Réponse à Boun Abdallah Dione, premier ministre du Sénégal.


Réponse à Boun Abdallah Dione, premier ministre du Sénégal.

Monsieur le premier ministre, je vous nomme ainsi parce que je suis républicain. Mais, dans mon fort intérieur, je me demande, avec fort soupçon, si vous méritez votre manteau d’homme d’Etat que votre posture de premier ministre devrait inspirer. Malgré tout, je vous nommerais ainsi. Alors monsieur le premier ministre, vous donnez l’impression que dans votre conception philosophique de lavie, le bon sens est fait d’émotions non maitrisées et de calomnies mal inspirées. Votre sens assez particulier de la raison vous pousse ainsi à oublier que le rôle du Premier ministre c’est de conduire et de coordonner la politique de la Nation, en mettant en œuvre la vision du chef de l’Etat et non de s’attaquer en pleine cérémonie officielle à l’opposition.

Voudriez-vous suivre les pas de ce mentor qui demande aux autres de se taire lorsqu’il décide ou de vouloir réduire l’opposition à sa plus simple expression que vous reniez à Idrissa Seck qui plus est président d’un parti légalement constitué et opposant au pouvoir, de jouer son rôle dans une démocratie ? La place d’un PM couterait il autant de mimétismes ? 

Monsieur le premier ministre, soyons pragmatique. Vous nous avez promis l’émergence au moment où nos populations manquent d’eau et d’électricité. Kaolack attend ses 255 milliards pour la réalisation de 5 projets phares, Matam reste à l’écoute sur les 127 milliards d’investissements prévus entre 2013 et 2015 ; Louga rêve encore des 250 milliards promis, la région de Tambacounda attend ses 201,9 milliards ; 447 milliards de promesses à Thiès où «Les projets de Macky croulent sous les rails». Sans oublier le Fouladou (Kolda) qui attend toujours ses 204 milliards de FCfa…. Au total, 2500 milliards de FCfa annoncés dans les 10 régions depuis 2012, des promesses ou engagements dont la réalisation ne sont pas pour demain. 

Monsieur le premier ministre, nous savons que depuis 1960 le meilleur taux de croissance de l'économie sénégalaise a été obtenu en 2003: 6,7%. Qui était premier ministre? Idrissa Seck. En Avril 2004 une semaine après le départ de IdrissaSeck de la primature, le FMI déclarait que le Sénégal avait atteint le point d'achèvement et devenait éligible à l'initiative PPTE qui nous a valu l’annulation des deux tiers de la dette. Entre 2003 et 2004, en 9 mois Idrissa Seck a transformé complètement la ville de Thiès. Nous savons aussi que sous le magistère de Boune Abdallah Dione, l’émigration clandestine persiste, l’éducation est à l’agonie, le taux de chômage des jeunes devient de plus en plus élevé, bref depuis que vous êtes porté à la tête de la primature le pays est en panne.

Ce ne sont pas des chimères monsieur le premier ministre, mais la triste réalité que nous vivons et que vous nous faites subir. Si vous voulez vous aguerrir politiquement, ayez l’humilité d’apprendre même de vos adversaires.

Nous vous laissons les critiques faciles et nous nous engageons à réduire cette souffrance de la population sénégalaise due à votre incompétence, à sa plus petite expression. Et cela passe par votre départ démocratique à la tête du pays. C’est cela notre objectif et les populations nous y accompagnent.


Samba THIOUB

Secrétaire permanent de Rewmi
 

Vendredi 5 Juin 2015




1.Posté par elmor le 05/06/2015 13:29
Sait-il ce que c'est l’statut d'un Premier ministre?
Monsieur le Premier ministre je suis très déçu quand j ai entendu vos réactions sur les propos de Monsieur Idrissa Seck. Moi qui croyais que vous êtes au dessus de ce lot de politiciens prédateurs, je vois de jour en jour que vous ne cessez de descendre au plus bas de l'étage. Certes le pouvoir rend fou mais je pensais que vous avez au moins l'intelligence d'apprendre du passé, je veux dire de vos prédécesseurs.Il est bon de se demander dès fois que sont devenus tous les personnalités politiques qui ont occupé ce poste là. Comment les sénégalais les ont appréciés aujourd’hui? Quelle place occupent t-ils dans le cœur des sénégalais? Si vous vous posez ces questions dans des moments de solitude ,je pense vous vous rendrez compte que ce que vous avez présentement n'est pas le pouvoir. Le vrai pouvoir c'est le pouvoir que vous offre la liberté. Cette dernière si vous la perdez vous tombez dans ce genre de folie du pouvoir, cette ambitions de vouloir plaire à son chef pour garder le plus longtemps possible la place qu'il vous a donnée en oubliant évidemment qu’ en réalité le pouvoir est d’émanation divine. N’est-il pas beaucoup plus pertinent de choisir l'argumentation à la place des insultes? N’est-il pas beaucoup plus responsable de rendre le tablier si on constate qu'on a plus les capacités qu'il faut pour gérer certains postes de responsabilité? Si vous acceptiez mes conseils,je vous demanderai sagement de rendre le tablier. Je suis désolé de vous le dire : ce n’est pas les diplômes qui font l'Homme.
Rien ne marche dans votre gouvernement parce que la tête de la locomotive est malade. Malade de manque de savoir faire, malade de manque savoir être, malade, de manque vision claire.
Vous avez beau chanté l'émergence mais à ce rythme je pense nous risquons d’être un pays submergé de problèmes. Et cette situation est vraiment inquiétante Monsieur le Premier Ministre!

