réservation d'hôtel), qui devra en plus être légalisé à la police dans le cas du certificat (encore une galère), il doit faire sa réservation de billet, sans même savoir s'il aura le visa ou pas. Ensuite, il devra aller se connecter sur le site http://www.visasenegal.sn/?page_id=9 pour payer ses frais de visas à 52 € (34 000 fcfa).

3) Après cela, notre couple va aller à l'ambassade du Sénégal à Paris, faire la demande de visa et attendre en y lassant les passeports. Pour ceux qui connaissent l'ambassade du sénégal à Paris, vous savez que c'est déjà des heures que vous allez y passer, donc une journée de perdu déjà. Imaginez alors que le couple n'habite pas Paris et est donc obligé de faire des km (en train ou voiture) pour aller à Paris (encore des dépenses).

4) Il devra retourner à l'ambassade à Paris 48h après le dépôt pour aller chercher leur passport avec les visas, encore une autre journée de perdu et des km encore sans compter les nouvelles dépenses de trajets.

5) C'est seulement une fois ces 4 étapes terminées que le couple pourra voyager. Si toute fois pour une raison X ou Y ils n'ont pas le visa, ils auront perdu les 52 € de frais de visa et espérer le remboursement de leurs billets, sans compter le temps perdu. Tout cela pour une semaine au sénégal?
Comprenez que sur 100 personnes, les 90 vont laisser tomber et aller au Maroc, en Tunisie ou en Turquie, au moins là-bas les politiciens savent comment ramener de l'argent dans leurs pays! Des pays comme Dubaï ont tellement envie de faire venir les Touristes qu'ils leurs donnent la possibilité de prendre le visa une fois arrivé à l'aéroport de Dubaï en 5 mn sans rien payer. Nous nous avons des milliers de sénégalais qui vivent du tourisme et ont leur sort cette loi qui ne dit pas son nom. C'est pas demain qu'on s'en sortira.

Wassalam

8.Posté par Ngor le 11/09/2014 08:32
Bonjour,
je vais juste donner les raisons pour lesquelles cette histoire de visa a assommé le Tourisme :
Prenons l'exemple d'un couple de Toubabs français qui veut passer 1 semaine à Saly et voyage sans passer par un Tour Oparator. Donc ils ont besoin d'un visa. Voici les démarches qu'ils doivent faire :

1) Chercher un certificat d'hébergement au Sénégal (ou une réservation d'hôtel), et s'ils ne connaissent personne, il est obligatoire d'avoir ce document. Imaginez que quand vous, en tant que sénégalais, vous galérez pour cherchez un document à Dakar, alors pour un touriste qui doit passer des coups de fils à l'hôtel (et payer d'avance) ou s'adresser à des personnes qu'ils connaissent au Sénégal, il y a déjà un premier obstacle.

2) S'ils arrivent à obtenir ce document (certificat d'hébergement ou réservation d'hôtel), qui devra en plus être légalisé à la police dans le cas du certificat (encore une galère), il doit faire sa réservation de billet, sans même savoir s'il aura le visa ou pas. Ensuite, il devra aller se connecter sur le site http://www.visasenegal.sn/?page_id=9 pour payer ses frais de visas à 52 € (34 000 fcfa).

3) Après cela, notre couple va aller à l'ambassade du Sénégal à Paris, faire la demande de visa et attendre en y lassant les passeports. Pour ceux qui connaissent l'ambassade du sénégal à Paris, vous savez que c'est déjà des heures que vous allez y passer, donc une journée de perdu déjà. Imaginez alors que le couple n'habite pas Paris et est donc obligé de faire des km (en train ou voiture) pour aller à Paris (encore des dépenses).

4) Il devra retourner à l'ambassade à Paris 48h après le dépôt pour aller chercher leur passport avec les visas, encore une autre journée de perdu et des km encore sans compter les nouvelles dépenses de trajets.

5) C'est seulement une fois ces 4 étapes terminées que le couple pourra voyager. Si toute fois pour une raison X ou Y ils n'ont pas le visa, ils auront perdu les 52 € de frais de visa et espérer le remboursement de leurs billets, sans compter le temps perdu. Tout cela pour une semaine au sénégal?
Comprenez que sur 100 personnes, les 90 vont laisser tomber et aller au Maroc, en Tunisie ou en Turquie, au moins là-bas les politiciens savent comment ramener de l'argent dans leurs pays! Des pays comme Dubaï ont tellement envie de faire venir les Touristes qu'ils leurs donnent la possibilité de prendre le visa une fois arrivé à l'aéroport de Dubaï en 5 mn sans rien payer. Nous nous avons des milliers de sénégalais qui vivent du tourisme et ont leur sort cette loi qui ne dit pas son nom. C'est pas demain qu'on s'en sortira.

Et comme un malheur ne vient jamais seul, Ebola pointe son nez. Si nous africains, avons peurs du virus Ebola au point de fermer nos frontières, imaginez les toubabs qui mettent tous les pays d’Afrique dans le même panier, comment ils peuvent réagir. D'ailleurs ils préfèrent même ne plus desservir certaines destinations par peur du virus. Donc pour eux, Ebola sa promène partout et en plus il faut galérer pour voyager, mieux vaut aller voir ailleurs.


Wassalam

9.Posté par Ngor le 11/09/2014 14:43
Bonjour,

J'ai juste oublié d'ajouter aussi ceci.

Et comme un malheur ne vient jamais seul, Ebola pointe son nez. Si nous africains, avons peurs du virus Ebola au point de fermer nos frontières, imaginez les toubabs qui mettent tous les pays d’Afrique dans le même panier, comment ils peuvent réagir. D'ailleurs ils préfèrent même ne plus desservir certaines destinations par peur du virus. Donc pour eux, Ebola sa promène partout et en plus il faut galérer pour voyager, mieux vaut aller voir ailleurs.


Wassalam

10.Posté par henno le 16/09/2014 14:08
bonjour pour moi c est la premiere fois que je sort de l europe la premiere fois que je prend l avion la premiere fois que je vais en afrique pour mom visa c etais tres simple faire les demarchent de formaliter du visa par internet le preenroulement faire le visa a l aèroport qui ma prit 30 minutes avec l attente mais c est la premiere fois que je vois un pays tres sale aucune incivilitè je ris quand je vois une auto ècole de voir comment ils roulent la voiture a tout les droit si vous ne bougez pas il peut vous roulez sur les pieds ils stationnent sur les trottoirs les piètons ne sont prioritaires si il pleut et qui a une marre d eau sur la route ils prennent les trottoirs et ils klaxonnes pour vous faire degagez .ils ont de tres belles plages mais elles sont tres sale
s ils jettent tout dans la mer leurs eaux sales leurs dètrituts sur les plages ils jettent leurs gravas de constructions les touristes regardent a ça .ses une des parties nègatif mais je peux confimer que le senegal c la terangua et memes la populations je ne me sents pas en insècuritè je me sents bien je suis la depuis 4 mois et je sais qu un jour les senegalais prendrons confiant et donner a leurs pays leurs fièrtès

11.Posté par jipel le 19/11/2014 16:18
Je rentre du Sénégal ce 19/11/2014. quelle n'a pas été ma tristesse de voir des hôtels vides, des restaurants vides, des plages désertes...Quelle n'a pas été ma surprise de voir un vaion à moitié rempli pour aller à Dakar, et encore plus vide pour en revenir.
Bien sur, la psychose Ebola est passée par là, l'érosion des plages est une réalité
Bien sûr, ce visa qui rapporte paraît il une somme rondelette à l'Etat (pour l'instant) n'a rien fait pour arranger les chose et aura un effet tout à fait contraire à celui escompté...pas tellement pour les 50 euros qu'il coute, mais à cause des difficulté pour l'obtenir (sommes nous bien au 21 ème siècle?)
Mais moi, qui suis tombé sous le charme du Sénégal il y a deux ans, au point d'y etre revenu 4 fois depuis, qui 'parraine" la scolarité de deux petits adorables bambins, j'ai failli être dégoûté dès mon arrivée ce 09/11 par cet accueil désastreux à l'aéroport : ces gendarmes peuvent ils faire la différence entre un touriste et un terroriste? Quand on passe le poste de douane proprement dit, papier du tour operator en main, faut il encore qu'un sbire nous fasse poireauter 30 minutes en gardant nos passeports en poche soi disant pour un papier qu'il n'a pas...Attendait il quelque "gratitude" de ces 4 toutistes que nous étions? Finalement, suite à l'intervention d'un chauffeur, il a sorti les 4 passeports de sa poche et subitement tout était en ordre (mais il n'a pas reçu le petit billet qu'il espérait sans doute. Au retour hier...une attente de 30 minutes dans le noir avant de passer la douane...et encore un fonctionnaire à qui il a fallu tout expliquer...avant de rentrer dans un véritable chantier qui sert de salle d'attente et profiter de toilettes puantes...
Si le Sénégal veut ramener des touristes, le problème de la facilitation de l'obtention du visa s'impose, mais surtout un acceuil à l'aéroport à revoir (plus de personnel, moins de passe-droits) et des installations un rien plus correctes en attendant un aéroport décent, qui, si la situation ne s'améliore pas, ne servira pas aux touristes.



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