2.Posté par Djibril Faye le 05/06/2015 17:00
La prise en otage du Sénégal par des procureurs trop « procurés »
Le sens étymologique du mot Procureur vient du verbe latin Procurare qui veut dire administrer ou mieux, prendre soin de…le cura prenant sons nouveau sens voulant dire curatif. Dans le minimum de logique, on peut diviser le mot procureur en deux, pro et cureur. Le pro montrant l’aspect avant- gardiste et prévisionnel que doit avoir un procureur, et le cureur pour l’aspect conciliant, guérissant et trouveur de solutions que doit avoir un procureur.
Je sais que beaucoup de personnes sont surpris en lisant cet article, mais c’est hélas la vérité. Des tonnes de questions se posent de Dakar, comme dans les salons VIP des aéroports du monde, en région comme dans toutes les capitales où se trouvent les immigrés sénégalais. Le plus grave est que ce sont les étrangers de notre cher pays de la teranga qui se posent le plus de questions. Comment en sommes-nous arrivés là, à qui la faute? et quels sont les dangers d’un tel fonctionnement dans un pays en voie de développement comme le Sénégal?
Il serait trop prétentieux de ma part de vouloir disserter ou situer les fautes sur comment nous en sommes arrivés là, mais il m’est quand même simple de réaliser que cette fonction était peu ou presque inconnue de nos parents de l’époque du président Senghor jusqu’à la fin du règne d’Abdou Diouf. Ce n’est qu’à partir du Président Abdoulaye Wade que cette fonction a évolué en ce que nous en connaissons aujourd’hui.
La justice de notre pays a connu et continue à connaitre des éminents procureurs, dont les vertus sont connues et appréciées au niveau international, mais nous en sommes arrivés à un point où beaucoup de nos procureurs ont une médiocrité qui dépasse tout entendement dû à leur pouvoir excessif. La loi est appliquée à leurs guises et les déferrements faits sous leurs demandes et sous des pressions incroyables. Personne n’ose en parler de peur de subir leurs représailles. On ne sait par quelle magie ils sont devenus tous puissants et sans aucun système n’est sensé les surveiller. Vous savez, il y’a un proverbe français qui dit « qui vole un œuf, vole un bœuf », soyez rassurés, je ne veux pas dire qu’un procureur peut voler parce que c’est en principe impossible. Mais celui qui a le courage, la capacité et le pouvoir de mettre un petit innocent en prison peut en mettre un grand.
Prenons le cas de certains chefs d’entreprises ou grands commerçants qui ont été mis en prison préventive comme ils le disent, le tribunal du commerce au Sénégal n’a jamais eu à faire son travail, ce sont parfois nos procureurs « procurés » des tribunaux régionaux ou départementaux qui s’auto saisissent, chose qui est anormal dans la mesure où tout ce qui est de transactions commerciales est civil et doit être régi par le tribunal du commerce. MAIS OU EST-CE FAMEUX TRIBUNAL DU COMMERCE et Pourquoi laisse-t-il les autres procureurs monter au créneau à sa place ? Y’a-t-il quelle chose qu’on cache aux sénégalais ?
Les sénégalais sont conscients et convaincus que ces procureurs, même hors de leur juridiction originelle ont surement des raisons valables de vouloir mettre ces gens en prison s’ils sont présumés avoir commis des infractions. Mais ils sont convaincus aussi que les chefs d’entreprises doivent bénéficier de circonstances atténuantes du fait que leurs vies soient étroitement liées à d’autres qui pourraient pâtir de toute décision. C’est ainsi que dans leur fougue et jeunesse, ils envoient en prison, sans conditions, explications, ni possibilité de préserver sa dignité et son entreprise, des patrons qui embauchent des dizaines, parfois des centaines d’employés, et surtout sans se soucier du futur de l’entreprise sans leur patron, ni de comment vont finir les employés futurs chômeurs. Même si ces excès de pouvoir visibles dans ce cas-ci sont moins graves par rapport aux autres cas que je ne préfère pas discuter aujourd’hui, les conséquences sur notre pays sont drastiques.
Ce fléau juridique ne se voit qu’au Sénégal pour le moment et il est en train d’embraser tout le pays à un point qu’il affecte sérieusement notre pays au niveau économique alors que dans l’aveuglement et la peur de dénoncer ces choses, les gens disent « deuk bi daffa Macky », quelle désolation et manque d’honnêteté intellectuelle !!! Dans certains cas c’est de l’ignorance totale. Nous sénégalais devons nous rendre à l’évidence qu’une bonne partie des patrons de notre pays (sénégalais comme étrangers), aussi petits soient-ils, sont en prison pendant que les autres, pris de peur et se sentant menacés ont fui, leurs sociétés fermées et leurs employés dans la galère. Ces patrons payaient des salaires (aux employés qui sont des pères et des mères de familles), des loyers (aux propriétaires des locaux), des taxes et impôts (à l’état), plus les IPRES et Sécurité sociales et autres charges incompressibles d’une entreprise en plein fonctionnement.
Cette manne financière dont bénéficiait le pays en fonctionnement normal ne sera plus disponible parce que les créateurs d’emplois sont emprisonnés ou en fuite alors que ces procureurs continuent à percevoir leurs salaires qui, ironiquement provenaient des impôts, TVA, autres taxes et douanes etc…payés par les contribuables (patrons et employés ensemble). Etant donné que ces procureurs ne se rendent même pas compte des dégâts qu’ils sont en train de causer ni de la sale réputation en affaires qu’ils sont en train de donner à notre pays, il est temps que le Président de la république prenne ses responsabilités et que des investigations secrètes soient faites afin de situer les problèmes au niveau de notre justice boulimique en pouvoir et en indépendance. Mais dans un premier temps, pour relancer l’économie du Sénégal et faire revenir les investisseurs chez nous, sans crainte, réhabilitez le tribunal du commerce dans tous ses droits et vous verrez tous les businessmen d’Abidjan, et du restant de la sous-région, jusqu’en Europe et aux USA venir investir en toute sécurité et tous ceux qui ont fui reviendront.
1- Notre justice nous prouve qu’elle n’a pas encore atteint ce niveau de maturité ou on peut la laisser agir toute seule et n’importe comment.
2- Souvenez-vous Mr le Président de la République que dès que les choses ne vont pas bien dans ce pays, vous êtes le premier accusé.
3- C’est avec la même vitesse que ces procureurs décident de donner un coup dans l’économie de notre pays, sans sourciller, que vous Mr le Président de la République devez décider de leurs sorts.
Vous savez Mr le Président de la République, chacun ne doit faire que ce qu’il connait, la justice ne doit pas, sauf cas sérieux, se mêler des affaires. Le Sénégal jusque-là était reconnu comme un pays capitaliste et de libre entreprise, et le capitalisme est un « écosystème économique » qui se gère tout seul et qui ne s’épanouie que dans son autonomie. Tout ce qui sera déplacé de force, reviendra à sa place normale en un temps record. Et il s’il n’arrive pas à revenir à sa place normale c’est la mort du système tôt ou tard, ce n’est plus qu’une question de temps. N’en arrivons pas là où nous n’avons jamais souhaité. Arrêtons l’hémorragie et retraçons une histoire plus prospère et invitante.

3.Posté par banéto le 05/06/2015 20:37
Ce responsable de rewmi est à l'image de son mentor.Vous vous attaquez des personnes et vous leur demandez de ne pas vous répondre au nom d'un quelconque homme d'Etat.Arrêtez de vous foutre de la gueule des gens.Faites un choix soit vous acceptez de recevoir des coups parce que vous en donnez ou vous la fermez tout bonnement comme ça vous vous sentirez à l'aise.

4.Posté par tamega le 06/06/2015 00:48
quand j ai entendu ce fameux 1er ministre avec désolation,et beaucoup de tristesse lorsque il disait du mal au président.je crois qu il était un homme d état avant déclaration de politique général ,il traite l opposition de vaurien et il n est pas digne de porte ce manteau de premier ministre du senegal .même un bambin sait qu est que veut dire une cérémonie officiel , c est très grave ce qu il a faut et a dit au président Idrisssa seck.c est impardonnable. le senegal n a pas besoin d un 1er ministre aussi incapable de gérer la politique du gouvernement.EN 3ans aucune investissement n a été fait a l intérieur du senegal malgré ses conseils des ministres décentralisent tout les projets sont dans leur casier.il a échoué lamentablement.du direcTEUR au 1er ministre vous n avent que l insulte a la bouche.Je suis désole de te traite de tare et d impoli de premier génération abdellah boune dionne du fait de votre discours.IDRISSA SECK n est pas votre égale,moi je ne suis mémé pas ton égale a fort raison le president Idrissa seck. EST que le poste premier ministre doit l enlevé votre dignité........ SI L HOMME N A PAS SA DIGNE RIEN NE RESTE EN LUI.LA DIGNITÉ RIEN QUE LA DIGNITÉ.............



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